Chase McCain se lance dans le Quick Change.
Dans ce nouvel opus LEGO, plusieurs nouveautés ont été apportées. Les décors que vous détruisez par exemple, n’apportent pas que des pièces, ils laisseront des petites briques à récupérer. Celles-ci vous sont utiles pour faire des constructions ou des super-constructions. Elles sont demandées aussi bien au court d’une mission que lorsque vous vous baladez. Vous pouvez, entre autres, construire des bornes d’appel de véhicules. Ces dernières vous permettent de prendre le véhicule que vous souhaitez (parmi ceux que vous avez débloqué) et dans la couleur de votre choix. Un total de 110 véhicules terrestres et aériens vous attendent. Les véhicules maritimes sont utilisables mais ne peuvent pas être débloqués, ils ne sont donc pas accessibles depuis la borne d’appel.
Le principe du jeu repose sur la multitude de tenues « d’infiltration » de Chase McCain. Vous débutez avec les tenues de citoyen normal et de policier. La première sert simplement à s’amuser, elle n’offre rien. La seconde vous permet de tirer lorsque vous aurez dégoté un flingue, de relever des traces de pas et de scanner. Au fil de l’histoire vous débloquez les tenues de voleur, de mineur etc... chacune d’elles offre une ou plusieurs spécialités. Le voleur pour fracturer des portes et forcer des coffres, le fermier fait pousser des plantes et utilise une poule pour planer, l’astronaute peut se téléporter etc...
Rajoutez à ça que, un peu partout dans LEGO City, pas moins de 290 costumes ont été répartis, allant du boucher au zombie, en passant par le karatéka, la majorette ou l’homme-lézard... De quoi passer des moments de franche rigolade.
Les bas fonds de LEGO City
Le plus gros « défaut » de LEGO City Undercover, mis à part l’extrême lenteur des temps de chargements, c’est bien évidemment l’absence de mode coopération.
Tout jeu LEGO qui se respecte a eu, jusqu’alors, une possibilité de jeu en coopération. Et quel plaisir c’était ! Jouer en famille ou entre amis à ce genre de jeu complètement délirant, ça n’a pas de prix.
Gros changement également par rapport à ses “prédécesseurs”, les combats sont pour le moins anecdotiques ! Vous êtes un gentil flic, donc impossibilité de cogner à tout-va sur les citoyens, et les ennemis ne cavalent pas en pleine rue. De plus, lors des affrontements avec les méchants, il ne s’agit pas tout à fait d’un combat mais plus d’une mise au sol afin de les menotter. Ne vous reste plus qu’à vous défouler contre le décor !
Visuellement, le titre ne casse pas vraiment des briques... (celle-là aussi, c’est fait). Mais au-deà de tout jeu de mots lamentables, il ne s’en sort plutôt pas mal ! Quelques soucis de crénelage par-ci par là, mais rien de bien méchant, il reste d’un excellent niveau pour un jeu LEGO.
L’humour est omniprésent, tant dans le visuel que dans la référence à des films tels que Titanic, Starsky & Hutch, Matrix, Sherlock Holmes, Alien, etc... Plusieurs allusions à Mario et à son univers sont également présentes, probablement pour faire un clin d’œil au fait qu’il s’agit d’une exclusivité de Big N.
Les voix françaises collent assez bien aux personnages, les dialogues sont dynamiques et les répliques vous tireront toujours quelques sourires voire même quelques larmes... de rire !
La musique est très variée. Une espèce de country vous accompagne lorsque vous êtes à la ferme, une musique aux touches asiatiques du côté chinois, etc. ; les bruitages ne sont pas en restes, ils sont toujours bien adaptés à la situation.
Et comme toujours, pour les habitués du genre, pas de surprise, 40 briques rouges ( qui débloquent des extras comme pièces x2 etc... ) et 450 briques dorées sont à collecter tout au long du jeu, ce qui rallonge bien la durée de vie du jeu. Celui-ci atteint environ la quinzaine d’heures en histoire pure, temps qui se voit presque triplé si vous voulez terminer le jeu à 100% !