Test - Facebreaker

«Casseur de têtes de père en fils» , - 0 réaction(s)

Le dernier mode de jeu est bien évidemment le mode en ligne, pour des matchs simples classés ou non, ou des trophées xbox live. Pas d’originalité particulière ici : la possibilité de jouer en ligne et de casser quelques tronches au comportement moins scripté donnera sans aucun doute un nouveau souffle à ceux qui auront fini le jeu en solo et n’auront pas eu le courage de recommencer avec tous les personnages dans tous les modes de difficulté, mais il ne faut pas non plus s’attendre à pallier totalement l’impression de lassitude. Il faut dire que pour débloquer des bonus, pas besoin de faire des combats spéciaux, il suffit de jouer, de jouer et de jouer, encore une « subtilité » avec laquelle les développeurs ont habillé leur jeu. Une bonne initiative cependant pour ceux qui ne veulent pas se farcir le mode solo avant d’avoir droit à tous les personnages.

Let’s get reaaaaady to facebrrRRrrrrreeeeeakeeeeeeeRRRRRr

Impossible d’aborder un jeu du genre sans parler de l’ambiance qui le caractérise. Ici, EA n’a que moyennement réussi son coup. Si la qualité graphique du jeu reste correcte, elle n’impressionnera pas, et c’est plus dans la touche esthétique qu’on trouvera son compte, et on appréciera beaucoup le style visuel propre à chaque combattant ou encore la déformation volontairement outrancière des visages. Malheureusement, le charisme de chaque personnage est limité à cet aspect esthétique, pas un brin d’histoire n’a été intégré. Vous trouverez ainsi un malade mental, un singe, un cannibale, un surfeur ou un charmeur italien à 2 sous parmi la douzaine de personnages disponibles.

C’est sans compter sur les avatars que vous pourrez créer dans le mode « fabrique de boxeurs », à partir d’un combattant existant ou en utilisant la caméra Live Vision (vraiment sympa comme idée), ou encore ceux que vous pourrez télécharger sur les serveurs d’EA tels que Chuck Norris, GW Bush, Kratos, Hulk, ou, pour les nostalgiques de Ready 2 Rumble, Michael Jackson. Chaque combattant possède un style de combat qui ne se distingue pas vraiment du voisin, si ce n’est pour certains coups spécifiques. La rapidité diffère très peu selon le combattant, la puissance déjà plus. Dommage, parce que le colosse frappera suffisamment vite et fort pour poser de sérieux problèmes au boxeur rapide et plus faible.

Avant chaque combat en mode solo, votre adversaire vous narguera via une présentation d’avant-match pendant le chargement qui a autant d’utilité qu’un point virgule aujourd’hui… Pas beaucoup donc ! Exit aussi le côté complètement loufoque des Ready 2 Rumble avec des voix exubérantes et délirantes.

A l’habitude des studios EA, la musique est plutôt bien choisie et les menus sobres et clairs, dans la continuité du jeu qui va droit au but et cherche la simplicité. Les voix ont été localisées en français et, même si le casting est des plus alléchants (vous reconnaitrez forcément les voix de vos acteurs préférés), elles ne collent qu’avec peu de vraisemblance à l’image. Enfin, les décors sont peu nombreux et suffisamment peu variés pour qu’on s’en lasse vite, malgré quelques bonnes idées (on traversera notamment un zoo, un asile, un manoir, …).

Bilan

On a aimé :
  • Très simplifié
  • La nervosité et les sensations manette en main
On a pas aimé :
  • Trop simplifié
  • Durée de vie
  • Vite lassant
Caaasséééééé ?

S’attaquer au monument de Ready 2 Rumble n’était pas chose facile, et la tentative d’EA n’est pas dénuée d’intérêt. La sobriété a clairement été le mot d’ordre pour Facebreaker, que ce soit visuellement ou au niveau du gameplay. Les combats sont nerveux et le titre est facile d’accès, il n’est pas nécessaire de jouer en solo pour débloquer des bonus, tout semble aller à l’essentiel : procurer des sensations manette en main le temps d’une partie. Malheureusement, cette facilité d’accès a un prix, et elle se fait aux dépens de la profondeur de jeu. Ainsi, celui-ci trouvera vite ses limites pour un joueur intensif, celui qui cherche à jouer plusieurs heures d’affilée ; le joueur occasionnel, quant à lui, se laissera facilement prendre au jeu pour une partie de temps en temps, seul ou avec des amis. Qui plus est, le jeu ne coûte « que » 50€.

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Facebreaker

Genre : Combat

Éditeur : EA Sports Freestyle

Développeur : EA Canada

Date de sortie : 04/09/2008