Truck Driver est une simulation de conduite de poids lourds éditée par Soedesco, à qui l’on doit entre autres Xenon Racer ou encore Earthlock : Festival of Magic. Il s’agit tout simplement de la première simulation de camion sur Xbox One, mais ce n’est pas parce que l’on est premier que l’on décroche le Graal. Alors prenez place dans votre cabine de conduite, on part faire une tournée de livraisons.
Livraison express : Bonjour !
Pour commencer soyons clairs. Si Truck Driver est la première simulation de camion sur notre console favorite, il en existe d’autres sur PC, dont Euro Truck Simulator avec son second opus et ses dlc qui truste le haut des ventes depuis fort longtemps. Cependant, aucune comparaison ne sera faite entre les deux, car ce qui nous intéresse est ce qui se passe sur Xbox One, surtout que notre titre reste un jeu très basique.
Cela étant dit, rentrons dans le vif du sujet. On va tout d’abord choisir le sexe de notre joueur, en ayant le choix entre deux femmes et deux hommes. Chouette un peu de parité, mais pour ce qui est de la customisation du personnage, ça s’arrête là. On est donc un chauffeur poids lourd, qui va offrir ses services à différentes personnes, patron d’une pêcherie ou encore des professionnels du bâtiment. On commence par livrer du poisson au volant de notre premier véhicule, dont on est déjà propriétaire, et on fait ainsi connaissance avec ce nouvel employeur. Pour rajouter un peu de fun, un petit scénario est inclus avec chaque protagoniste pour qui on travaille. Rien de super palpitant, mais on peut saluer l’effort. Le système est simple, on se rend sur place et notre chef nous informe de ce que l’on doit faire : aller chercher une remorque, un conteneur, un bateau, ou livrer du poisson, des blocs de béton et bien d’autres choses. Le principe est toujours le même, chacun de nos boss nous proposera environ une petites dizaines de missions, qui vont nous permettre de gagner de l’argent, de l’XP et de débloquer des nouveaux clients. On aurait aimé un peu plus de diversité, mais il n’en est rien et la répétitivité finira tout de même par prendre le pas sur le plaisir.
L’XP, qui s’acquiert au fur et à mesure, permet d’augmenter des compétences qui se débloquent au fil du jeu, telles que gagner plus d’argent en conduisant une marque de camion, ralentir l’usure de ses pneus ou encore consommer moins d’essence.
Qui dit simulation, dit copie de la vie réelle (toutes proportions gardées quand même). De ce fait, chaque livraison effectuée rapporte de l’argent. Avec ce dernier on peut acheter des améliorations, que ce soit sur l’esthétique de notre camion, comme une nouvelle couleur, une cabine différente ou sur la physique, avec des moteurs de différentes puissances et de nouveaux véhicules. Il faudra cependant les débloquer au préalable en avançant dans le jeu. L’argent sert également à faire le plein de son bahut, régler les réparations d’usure ou d’accidents, acheter de nouveaux pneus et aussi payer ses amendes, comme les feux rouges grillés ou les radars. Heureusement cela n’a pas d’impact sur les points du permis de conduire, sinon j’aurais fini piéton.
En plus de gérer ses pneus pour éviter la crevaison ou l’usure de son moteur, grâce au logo de notre véhicule en-bas à droite de l’écran, dont la couleur des pièces change selon leur état, il faut également faire attention à son sommeil. En effet, une petite barre située en haut à droite indique l’imminence de la fatigue, voire de l’endormissement complet qui met fin à la mission en cours. C’est un point important du jeu, car si on ne souhaite pas recommencer les tâches que l’on doit effectuer, il faut être vigilant et penser à chercher un endroit où dormir sur la carte.
Dis camion !
En parlant de la carte, cette dernière est décevante de par sa taille. On met environ une quinzaine de minutes pour aller de bas en haut et à peu près la même chose de droite à gauche. Ce qui fait que l’on a des décors qui varient assez peu, bien que l’on passe de la mer à la montagne. Néanmoins ces derniers ne sont pas vilains, ce ne sont pas de superbes graphismes, mais ça reste agréable à l’œil . Mais beaucoup moins quand on a à subir du tearing, du clipping et des ralentissements, là ça fait tout de même beaucoup. Par contre, on a quand même droit à un cycle jour/nuit ce qui permet de coller un peu plus à la réalité. Cependant, le jeu n’a pas de licence de véhicule, ce qui fait que tant les voitures et camionnettes qui circulent, que les camions que l’on conduit, aucun n’a de marque connue. Dommage, on aurait bien aimé pouvoir piloter un DAF, Volvo, Iveco ou par exemple un Scania, surtout qu’en plus on est le seul camion à circuler sur la map. Oubliez également les croisements avec d’autres routiers, qu’on n’aura donc pas à saluer d’un coup de klaxon, qui n’est d’ailleurs pas disponible en jouant au volant.
Car si on a pris le temps de tester Truck Driver, c’est aussi parce qu’il est compatible avec des volants, dont vous trouverez la liste ci-dessous, et plus particulièrement avec le TMX Pro force Feedback de chez Thrustmaster que l’on possède. Autant il n’est pas difficile de jouer à la manette, mais le problème est qu’elle devient obligatoire quand on se sert du volant. Effectivement, lorsqu’on est confortablement assis dans sa cabine, il est impossible au volant de tourner la tête pour observer à un croisement la venue d’un autre véhicule et ainsi éviter un accident. Tout simplement incompréhensible ! Surtout que l’embrayage n’est pas pris en compte, alors pourquoi ne pas avoir fait un mapping se servant de cette pédale qui aurait permis de regarder à droite et à gauche en appuyant dessus et en tournant le volant ? Cela aurait été tout de même plus pratique que d’être obligé de se servir de la manette ou d’utiliser une vue extérieur. D’ailleurs, sur les sept différentes, la première en extérieur est suffisante pour faire tout le jeu sans avoir à trop utiliser la manette, hormis lors de certaines marches arrière, sauf si on souhaite klaxonner, ce dernier n’ayant été programmé que pour le pad.
Sorti de ça, le volant est très bien pris en charge, aucun décalage n’est à noter dans la direction et la différence de pilotage entre la cabine seule et avec la remorque est très bien retranscrite (à la manette aussi) par rapport à la sensation de lourdeur. Le passage des vitesses, quand on prend un camion à boîte manuelle, avec les palettes se fait parfaitement et le frein et l’accélérateur répondent très bien. Il est d’ailleurs très agréable de conduire son camion au volant comme on pourrait le faire en vrai. C’est une sensation que l’on a beaucoup moins à la manette et rien que pour ça on peut remercier Soedesco d’avoir rendu des volants compatibles, bien que comme on a pu le voir il reste quelques défauts dans ce bonus.
Enfin, pour ce qui est des succès, ils sont aux nombres de 19 et tous facilement déblocables au gré des missions et du jeu, mais certains vont demander de rouler très longtemps avant de se faire entendre.
Liste des volants compatibles pour Xbox One :
- Thrustmaster Ferrari 458 Spider Racing Wheel
- TX Servo Base Force Feedback
- TX Ferrari 458 Italia Force Feedback
- TX Leather Edition Force Feedback
- Thrustmaster TMX Force Feedback
- Thrustmaster TMX Pro Force Feedback
- Thrustmaster TS-XW racer SPARCO P310 (competition mod)
- Logitech G920 (driving force)
Truck Driver sort sur PlayStation 4 et Xbox One en version physique le 19 septembre 2019 !
Plus d’informations sur notre site officiel : https://www.justforgames.com/produit/truck-driver/
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