Nombreux sont les joueurs à pester contre certaines pratiques d’éditeurs de jeux vidéo, et l’UFC-Que Choisir a décidé de défendre leurs intérêts. L’association dénonce ainsi les dysfonctionnements des jeux vidéo et parle ainsi d’inadmissibles pratiques commerciales des éditeurs et des distributeurs.
UFC-Que Choisir porte donc plainte contre 3 distributeurs et 4 éditeurs de jeux (EA Games avec 27% des témoignages, Ubisoft avec 12% et Activision avec 11%). Ils dénoncent ainsi des jeux truffés de bug et dysfonctionnements qui se multiplient et empêchent, de manière inacceptable, l’usage normal des jeux vidéo.
Ils dénoncent également le fait d’être obligé de posséder une connection Internet pour télécharger des mises à jour et autres patchs et dénoncent également les problèmes de connexion aux services en ligne des éditeurs.
Dernier point abordé, les clé d’activation ou pass online, forme de DRM qui pose les mêmes difficultés que celles connues pour la musique ou les films, i. e. impossibilité de prêter et de transférer le jeu.
« Cette pratique vise à tuer le marché d’occasion puisque le consommateur qui achète un jeu de seconde main doit investir dans un nouveau code d’activation rendant le jeu ainsi acquis aussi cher qu’un jeu neuf. L’UFC-Que Choisir a d’ailleurs constaté que cette limitation est souvent non ou mal indiquée lors de l’achat du jeu, que ce soit sur le boîtier lorsqu’il s’agit d’un achat physique ou sur le site du cybermarchand lorsqu’il s’agit d’un achat à distance. »
L’UFC-Que Choisir demande ainsi à la DGCCRF d’effectuer une enquête sur ces derniers sujets.
Une chose est sûre, l’association a bien compris les problématiques actuelles des joueurs et nous suivrons tout ça avec intérêt.