Test - Casque Turtle Beach Stealth 300 pour Xbox One et PS4

«Chez Turtle Beach y en a pour toutes les bourses» , - 0 réaction(s)

Le nouveau casque de chez Turtle Beach, le Stealth 300, est disponible en magasin depuis la fin juillet. Les développeurs ont eu la gentillesse de nous envoyer un exemplaire afin que nous puissions vous en proposer le test. Nous allons donc regarder ensemble ce que vaut le petit dernier de la gamme, vendu au prix de 79,99€ et compatible Xbox One, PS4, Switch et tout appareil bénéficiant d’un port mini-jack 3,5 mm.

De la bonne entrée de “game”

Le dernier né de chez Turtle Beach s’apparente au RIG 500 PRO HC de chez Plantronics dont nous avons fait le test récemment, en ce qu’il est vendu au même prix et également compatible avec la PS4. Le Stealth 300 est composé d’écouteurs de 50 mm avec des coussinets en mousse à mémoire de forme, adaptés aux porteurs de lunettes. C’est un point franchement agréable, parce qu’une fois que le casque positionné et qu’il a bien pris la forme des branches de lunettes, on n’a plus à souffrir d’un éventuel écrasement au niveau des tempes (ce système breveté par Turtle Beach s’appelle ProSpecs). Également au niveau des écouteurs et du confort, il est appréciable de constater que ces derniers peuvent se tourner pour être posés à plat sur le haut du torse, quand on met le casque autour du cou. L’arceau est en plastique, renforcé de métal à chaque embout, avec, en-dessous, une bande épaisse en mousse qui permet d’éviter toute douleur et mal de crâne sur le dessus de la tête.

Le Stealth 300 est annoncé avec une batterie rechargeable lui procurant une autonomie d’environ 40 heures. C’est vrai et pas mal du tout, même si cela peut paraître étrange pour un casque filaire. En fait, c’est l’amplification (la gestion des modes sonores) qui va nécessiter cette batterie. Gros point positif : on peut gérer, via deux molettes séparées, le son provenant du jeu et celui du tchat. Pratique pour ne pas être obligé de passer son temps à faire des aller-retours dans le menu de la console. Il est préconisé de régler à fond le son du casque sur l’interface de la console afin d’ensuite n’avoir plus qu’à régler le son directement sur le casque, selon nos besoins. Quant au micro, il fonctionne parfaitement bien sans grésillement et avec un bon placement dans l’espace, que ce soit en écoute ou pour se faire entendre. Pour couper ce dernier, comme il n’y a pas de bouton mute, il suffit de le replier. Juste à côté du bouton de démarrage, situé sur l’écouteur gauche, se trouve le bouton qui gère les différents modes sonores que nous allons voir maintenant.

Tu préfères aigu ou grave ?

C’est ce fameux bouton “MODE” qui va nous permettre de modifier le son selon nos préférences. Il y en a quatre différents : Le premier est appelé “emblématique”, le second a des basses renforcées, le troisième amplifie les basses et les aigus et le quatrième augmente juste les aigus. Si le Stealth 300 offre de base un niveau sonore très correct et propre, avec une gestion du Surround Windows Sonic de la Xbox One, on choisira en général le deuxième ou troisième mode. En effet, bien qu’agréable à l’oreille, le premier peut parfois s’avérer légèrement étouffé, donnant l’impression qu’il faut tendre l’oreille pour bien capter certains sons ou leur provenance exacte. Quant au dernier, les aigus paraissent assez faibles et n’apportent pas vraiment de plus à l’écoute, sans toutefois être nasillards. Ce n’est pas le cas des deux modes intermédiaires dont le rendu est beaucoup plus appréciable car ils offrent un meilleur ressenti et de meilleures sensations. Les basses sont bonnes avec des graves correctement gérés, sans accroche lors de sons élevés et lourds, et il ressort une clarté agréable avec des aigus légers, sans teinte allant vers du suraigu, rendant même ce dernier assez clair.

on bénéficie du travail de spatialisation du Dolby Atmos avec en plus une très bonne gestion des graves et des aigus

Dans les faits, on appliquera le format sonore le plus approprié au jeu sur lequel on est et selon ses goûts. Cependant, le mode le plus appréciable reste le troisième. Celui qui gère les basses et les aigus en même temps. En effet, le rendu est particulièrement bon, avec des basses qui ne viennent pas écraser les aigus et inversement. Le mix des deux donne un son plutôt limpide qui laisse la place aussi bien aux moments nécessitant plus de grave qu’à ceux avec un côté cristallin quand les aigus prennent le dessus, sans jamais avoir l’impression que l’un est trop présent par rapport à l’autre. Qui plus est, le casque est compatible avec le Dolby Atmos, ce qui fait que, par exemple, lorsque l’on joue à Forza Motorsport 7 en étant positionné sur le troisième mode, on bénéficie du travail de spatialisation du Dolby Atmos avec en plus une très bonne gestion des graves et des aigus. On peut ainsi apprécier le son grave du V8 d’une Ford Mustang Boss de 1969, tout en profitant des aigus lorsque nos pneus crissent en virage, le tout en ayant un excellent feeling au niveau de sa position dans l’environnement grâce à la spatialisation. En fait, il ne manque à ce casque qu’une gestion du 7.1, comme pour le Stealth 700, et il serait quasiment parfait. Quasiment, car durant les nombreuses heures d’essai on a également constaté quelques petites interférences donnant lieux à des mirco-coupures, tout de même très rares.

Bilan

On a aimé :
  • Une bonne gestion des basses et des aigus
  • Des écouteurs à mémoires de forme
  • Le réglage indépendant du son du jeu et du tchat
  • 40 heures d’autonomie
  • Compatible PS4, Switch et PC
On n’a pas aimé :
  • Qu’il soit filaire avec une batterie
  • De rares interférences
Plutôt une bonne surprise

Pour un casque qui se veut d’entrée de gamme, voire un tout petit peu au-dessus à 80€, le Stealth 300 est un bon compromis pour les gamers. Il est plutôt solide, les 50 mm des écouteurs et leurs coussinets à mémoire de forme sont efficaces, et le réglage séparé du volume du jeu et de la voix est un plus très appréciable. Au niveau sonore, on a tout de même le choix entre quatre réglages, bien que l’on aura tendance à surtout utiliser le troisième mode avec sa gestion plus que correct des basses et des aigus, et un rendu global des plus satisfaisants surtout quand on est sur un jeu compatible Dolby Atmos. On commence ici à se rapprocher du rendu sonore du Stealth 700, mais vendu au double du prix. Tout cela fait que ce casque est amplement suffisant pour apprécier ses heures de jeux, pour un tarif raisonnable, vu ce qu’il propose.

Accueil > Tests > Tests matériel