Nom de Zeus !
Toute une génération de joueurs se rappelle de cette série de films aujourd’hui cultes. Et la génération a appris à la connaître, avec passion tant le succès des rééditions est retentissant.
Malheureusement, l’adaptation des films en jeu vidéo n’a pas été un franc succès, tellement ces derniers étaient moisis, même pour l’époque.
Mais lorsque Telltales, spécialiste des Point & Click, met la main sur une licence telle que celle-ci, pouvons-nous enfin nous vanter de Retourner vers le futur ?
1,21 Gigawatts !
- Quelque soit l’époque, les McFly ont toujours le chic de trouver les ennuis auprès de la lignée Tannen.
Retour vers le futur regroupe les 5 épisodes sortis indépendamment sur PC, mais formant une seule et même aventure, comme en a pris l’habitude Telltales depuis le comeback de Sam & Max. Depuis, de grandes licences audiovisuelles sont passées à la moulinette, certains avec plus de réussite et de fidélité aux univers originaux que d’autres. Dans Retour vers le futur, nous retrouvons Marty et Doc après le troisième film, ou plutôt au début du premier film, enfin vous imaginez déjà un gros bordel de nœuds spatio-temporels. Pour simplifier, sachez que nous sommes en 1986, au début de l’histoire des films, mais après le troisième film (c’est plus clair ?) et que Doc disparaît mystérieusement après le premier essai de la DeLoreanne avec Einstein, le chien, à son bord.
Quelques mois passent sans nouvelles de Doc, et c’est ainsi que la banque décide de vendre les biens de Doc pour rembourser ses dettes. Durant la vente, Marty retrouve le précieux carnet de Doc dans lequel sont décrites les étapes pour la construction d’une machine à voyager dans le temps. C’est alors que la machine disparue fait soudainement son apparition, le cobaye canin et une mystérieuse chaussure à son bord. C’est donc une aventure à la recherche de Doc qui va s’engager dans le passé, le présent, les réalités alternatives et même le futur. L’histoire, sans taper dans le racoleur, tombe dans l’original pile dans la lignée des films, adoptant même son découpage (cliffhanger à la fin de l’épisode qui sera arrangé en début d’épisode suivant et entamer un nouvel acte de l’histoire du jeu), l’humour à base de paradoxes et d’anachronismes ou de remarques totalement débiles.
- les éléments interactifs, sont marqués d’un symbole. Ici, une chaussure qui sera le début d’une longue aventure.
L’ensemble est accompagné avec brio par la bande son des films. Les voix en anglais ne sont pas en reste et offrent de la qualité, même si on devra se passer d’une partie des voix officielles, Mickael J. Fox n’étant pas de la partie (même s’il double deux personnages secondaires dans le 5ème épisode). On retrouvera cependant les têtes connues de la série : Marty et Doc, bien évidemment, mais également Jennifer, les parents de Marty, sans oublier le terrible Biff Tannen et une majorité des abrutis de la famille Tannen sur toutes les époques accompagnés de leur cher accessoire odorant préféré dans lequel ils tomberont forcément à un moment ou à un autre.