Passée la déception de ne pas être face à une adaptation de Princesse Sarah (qui est si joliiiiiiiiie), je me suis attaqué avec entrain à ce petit jeu de plateformes sympathique. Tout dans ce titre fleure bon l’époque des 16bits, que ce soit dans les graphismes, le gameplay (avec un peu trop d’inertie et une hit box pas parfaite) ou la mise en scène. La musique, par contre, un peu plus actuelle bien qu’inspirée de l’époque, se démarque assez nettement.
On y joue Sarah, confrontée à Lilith et ses sbires qui prennent le contrôle du château familial. Sarah dispose d’une petite épée ridicule qui rend le combat rapproché compliqué, mais a surtout la capacité de soulever objets et monstres pour les projeter, ce qui sera sa principale arme. C’est d’ailleurs sur ce ressort que s’articule l’ensemble du gameplay pour passer les 5 niveaux, chacun sanctionné par un boss, dont le premier est d’ailleurs étrangement difficile. Quoi ? Seulement 5 niveaux ?
Et oui, mais une fois terminés, un mode new game+ apparait et nous invite à recommencer, permettant de débloquer à chaque fois un nouveau costume doté de pouvoirs spéciaux, jusqu’à ce que Lilith accepte de vous combattre.
Ces divers pouvoirs (double saut, costume empoisonné) permettent de jauger la qualité du game design qui fonctionne quel que soit le pouvoir choisi. Mention spéciale au costume qui rend Sarah ivre ! Le jeu est plutôt difficile, mais garde en mémoire notre progression, qui n’est pas limitée : on peut donc continuer ad vitam Eternam jusqu’à devenir assez fort pour botter toutes les fesses ayant l’outrecuidance de se dévoiler.
Cela donne un titre plutôt agréable à jouer bien que banal, et au final possédant une durée de vie conséquente pour peu qu’on cherche à en voir le bout.