Test - Watch Dogs Legion - London calling is irresistible

«Rock the Camden !» , - 2 réaction(s)

Ah Watch Dogs… Son retour nous faisait languir. Ces escapades dans un univers dystopique si crédible et proche des tendances de nos sociétés actuelles nous manquaient. Cependant, l’annonce d’un troisième opus à l’E3 2019 raviva aussi de vieilles douleurs. C’est que Watch Dogs 2 a fâché de nombreux fans de la première heure. Habitués à la grisaille de Chicago, le soleil brûlant de San Francisco les a aveuglés. Touchés par le drame familial et la dépression d’Aiden Pearce, les bouffonneries de Marcus Holloway et sa bande les ont décontenancés. Captivés par un premier scénario mature et prenant, la “légèreté” et le manque d’intérêt de Watch Dogs 2 les ont exaspérés. Bref, un bras d’honneur difficile à digérer. Pourtant, l’aventure californienne a de nombreuses qualités, à commencer par l’amélioration significative du gameplay et la diversité des activités qui attirèrent un nouveau public, plus jeune, ou plus superficiel clameront les vieux aigris. L’enjeu de Watch Dogs Legion est donc immense pour tous ceux qui se sont épris de la franchise : celui d’un rapprochement des deux faces d’une même pièce. Les craintes et la hype des deux camps ont fluctué au gré des annonces, le report d’un an de la sortie cristallisant les tensions. Mais arrêtons ce simulacre de suspense, le titre de notre test a déjà vendu la mèche, Watch Dogs Legion parvient à transcender ses deux aînés, même si tout n’est pas parfait.

Tyranny in the UK

Le début du cauchemar

Le scénario de la campagne solo démarre par un joli clin d’œil à l’univers de Ian Fleming. En plein cœur de Londres, nous incarnons Dalton Wolfe, un ancien agent du MI5 désormais au service des “hacktivistes” de DedSec. Costume impeccable, démarche élégante, pistolet semi-automatique à la main, notre agent aussi classe que James Bond tente de déjouer l’attaque terroriste d’un groupe mystérieux dans les sous-sols du Parlement. Il découvre du matériel explosif capable de réduire en cendres le bâtiment et BigBen. Dans sa tâche périlleuse pour désamorcer la bombe, notre héros est aidé par sa camarade de DedSec, Sabine Brandt, et par l’I.A. Bagley. Malheureusement, bien que Dalton parvienne à sauver le symbole de la démocratie britannique, d’autres lieux de la ville également ciblés par des explosifs n’auront pas cette chance, comme le quartier général de DedSec qui se voit assailli par une escouade ennemie. Ces attaques réussissent à semer le chaos. Londres est blessée dans sa chair et pleure ses enfants. “Zero-Day débute maintenant”.

La capitale britannique a perdu son flegme. Le gouvernement, dépassé par les événements, confie les clés de la cité à Albion, une société paramilitaire et technologique privée dirigée d’une main de fer par Nigel Cass. Dès lors, une traque sans-merci décime les membres de DedSec, accusés à tort d’être les auteurs des attentats. Quelques mois plus tard, Londres retrouve un semblant de paix mais au prix d’une restriction effrayante des libertés de ses citoyens et d’une répression féroce envers tout comportement dissident. La résistance est aux abois, elle a besoin de s’organiser pour rendre à la cité millénaire sa liberté, elle n’attend qu’une chose pour la guider : la renaissance de DedSec.

Un souvenir émouvant du jour funeste

L’introduction de Watch Dogs Legion pose d’emblée les enjeux tragiques et démentiels de la campagne solo. Nous ne sommes pas là pour rigoler, fumer un joint et danser autour d’un feu à une centaine de mètres du Golden Gate. Nous n’irons pas plus loin dans la révélation du scénario. Sachez seulement qu’il captivera la majorité d’entre vous pendant une trentaine d’heures, même s’il n’aborde que les thèmes classiques du genre. En effet, les auteurs ont réussi à maîtriser la narration et le rythme de l’aventure : rendre compréhensible des histoires et enjeux parallèles complexes tout en maintenant un fil conducteur, nous faire vivre des scènes marquantes par leur poésie ou leur cruauté pile au moment où une certaine routine pourrait se faire sentir, enfin augmenter progressivement la difficulté des missions pour aboutir à un final intense et spectaculaire. Les fans du premier opus peuvent se réjouir. Watch Dogs Legion renoue avec le côté obscur de l’univers de la franchise et confronte le joueur à des enjeux éthiques liés aux nouvelles technologies, à la justice et à la responsabilité humaine de manière passionnante.

Going underground in the city

Punk is not dead !

Pour sauver Londres de la tyrannie, lever une légion sera bien nécessaire, enfin plutôt une brigade. Pas plus de vingt agents en même temps, le Q.G. est étroit et le budget fishcakes’n beers est limité. Mais ne nous précipitons pas, avant tout il faut rebooter DedSec. Cela tombe bien, Sabine Brandt a survécu à l’attaque surprise, ainsi qu’un autre survivant de la chasse aux sorcières, notre premier agent. Une liste aléatoire de 15 personnages est proposée, dont chacun avec une seule capacité remarquable, telle qu’une santé en béton pour encaisser moins de dégâts, l’utilisation d’une arme spécifique ou la capacité d’appeler un drone. Notre choix s’arrête très rapidement sur la jeune activiste Jennifer Patil : anarchiste, cinq chats à nourrir, un look punk d’enfer et ... citée à comparaître pour avoir fracassé les burnes d’un garde d’Albion. C’est son unique capacité spéciale d’ailleurs, un bonus de dégât contre les agents de la société paramilitaire. Ce n’est pas top mais ça fera l’affaire. Qui a dit qu’incarner un individu lambda serait moins fun qu’un vrai “héros” ? Quel nase (que nous sommes).

Parfois, une capacité peut porter préjudice

Aidé par l’I.A. Bagley et Sabine, à nous de partir en mission ou recruter qui nous voulons pour regarnir les rangs de l’organisation. En effet, dans WDL, tous les habitants sont recrutables, ont une biographie succinte composée d’un fait d’armes particulier, de plusieurs anecdotes, sont liés à une, deux ou trois personnes du jeu (liens familiaux, amicaux ou professionnels), possèdent une voix unique (du moins en anglais car le pack de téléchargement des voix françaises n’était pas encore disponible à la clôture du test) et surtout profitent de capacités spéciales liées à leur “profession”. Toutefois, les aléas de la vie se montrent généreux, ou injustes selon les personnes. Ainsi chaque citoyen se voit doter de une à quatre capacités. Les candidats très gâtés, plutôt rares, représentent des agents experts à rechercher vivement. Mais les choses sont bien faites, Londres est découpée en 8 quartiers à libérer et vous devinez facilement que la récompense pour chacun d’eux est un agent 4 étoiles. Méfiez-vous, il nous est arrivé souvent d’échouer lamentablement une mission avec un expert simplement par excès de confiance en ses talents, mais de la réussir avec notre Jennifer d’amour.

Profil intéressant pour entrer en douce dans les commissariats

Recruter un nouvel agent représente donc vraiment l’un des gros points forts du jeu. Ce n’est pas une sinécure parce qu’il faut la plupart du temps exécuter une ou deux missions pour convaincre l’heureux candidat de rejoindre l’équipe. Enfin, si le candidat tient DedSec en estime. Dans le cas contraire, il faudra valider l’amélioration “Profil avancé” pour effectuer des enquêtes supplémentaires. Surtout, la recherche de candidat est passionnante car nous jouons réellement le rôle d’un DRH : trouver la personne adéquate selon nos besoins et/ou nos préférences de gameplay. Beaucoup d’entre nous ont vite compris l’intérêt limité du profilage avec la touche LB des deux premiers épisodes. C’était juste sympathique cinq minutes de récolter de l’argent ou d’écouter une conversation téléphonique. Là nous sommes au niveau ++. Cerise sur le gâteau, d’aucuns se plaignent du manque de charisme et de la froideur d’Aiden Pearce, d’autres ne supportent pas le style et les conversations caricaturales de la bande de Marcus. C’est le coup de génie de ce troisième opus : chaque joueur choisit également ses propres “héros” suivant ses valeurs personnelles ou ses coups de cœur.

Un peu de conversation pour apprendre à se connaître

Si nous étions sceptiques à l’idée d’incarner différents agents, force est de constater que la mayonnaise prend très rapidement, aidée par le bon travail des équipes d’Ubisoft. Nous dirigeons une équipe, tout est fait pour nous le rappeler. Quand nous changeons de personnage, une petite cutscene sympathique marque la transition via un échange sympathique entre nos deux agents. Elle disparaît par la suite pour éviter la redondance. Lors des nombreux dialogues pendant ou entre les missions, nos agents interviennent fréquemment. Il est également possible d’entamer des discussions au quartier général, qui peuvent parfois être étonnantes. Par exemple, après des événements où l’éthique est de mise, des camarades n’hésitent pas à partager leur malaise, voire leurs désaccords. Enfin, il nous est arrivé lors d’une mission secondaire de “vengeance” qu’une coéquipière soit kidnappée par une inspectrice de police parce que nous avions tué son indicateur lors d’une précédente mission. Toutes ces petites choses souvent insignifiantes favorisent grandement l’immersion et donnent une “personnalité” à nos agents. Et ça fonctionne tellement bien que nous finissons vraiment par nous attacher à cette équipe de bras cassés.

We fought the law and the law lost

Deux guignols pour le prix d’un

Sur le terrain, les mécaniques de gameplay reprennent dans l’ensemble celles de Watch Dogs 2. La possibilité de se baisser en dehors des couvertures est enfin disponible via une pression sur le stick gauche. Chaque personnage apporte des nuances au gameplay suivant ses capacités et ses animations de combat au corps-à-corps. Ces dernières sont attribuées via le panel suivant : boxe anglaise, savate et arts martiaux. Pour atténuer le sentiment de clonage, l’utilisation d’armes de corps-à-corps telles que matraque, taser, clé à molette, etc. remplace automatiquement les pieds-poings si notre agent en possède la capacité. Ajoutons qu’il faudra batailler un peu pour gagner un combat rapproché. Lors d’un recrutement, vous savez donc quoi attendre des possibilités supplémentaires d’un candidat. Toutefois la découverte de nouveaux attributs non encore pratiqués demeure un réel plaisir. Heureusement ils sont très nombreux et annoncent déjà une forte rejouabilité du titre.

Des améliorations à débloquer pour faciliter le gameplay

Aucune évolution de statistiques personnelles ni “d’achat” de capacités supplémentaires ne sont possibles. Nous entendons déjà les anciens crier au scandale : “il est où l’arbre de compétences ?” Calmons-nous. Notre équipe en partage un. Certes il est léger, mais remplit très bien son rôle. En récoltant des points de tech disséminés sur toute la carte du jeu, nous pouvons acheter ou améliorer des compétences dans quatre domaines : armes non létales DedSec, gadgets technologiques dont les arachnobots faciles et amusants à manier, piratages des différents types de drones, améliorations diverses dont la dissimulation numérique des corps, une peau blindée ou le fameux accès au profil avancé.

Cette belle cylindrée ne demande qu’à faire du spectacle

Nous entendons de nouveau les anciens râler : “Et les compétences sur la conduite, elles sont où ?” Ah, maintenant votre colère est légitime. Nous touchons enfin l’un des principaux défauts de Watch Dogs Legion, celui qui rebutera une partie des joueurs. La conduite est la grande oubliée du jeu. Déjà, nous fûmes surpris par l’abandon des vues intérieures, c’était un mauvais présage. Nos craintes se confirmèrent après avoir terminé la campagne. Il n’y a qu’une ou deux course-poursuites dignes de ce nom parmi toutes les missions. Est-ce la faute de la topographie de Londres ? Nous n’y croyons pas, car nous pouvons prendre du plaisir à en créer sur le terrain en commettant des crimes ou des conduites dangereuses. C’est un vrai choix assumé des concepteurs. Nous n’avons toujours pas compris. Certes, dans Watch Dogs premier du nom, les course-poursuites sont abusées, présentes quasiment dans chaque mission, mais dans le deuxième opus, l’équilibre était plutôt correct. De plus, avec Marcus, nous pouvions faire des courses de motos ou de voiliers. Ici, rien, nada, nothing, que dalle. Espérons que des missions supplémentaires à l’avenir mettront en scène ce type d’activités, au pire, avec l’arrivée d’un…DLC.

Ubisoft aime aussi les easter eggs, une belle surprise vous attend là-haut

Autre point fâcheux mais qui ne surprendra personne, Watch Dogs Legion est bien un jeu Ubisoft de cette génération. Attendez-vous donc à une I.A. aux fraises, c’est à dire des ennemis avec des œillères incapables de vous voir à plus de 10 mètres, des alarmes qui durent trente secondes le temps que trois gardes fassent le tour d’un caisson, une difficulté à la carte, une physique de véhicule inexistante, etc. Vous connaissez tous ces défauts, on les retrouve dans tous leurs mondes ouverts. Pourtant, les développeurs ont fait des efforts. Avec des drones plein le ciel, une I.A. au taquet rendrait tout simplement le titre injouable. Dans WDL, le curseur de permissivité est finalement bien dosé pour qu’on prenne du plaisir que l’on joue en mode infiltration, bourrin ou un mix des deux.

En « permadeath », mon espion expert serait mort

Enfin, le choix uniquement au départ du jeu d’activer la mort permanente modifie forcément l’approche des missions pour les plus téméraires. La crainte de perdre définitivement nos meilleurs agents ou nos chouchous nous met la boule au ventre mais représente un beau challenge et propose une expérience très intéressante. Le fait de pouvoir profiter des faiblesses de l’I.A. dans ces conditions pour sauver in extremis un agent est un soulagement. Au diable le réalisme !

Down in a tube station at midnight

Le Chinatown londonien a aussi ses charmes

Reste à parler du véritable joyau de Watch Dogs Legion, comme dans beaucoup de titres de l’éditeur français. Ne mâchons pas nos mots, Londres est un fucking open-world ! Cette vision futuriste de la capitale britannique est exceptionnelle. Que ça fait du bien de retrouver une ville européenne majeure : des monuments historiques à foison, un cadastre torturé avec des boulevards majestueux et le plein de ruelles sinueuses, des quartiers vivants qui ont une âme. Oublions un peu les cités nord-américaines avec leurs rues à damiers interminables, leurs CBD et quartiers résidentiels insipides.

La gestion de la lumière est efficace

Le charme de Londres opère dès vos premiers pas. Ceux qui ont visité la ville reconnaîtront rapidement les lieux mythiques et retrouveront vite leurs repères. Camden, la City, Westminster, Lambeth, chaque quartier mérite qu’on y passe du temps rien que pour flâner et humer les effluves de bière provenant des pubs. Pour les non initiés, la carte de Londres se découvre au fil de l’aventure et de nos promenades. Autre bon point au passage, le fameux effet “guirlande de Noël” des activités disponibles sur la carte n’est plus d’actualité, du moins reste raisonnable et discret. La ville est bien vivante et nous pouvons aller au pub boire une pinte ou jouer aux fléchettes, se battre dans des “fight clubs”, se promener en bateau le long des canaux et sur la Tamise ou simplement en voiture autonome. Pour les assoiffés de consommation, de très nombreux magasins, disséminés partout dans la ville, vous permettent de customiser vos agents avec des vêtements et accessoires. Surtout, la sociologie de chaque quartier est respectée, des magasins chics du centre-ville aux boutiques de fringues punk de Camden.

Un coucou à la Reine avant de nous quitter

Du point de vue technique, le report d’un an de la sortie du jeu a sûrement été bénéfique. Après une quarantaine d’heures de jeu, nous avons subi à peine quelques bugs et un seul freeze. Un constat très loin de l’horreur vécue lors de la sortie en début de génération d’Assassins Creed Unity. Testé sur One X, le jeu peut souffrir par moment de petites baisses de framerate mais qui ne gâchent pas du tout l’expérience. Comparé au San Francisco de Watch Dogs 2, l’environnement londonien souffre beaucoup moins de clipping, ce qui constitue une belle avancée. Graphiquement, le jeu tient toute ses promesses connaissant les limites de la génération actuelle de consoles. Déjà superbe de jour, la beauté de la ville devient féerique la nuit : les éclairages des bâtiments historiques sont sublimes, les drones dans le ciel, néons et autres affichages en réalité augmentée se marient parfaitement avec l’univers futuriste et technologique de Watch Dogs. Les conditions météorologiques changeantes renforcent l’immersion. Le tout paraît d’une crédibilité étonnante et nous pouvons très bien imaginer connaître un jour un Londres proche de la vision des artistes et concepteurs du jeu. Enfin, vous vous en doutez, les différentes missions du jeu vous feront visiter de l’intérieur énormément de monuments historiques, modernes et fictifs. Le travail sur le level design est absolument remarquable et permet de prendre du plaisir quel que soit le type de gameplay choisi et certaines missions vous étonneront, voire vous marqueront profondément.

Attention, les modes en ligne ne seront disponibles qu’à partir du 3 décembre 2020.

Le coin des chasseurs : Watch Dogs Legion propose 39 succès pour un total de 1000G. Terminer la campagne ne vous rapportera qu’un quart des points environ. Comme tout AAA en monde ouvert, il faudra un temps conséquent pour tout débloquer : délivrer tous les quartiers, réussir des coups d’éclat, effectuer des missions particulières, gagner aux mini-jeux...

Bilan

On a aimé :
  • Londres, un monde ouvert exceptionnel
  • Une campagne solo classique mais passionnante
  • La Légion, une excellente idée pour WD
  • Un gameplay qui s’adapte à nos envies
  • La pression du mode “permadeath”
On n’a pas aimé :
  • “L’abandon” des course-poursuites
  • Les défauts récurrents des jeux UBI
God save the Queen and the Watch Dogs

Should we stay or should we go ? Sans aucune hésitation, bien sûr que nous restons sur le jeu. Watch Dogs Legion est tout simplement le meilleur épisode de la franchise et parviendra à réconcilier une grande partie des fans, divisés par l’écart abyssal entre les deux premiers opus. Malheureusement pas tous les fans, à cause d’un désamour des développeurs pour les phases de course-poursuites intenses, qui font partie malgré leurs défauts de l’ADN d’un épisode Watch Dogs. Toutefois, ne vous focalisez pas là-dessus. La campagne solo, classique mais dense et superbement maîtrisée, renoue avec les enjeux dramatiques et éthiques d’un monde futuriste où la technologie rend fou. Le fait d’incarner non pas un super héros mais une armada de quidams se marie parfaitement à l’univers de la série, offre une diversité de gameplay intéressante et une rejouabilité incroyable. Et que dire du terrain de jeu exceptionnel qu’offre une Londres futuriste crédible et enivrante. En espérant des modes en ligne qui tiennent la route, Watch Dogs Legion est déjà pour les amateurs de jeux solo une valeur sûre.

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Watch Dogs Legion

PEGI 0

Genre : GTA-Like

Éditeur : Ubisoft

Développeur : Ubisoft Montreal

Date de sortie : 29 octobre 2020

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows

2 reactions

Killy FR

28 oct 2020 @ 21:13

Merci pour ce test bourrer de culture punk, après un épisode 2 qui m’avait refroidi celui ci me hype pas mal après la lecture de ton test. Punk is not dead ^^

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Bally

29 oct 2020 @ 12:14

Alors après avoir vu un let’s play en live hier, sur la chaine Twitch de Benzaie (et pourtant je n’aime pas trop ce mec) : ce jeu ressemble à un titre sorti en 2008 et semble vraiment bien nase, sauf si on aime ce type de jeu-nanard !

C’est dingue à quel point chez Ubisoft, ils sont vraiment, mais alors vraiment incapables de se renouveler, de proposer autre chose qu’un jeu « déjà vu », tous les ans. Tous ces NPC et voitures qui « clignotent » quand on s’en approche ; les 120000 icones affichées sur la map ; l’IA stupide au possible ; les profils pnj (et leur skin) qui reviennent sans cesse ; le scénario qui est bas du plafond ; le moteur graphique qui semble daté ; de la vulgarité gratuite sans aucun intérêt ; … on est bien sur un jeu Ubi$oft !

Après 30/40 minutes sur son stream, j’avais l’impression de voir un titre d’Ubisoft datant de 2008/2010 ! Mais comment les gens peuvent être hypé pour des jeux aussi bidons ?? Même GTA V, qui date déjà un peu, est plus bandant, mieux fini, plus détaillé, etc etc… et quand Cyberpunk 2077 sortira, on verra tout de suite la différence entre un « vrai » studio de JV et cette usine à triple A sans saveurs aucunes.

Je pense que ce WD3 sera vite oublié, comme tous les titres récents d’Ubisoft. Beaucoup de buzz avant/pendant la sortie, des trailers coutant des millions… mais toujours les mêmes jeux au final.

Par contre, si le but est de se prendre des barres de rires (là où Ubisoft aimerait que son jeu soit pris très au sérieux) en stream ou solo, c’est le jeu qu’il vous faut ! J’ai vu tellement d’inepties hier en 1 heure de temps… il y avait de quoi « rire » mais pas pour les bonnes raisons.