Il était une fois, un jeune homme solitaire du nom de Matt, champion de Taekwondo, qui durant le périple de sa vie, allait rencontrer Vince, élève du Dojo Phénix. Ce dernier, à la recherche d’un combattant supplémentaire pour affronter le Dojo des Dragons, voit en Matt le fighter parfait. Ainsi.... Bon ok, j’arrête là, c’est super chiant ! En même temps, il s’agit de la trame du mode histoire de Fighter Within. Alors même si elle ne casse pas trois pattes à un canard, Ubisoft à tout de même fait l’effort d’écrire un pseudo scénario pour son jeu. Bon, maintenant que tout le monde à compris la qualité des textes, on va passer au corps à corps du jeu, face à ce nouveau Kinect. Parce qu’il faut pas déconner, on est là pour le fight.
Je vais t’exploser les genoux
Pour commencer, on lance le jeu en donnant un coup de poing vers son écran (pas dedans hein !). On se retrouve à l’écran d’accueil, où s’offrent à nous les choix entre le solo, le multijoueur, l’entraînement, les options, les aides et les bonus. On peut naviguer dans les menus en se servant uniquement de Kinect, il faut juste positionner sa main là où l’on veut aller et ensuite faire comme si on appuyait ; en prenant son temps sa fonctionne correctement, mais avec quelques loupés. Par contre, que ce soit clair tout de suite, durant les combats Kinect reconnaît assez bien ce qu’on lui demande, les erreurs sont rares. Même s’il a un peu de mal avec certaines actions, telles que le ramasser de bâton, le capteur s’en sort haut la main et comprend bien les enchaînements que l’on effectue, il ne faut juste pas faire n’importe quoi.
Débutons avec le mode solo, divisé en trois parties. La 1ère s’intitulant “initiation” n’est autre que le mode histoire, dont j’ai souligné les qualités narratives dans mon introduction. On est donc Matt et on va faire 21 combats pour arriver à la fin de l’histoire, où on découvrira d’ailleurs une sympathique cinématique en forme de bande dessinée. Ces combats vont nous permettre de découvrir les 12 personnages du jeu -oui c’est peu- ainsi que les 10 arènes disponibles, ce qui n’est guère mieux. Il faut compter entre 3 et 4 heures pour finir cette partie du jeu. C’est sûr, c’est très court, mais intense. On évitera d’ailleurs de tout faire d’une traite, sauf si on est assez sportif. En même temps, c’est un excellent tutoriel pour attaquer les 2 autres parties que sont les duels et l’arcade. Pour les Duels on choisit le perso que l’on veut incarner et son adversaire. Dans le mode arcade, on choisit un joueur qui affronte 8 IA les unes après les autres. Dans ce cas là, on comptera environ 30 minutes pour arriver à la fin.
T’as vu ta tronche ?
Durant les combats on va avoir plaisir à regarder le visage de ses adversaires changer au fil des coups reçus, ou bien le sien, si on n’est pas doué et qu’on en prend plein la tête ! C’est sympa, ça apporte un vrai plus, même si l’animation reste assez légère. En parlant d’animation, il est vraiment dommage que l’on n’ait pas la possibilité de créer son propre perso. Surtout que le jeu est plutôt joli, aussi bien en ce qui concerne les combattants que les arènes. Pendant que l’on progresse, on débloque des totems, coups spéciaux, pour chaque joueur que l’on utilise. Sachant que le Maître Yu Bei n’est disponible qu’une fois terminé le mode initiation, après l’avoir dosé, euh pardon battu.