L’association UK Interactive Entertainment (UKIE) sort des chiffres sur le piratage de jeux vidéo et d’après eux, ça a représenté 1,45 milliards de livres perdues sur l’année 2010. Mais ce n’est pas qu’une question d’argent puisque toujours selon eux, ce sont 1000 emplois en moins.
Les raisons souvent évoquées parlent de jeux trop chers. Alors que l’opération pour modifier une console afin qu’elle lise les jeux pirates ne coûte qu’une cinquantaine d’euros.
Les ventes de jeux au Royaume-Uni sont passées de 1,9 milliards de livres en 2008 à 1,45 en 2010. Les estimations disent que pour un jeu acheté, un jeu est piraté. Michael Rawlinson, directeur général de l’UKIE parle de criminels qui violent la loi et qui constituent une véritable menace pour les sociétés de jeux vidéo. Il indique que « quand les gens jouent à un jeu piraté, l’argent va à un criminel, pas à l’industrie ». D’après lui, tout ça étouffe la créativité et nuit aux nouvelles sorties de jeu.
Point plus discutable, ce même monsieur indique que les jeux ne sont pas hors de prix, et qu’avec les gros jeux, on a 20 à 50 heures de jeu, ce qui, pour lui, les vaut largement.
Bien sûr, le camp opposé a lui aussi des arguments. Evidemment, chaque jeu piraté n’est pas forcément une vente en moins. Beaucoup de gens qui jouent à des jeux piratés n’auraient peut-être jamais acheté le jeu à sa sortie. Il y a même des joueurs qui jouent au jeu piraté avant d’acheter le jeu ensuite, pour s’assurer que le coût en vaut la chandelle.
Difficile de trancher sur ces deux points de vue, et en vérité, il doit y avoir des deux. D’un côté une perte due au piratage, et de l’autre des jeux chers que tous les joueurs ne peuvent se payer.