On peut dire clairement que The Division aura été l’un des jeux marquants de cet E3 2013. Il n’y a qu’à voir le nombre de nominations qui sont affichées sur le stand Ubisoft pour s’en convaincre. Et pour cause, le jeu de l’éditeur français a été le clou du spectacle lors de sa conférence de presse lundi. Comme l’avait fait Watch Dogs l’année dernière, la petite claque de fin de conférence a clairement fait son effet. Muni d’un pass spécial pour voir le jeu, nous nous sommes engouffrés dans la salle de présentation du titre qui fait tant parler de lui.
Dans The Division, le monde va mal. Le pétrole, les conflits et tous les maux modernes sont venus à bout d’une société de consommation qui explose. Un virus s’est rapidement répandu dans le monde et a contaminé une bonne partie de la population. C’est dans ce contexte que le joueur incarne un agent de la Division pour tenter de remettre un peu d’ordre dans tout ça.
La première scène qui nous est présentée est la même que celle de la conférence Ubisoft. Celle qui place le joueur dans une rue d’un New York dévasté, où les taxis défoncés jonchent les rues enneigées. Et même en voyant la scène une seconde fois, la baffe graphique est toujours là. C’est juste splendide, et à la limite du photoréalisme. Une grosse claque dans la tronche qu’on se prend avec quelques secondes de gameplay à peine. Toutes les lumières se reflètent dans la flaque d’eau présente juste devant nous, la fumée semble avoir une réelle épaisseur, les textures sont de très bonne qualité et les mouvements des personnages réalistes. L’environnement est extrêmement détaillé, à croire qu’Ubi a bossé des semaines entières sur cette simple ruelle pour nous faire éclater la rétine le jour J.
Le joueur avance dans cette ruelle et entame un combat à l’arme à feu après avoir rejoint des compères. On retrouve alors vite les marques d’un jeu de tir à la troisième personne « classique » dans lequel il faut se planquer derrière les voitures, se couvrir mutuellement, avancer par petits bouts ou encore tirer par dessus l’épaule. Là aussi, c’est l’occasion de voir tous ces petits détails qu’on n’a pas dans tous les jeux, comme le fait qu’on voit réellement les balles traverser les deux vitres des véhicules, ou le fait qu’elles créent des trous dans les surfaces souples, laissant alors passer la lumière du plus bel effet à travers ces dernières.
Le reste reprend encore la démo qu’on a déjà eue pendant la présentation Ubisoft, avec un passage en intérieur dans lequel une carte au mur permet de mettre à jour la carte dont dispose le joueur.
Vient ensuite une seconde démo qui n’avait jamais été présentée, et qui se passe sur les toits. Le joueur combat alors d’autres ennemis situés sur les toits d’en face. Caché derrière le muret, on peut voir les briques voler en éclats et les balles fuser autour du joueur. Un autre membre du staff joue, lui, dans la même partie, mais avec sa tablette. Il voit l’action en même temps que nous, mais du dessus. Il peut alors guider ses amis au sol et dispose également du pouvoir d’infliger plus de dommages aux ennemis, ou de réduire leurs boucliers. Il peut également activer un missile qui nettoiera rapidement la zone ennemis, et c’est ici que s’achève la présentation.
The Division est très clairement présenté comme étant un MMORPG Open world. L’aspect RPG reste encore à être présenté plus en profondeur, tout comme l’aspect MMO et la façon dont les combats fonctionneront. Il est évident qu’on ne croisera pas des milliers de joueurs dans les rues. Reste que le jeu a fait forte impression, et qu’il nous tarde de mettre la main dessus. Le background est intéressant, le jeu est sublime, et devra maintenant assumer son rôle de porte-étendard graphique de la next-gen jusqu’à sa sortie en 2014.
