Par contre, certains déplacements des personnages donnent toujours cette impression de « moonwalk », particulièrement quand il s’agit de se déplacer en diagonale, mais cela est inhérent au déplacement d’un personnage 2D dans un environnement en volume. Mis à part ce détail, il n’y absolument rien à lui reprocher question technique et on se situe très loin des considérations habituelles sur PC de configuration minimale ou maximale pour y jouer. Il y a peu à craindre de côté là en effet, et vous pourrez sans mal faire tourner le jeu dans votre résolution native même si vous ne possédez pas un PC jacky tuning.
Souvent prises à défaut dans ce genre de jeu, les animations des personnages ne posent ici pas de véritables problèmes et s’enchaînent de manière fluide ; récupération d’objets, interactions avec le décor ou d’autres personnages, tout se fait de manière naturelle, appuyé par des cut-scenes dont le dynamisme se rapproche plus du film d’animation que du jeu vidéo, un bon point.
Fêlure de neurone
Soyons clairs : The Next BIG Thing n’est pas un jeu à jouer en dilettante après une journée de travail harassante, au risque de vous faire un claquage de neurone (ce qui n’est je vous le rappelle pas pris en charge par la sécurité sociale). Certaines énigmes s’enchaînent facilement et leur résolution nécessite juste de la logique, d’autres par contre sont particulièrement retorses et fourbes et vicieuse et… enfin vous voyez le tableau.
Il sera donc souvent nécessaire de tester toutes les combinaisons possibles d’objets en votre possession dans l’inventaire, aussi bien entre eux qu’avec les éléments du décor avec lesquels vous pouvez interagir (ce qui fait parfois beaucoup de combinaisons possibles).
Il sera également très utile de bien écouter les réactions des personnages lorsque l’on étudie des objets ou le décor, certains indices pouvant aider à résoudre les énigmes s’y cachant ($&" !®† d’extincteur).
Il est cependant dommage que certaines énigmes ne puissent être résolue que par le hasard total ou parce que vous auriez eu soudain un éclair d’illogisme. Ou alors parce que, juste pour le délire, vous aurez essayé d’associer deux objets ensemble qui n’ont rien à voir et qui pourtant marcheront ($&" !®† d’extincteur bis). Pour vous aider, vous aurez droit à 3 niveaux de difficulté à choisir au début du jeu (il n’est pas possible d’en changer ensuite). Le premier vous permet de mettre en surbrillance via un bouton du menu pop-up toutes les zones du décor avec lesquelles vous pouvez interargir.
La seconde, toujours via le menu pop-up, vous donne des indices vous aidant à résoudre les énigmes. Le second niveau de difficulté ne propose que la première aide, et évidemment le dernier n’en donne aucune (on appelle aussi ça la difficulté masochiste).
Étant donné que la replay value d’un point’n click est très faible (mis à part les aides, il n’y a aucune différence entre les niveaux de difficulté), le choix est à faire en connaissance de cause. Trop de facilité permet de terminer très facilement le jeu mais très rapidement, et trop de difficulté aurait tendance à décourager. Sachez tout de même que les aides ne sont pas automatiques et qu’il est également possible de terminer le jeu en « facile » sans pour autant les utiliser. Il est donc assez difficile d’estimer la durée de vie du jeu, et tout dépendra de votre aptitude à résoudre plus ou moins vite les nombreuses énigmes qui s’offriront à vous (même si vous n’en voulez pas). Ne vous attendez tout de même pas à y jouer 10h, à moins de bloquer sur toutes les énigmes…