Retour sur... Destiny, 5 ans entre Lumière et Ténèbres

«Cinq belles bougies» le 23 septembre 2019 @ 17:152019-09-29T21:58:26+02:00" - 14 réaction(s)

Il y a tout juste 5 ans, le mardi 9 septembre 2014, sortait Destiny. Jeu de la génération pour certains, fiasco monumental pour d’autres. Destiny n’a laissé personne indifférent, que ce soit lors de sa sortie ou encore maintenant. Le bébé de Bungie a, et aura toujours, sa base de fans et ses détracteurs. Ses réussites et ses échecs. Sa Lumière et ses Ténèbres...

Chapitre 1 : L’attente

La première apparition officielle de Destiny remonte à février 2013. Le dimanche 17 pour être précis. En sortant un ViDoc annonçant le jeu, et avec l’aide de plusieurs médias américains, Bungie préparait le terrain pour son premier grand show, à peine quelques jours plus tard...

C’était le 20 février 2013. Je m’en souviens comme si c’était hier. À l’époque stagiaire pour Gamekult.com, j’étais resté à la rédaction ce soir là pour profiter de l’ambiance, de la hype qui entourait le reveal de la première console next-gen de l’époque : la PS4. Dans les locaux de Levallois-Perret, on avait passé une excellente soirée mais si je vous parle de ça, ce n’est pas pour parler de la dernière de chez Sony mais bien parce qu’un des jeux présentés ce soir-là a changé ma vie de joueur. En effet, après de nombreuses années passées sous le giron de Microsoft à produire pas moins de 5 jeux Halo différents, Bungie a quitté le constructeur de la Xbox pour lancer sa propre license en étant épaulé par l’ogre Activision. Quel pied de nez de voir ce studio adulé des fans de la marque au X vert présenter son jeu à un event Playstation. Mais dans le fond peu importe ! Le jeu sortira bien sur Xbox et c’est tout ce qui compte.

Après ses deux premières présentations, les contours de Destiny sont toujours un peu flous. Un FPS pensé pour être joué en coopération tout en proposant un multi compétitif ainsi qu’un monde persistant. Aujourd’hui d’autres jeux ont embrassé ce modèle et il nous est donc aisé de visualiser ce concept, cependant, à l’époque, beaucoup s’imaginaient un MMOFPS fusionnant World of Warcraft et Halo. Lors de l’E3 qui suivra, quelques mois plus tard, la présentation de gameplay permettra de lever quelques voiles en révélant une partie de l’Ancienne Russie et un affrontement contre un Ténébrion. La dimension connectée ne faisait plus aucun doute et semblait fonctionner à merveille, la direction artistique confirmait tout le bien que l’on avait entraperçu et le mélange entre missions scénarisées instanciées et exploration où d’autres joueurs étaient présents se montrait enfin. La machine était en marche.

À partir de ce moment-là, l’attente fut interminable. Je me souviens avoir regardé toutes ces vidéos un nombre incalculable de fois et être passé sur le stand Destiny de la Paris Games Week pour découvrir le moindre nouveau petit détail. C’est à cette occasion que j’ai obtenu la carte de Grimoire physique de la Mort Rouge. Au final, cette attente aura duré jusqu’en juin 2014.

C’est effectivement en ce mois de juin 2014, juste après l’E3 que se déroulait une alpha fermée sur PS4. Ayant obtenu un accès mais ne possédant, à ce moment, pas la machine de chez Sony, c’est l’ami Puyo, maintenant rédacteur en chef de Gamekult, qui vint à mon secours et me prêta une console. Quel soulagement et quelle hype ! Découvrir les gardiens et leurs pouvoirs, se balader dans le cosmodrome (et y affronter des chevaliers de la Ruche possédant un niveau bien supérieur), participer aux premières joutes PVP et bien sûr faire encore et encore l’assaut Le Repaire des Diables… À date, ces quelques jours d’alpha restent un de mes meilleurs souvenirs de joueurs, si ce n’est le meilleur ! Tout y était. C’était beau, c’était agréable et la musique… un véritable chef d’oeuvre que je ne me lasse, aujourd’hui encore, d’écouter.

Ce n’est qu’un bon mois plus tard que le bêta du jeu fut mise à disposition des joueurs Xbox. J’ai donc pu repartir en mission sur Terre en compagnie de ma compagne et de mon meilleur ami. Le contenu était le même donc très peu de nouvelles anecdotes ici. Mon seul regret est de ne pas avoir pu accéder à la zone de patrouille sur la Lune qui fut mise à disposition pendant une seule petite heure en pleine nuit. Tout ça à cause d’une connexion trop peu fiable. Mais ce n’était que partie remise...

Chapitre 2 : Le lancement

Le lancement de Destiny fut un peu particulier pour votre serviteur. En effet, même en ne faisant plus partie de la rédaction de Gamekult, je gardais un lien fort avec les membres de la rédaction en place à cette époque. C’est donc avec un plaisir immense que j’ai pu participer au GK Live marathon sur Destiny avec Puyo et Yukishiro un certain lundi 8 septembre 2014. Pendant pas moins de 8 heures, nous avons arpenté et découvert le jeu en direct. Que de souvenirs impérissables et pourtant, ce n’était qu’un début.

En effet, de la campagne principale au end-game, il s’en sont passées des choses ! La découverte de toutes les planètes, l’exceptionnelle bande son de Martin O’Donnell, la fin plus que confuse du scénario, les premiers équipements légendaires, la recherche du look de gardien parfait et, enfin, le raid : le Caveau de Verre. Que d’heures à essayer et échouer en boucle. ll faut dire que notre escouade, bien que remplie de personnes avec lesquelles on jouait tout le temps, ne possédait pas une si grande synergie. On y arrivait tous, chacun de notre côté, mais rarement ensemble. Ceci se vérifiera tout au long de nos aventures communes sur Destiny et Destiny 2. Un comble.

Fort heureusement, on prenait un vrai plaisir à exécuter notre routine de contrats quotidiens. Pas très variés, certes, mais offrant toujours un prétexte pour partir à l’aventure avec des personnes qu’on apprécie. Car au delà du jeu en lui-même, l’aspect communautaire de Destiny n’est plus à prouver. Ce fut pour moi un vecteur de rencontre incroyable ! J’y ai rencontré des personnes avec lesquelles je me suis lié d’une amitié sincère et avec lesquelles j’ai vécu énormément d’échecs mais aussi de vrais moments de félicité. C’est avec eux que j’ai vécu notre première victoire sur Athéon, le boss final du Caveau de Verre ou encore obtenu mes premières armes exotiques. Quand Xur a vendu, le temps d’un week-end, le Brise-Glace, qui n’est jamais réapparu dans son inventaire depuis. Quand un ami l’a gagné en loot aléatoire à l’issue d’une partie PVP, pendant laquelle il avait posé la manette pour vaquer à ses occupations tandis qu’un autre bien plus assidu n’a jamais eu la chance de l’avoir. Je pourrais passer un temps fou à parler des souvenirs entourant chaque arme exotique : la quête pour le Chardon ou encore ce fichu Gjallarhorn, mais ce serait bien trop long. Fichu Gjallarhorn…

Au final, au bout d’un peu plus de 2 mois, Halo The Master Chief Collection a pointé le bout de son nez. C’était l’occasion pour moi de retourner à mes premières amours. C’est donc petit à petit que je me suis éloigné de Destiny. Je suis passé d’une routine quotidienne à rien du tout en très peu de temps. Ce n’est qu’avec le premier DLC du jeu Les Ténèbres Souterraines que j’ai fait mon retour sur Destiny. Ces quelques semaines de break n’étaient en fait que les premières d’un cycle qui se répétera fréquemment au cours des 5 années qui suivront.

En effet, après une histoire plutôt chouette et un raid exceptionnel, bien que trop court à mon goût, l’intérêt est une fois de plus retombé au bout d’un ou deux mois. Cependant, il serait exagéré de dire que Les Ténèbres Souterraines n’ont pas apporté leur lot de moments forts. Effectivement, le raid La Chute de Cropta a plus ou moins suivi un cheminement similaire à celui du Caveau de Verre. C’est à dire énormément d’échecs pendant des semaines jusqu’à la réussite, enfin. Je dois avouer qu’à l’heure où je ne fais plus de raid, ces moments de joie me manquent terriblement.

Le DLC La Maison des Loups, lui, n’offrira que peu de moments de joie. En effet, en plus d’une histoire convenue et, au final, peu intéressante pour le joueur lambda, ce contenu additionnel n’embarquait pas de nouveau raid. En lieu et place, la Prison des Vétérans faisait son apparition. Bien qu’intéressante, cette activité n’offrait cependant pas les sensations d’un raid. Enfin si ! Le point culminant de ce DLC se trouvait tout au fond de cette activité. C’est dans cette prison même, dans le coffre de la Reine, que j’ai obtenu pour la première fois et en même temps que mon compagnon d’aventure de l’époque, le Gjallarhorn ! Après des mois à envier tous les autres, nous l’avions looté tout les deux à l’exact même instant. Quelles étaient les chances ?!

Chapitre 3 : Le Roi des Corrompus

En septembre 2015, cela faisait un an que Destiny était sorti. Pour ce premier anniversaire, Bungie décidait alors de sortir une extension majeure : le Roi des Corrompus. Le virage adopté avec cette extension a marqué un vrai tournant dans la vie du jeu. En plus d’introduire une 3e doctrine pour chaque classe, le jeu proposait cette fois une toute nouvelle zone, le Cuirassé, ainsi qu’un scénario bien plus travaillé et compréhensible que par le passé.

Lors du raid La Chute de Cropta, nous avons terrassé Cropta, Dieu vivant de la Ruche et seigneur de la Lune. Cependant, cette mort n’allait pas rester sans conséquence bien longtemps puisque Oryx, le père de Cropta, est arrivé dans notre système solaire pour venger la mort de son fils. La particularité du papa de notre cher Cropta, en dehors d’une flotte et d’une puissance de feu incroyable est qu’il parvient à transcender les réalités et à assouvir n’importe quel être vivant pour le soumettre à sa volonté. Ainsi naissent les Corrompus.

Les nouveaux ennemis de cette extensions sont donc un mélange de tout ce qu’on a pu trouver jusqu’à présent sous une nouvelle forme presque spectrale et avec de nouvelles capacités. La nouvelle zone jouable n’est autre que le vaisseau ennemi. Une véritable forteresse spatiale qui s’étend sur des centaines (milliers ?) de kilomètres. Artistiquement superbe, le Cuirassé procure une atmosphère particulière notamment lors de l’assaut La Geôle Ténébreuse ou lors du raid La Chute du Roi. À titre personnel, je n’ai d’ailleurs jamais pu finir ce raid et cela reste, à date, mon plus grand regret sur Destiny.

Il n’en reste pas moins que cette extension fut, à mon avis, un des grand moments de la vie de Destiny. Nous sommes passé d’un jeu où l’on ne comprenais, narrativement, pas vraiment le fond des choses, à un récit bien plus clair et bénéficiant d’une belle mise en scène tout en gardant sa profondeur au travers des innombrables éléments de lore à décrypter. Qui, dans la dernière mission de la campagne, n’a pas ressenti d’excitation en pénétrant dans le couloir menant à la salle du trône d’Oryx ? Lorsque toutes les torches s’allument les unes après les autres pour mener à cette immense porte derrière laquelle nous attend le roi ? Frissons garantis.

Chapitre 4 : Les Seigneurs de Fer

L’excitation du Roi des Corrompus ne s’est malheureusement pas retrouvée dans dans l’extension suivante : Les Seigneurs de Fer. En effet, de retour dans l’Ancienne Russie, nous naviguions en territoires connus. Les ennemis étaient, plus ou moins, des Déchus améliorés et la campagne scénarisée, même si elle proposait quelques chouettes moments comme la découverte de Felwinter, était décevante et bien trop vite expédiée. Au final on ne retient vraiment de cette extension que certaines quêtes exotiques cachées et l’introduction des Moments de Triomphes.

Après avoir très vite lâché Destiny cette année-là (sûrement en Octobre) et en ne l’ayant que très peu relancé entre temps, ce qui m’a vraiment fait replongé fut les Moments de Triomphes et leur carnet d’objectifs à remplir. La récompense de ceci ? Le droit d’acheter un t-shirt spécial avec notre gamertag inscrit sur la manche ! L’occasion était trop belle pour ne pas fêter dignement les dernières semaines de notre jeu fétiche avant l’arrivée de son successeur : Destiny 2.

Chapitre 5 : Destiny 2

Curieux destin que celui de Destiny 2. Disons-le d’emblée, il est à la fois l’un des mes jeux favoris et l’un de ceux qui j’ai le plus détestés. En effet, lors de son reveal, Destiny 2 en mettait plein les yeux. Bungie semblait crier “Je vous ai compris !”. Une 3e compétence pour toutes les classes afin que chacune puisse être à la fois offensive et support, un scénario plus présent et compréhensible que par le passé (même si le contexte de ce dernier n’avait pas convaincu les foules) et, surtout, l’arrivée du 4 contre 4 en PVP semblait présager le meilleur, un retour au source, un ultime clin d’œill vers leur autre bébé : Halo.

L’attente fut aussi excitante (et rythmée par la quête du t-shirt de l’ ge de Triomphe de Destiny 1) que le retour sur Terre fut brutal. Si la campagne était tout de même de bonne facture (bien que la magie du premier épisode se soit estompée et que le ton militariste n’était pas du meilleur goût), le jeu est très vite tombé en désuétude. En effet, le contenu end game de Destiny 2 faisait pâle figure, même à côté de Destiny 1 à son lancement. Destiny 2 proposait bien entendu plus d’activités, mais dans quel but ? Là où le premier opus permettait aux joueurs ayant battu le raid, et à eux seuls, d’atteindre le niveau de lumière maximum lors de sa première année et proposait des armes avec une vraie plus-value, Destiny 2 ne prenait pas cette peine. Seul le revolver Le coup de minuit et le fusil à pompe exotique Légende d’Acrius possédait un réel intérêt. Le reste ? Juste de quoi remplir notre collection pour se dire “je l’ai fait”. Ni plus, ni moins.

Inutile de préciser que le jeu a assez rapidement perdu en intérêt pour beaucoup de joueurs, et ce ne sont pas ses DLC honteux qui ont pu faire quoi que ce soit. Qui n’était pas désireux de rencontrer la légende Osiris ? Et s’est finalement pris un étron dans la face tel qu’on ne l’avait jamais connu depuis le lancement de la franchise ? L’histoire insipide, le traitement du personnage et la Forêt Infinie insupportable ont eu raison de bien des gardiens.

Il aura fallu bien du courage pour reprendre la manette pour se lancer dans le DLC L’Esprit Tutélaire. Sans être mauvais, celui-ci a tout de même déçu à cause de sa campagne ultra courte. Fort heureusement, il a tout de même ramené Mars et livré aux joueurs le Protocole d’Intensification comme activité de haut niveau, ainsi que, cette fois-ci, quelques armes qui valaient vraiment le coup d’être lootées. Cependant le mal était fait, et seuls les plus acharnés ont répondu à l’appel.

Comme l’année passée, Destiny proposait alors un événement saisonnier durant l’été permettant, une fois de plus, de se procurer un t-shirt célébrant la première année de Destiny 2. Malheureusement, les quêtes proposées étaient plus que laborieuses. Du farming de missions pur et dur. Autant dire qu’une fois le t-shirt sécurisé, on a rangé le jeu dans sa boîte quelques semaines en attendant la sortie de sa première extension majeure : Renégats.

Chapitre 6 : Renégats

On ne va pas se mentir, cette extension est celle du début de la rédemption pour Destiny. Me concernant, Destiny 2 avait tellement sali ce qui avait été si bien fait jusque-là que le chemin pour revenir au premier plan allait être très compliqué. Cependant, Renégats a su, de fil en aiguille, retrouver sa place de jeu principal sur ma console.

Les débuts de Renégats n’ont pas été tout roses. Si la campagne se révélait plutôt sympa même si loin d’être originale, la Cité des Rêves en a bluffés plus d’un. La majestueuse retraite des éveillés est tout simplement la meilleure zone de patrouille de Destiny 2. Entre son architecture et ses secrets, on retrouve un peu du Destiny que l’on avait perdu avec l’arrivée du second épisode. Et que dire de cette Cité quand celle-ci s’est mise à changer une fois le raid battu pour la première fois ? La corruption s’est répandue et la zone proposait alors de nouvelles activités comme les Défis Ascendants ou le Trône Brisé. Ces activités se déroulant dans le plan ascendant (le royaume des corrompus), elles, proposaient un challenge relevé pour des récompenses plutôt sympathiques.

Malheureusement ce n’est que bien plus tard que j’ai pu tester ces activités. En effet, Renégats se voulant plus exigeant et chronophage que Destiny 2, le power grinding était interminable pour moi et j’ai fini par lâcher l’affaire avant de pouvoir me frotter à la majorité des activités end game. En effet, comme bien trop souvent, j’ai laissé tombé Destiny à ce moment-là. Je n’avais ni le temps, ni l’envie de farmer encore et encore pour simplement atteindre le niveau max.

Un peu plus de 6 mois… Je n’ai pas relancé la moindre activité de Destiny pendant un peu plus de 6 mois. Je n’ai donc absolument pas joué une seule minute pendant toute la saison de l’Arsenal Sombre. C’est le trailer annonçant la saison du vagabond qui m’a remis le pied à l’étrier. Mêlant intrigue autour des Neufs laissant présager un retour au premier plan des Ténèbres et la possibilité d’obtenir le Chardon, il n’en fallait pas plus pour me faire replonger. Nous revoilà donc repartis dans la spirale infernale de Destiny, tentant tant bien que mal de rattraper mon retard sur les activités mais aussi sur le lore. Effectivement ces 6 mois d’inactivité n’avaient pas été avares en révélations. C’est donc comme des petits bonbons que j’ai avalé les vidéos du talentueux Playbox, spécialiste du lore Destiny sévissant sur Youtube.

Un Murmure de Ver par-ci, un Dernière Parole par-là, un Chardon ou encore un Tueur de Souhait… Il s’agit là d’une poignée de quêtes exotiques qu’il m’a fallu rattraper. Cette saison étant celle facilitant le power grinding, j’ai enfin pu toucher certaines activités m’étant jusque-là refusées. Il en a été de même pour la dernière saison de Destiny 2 Renégats : la saison de l’Opulence. Ramenant Calus et son Léviathan sur le devant de la scène, cette saison n’a pas été d’une extrême richesse scénaristique. En revanche, elle a été celle qui a amené la Ménagerie, une activité PVE à 6 joueurs se situant, grossièrement, entre la Prison des Vétérans et un raid. Se basant sur le principe du “watch and learn”, cette activité permet à celles et ceux qui n’ont pas de clan ou d’escouade complète de s’adonner à des activités de haut niveau incluant des mécaniques de gameplay poussées. Étant dans ce cas, j’ai vraiment apprécié la ménagerie, d’autant plus que les triomphes permettent de se dépasser pour réaliser certains exploits assez ardus plutôt que de simplement farmer.

Enfin cette ultime saison de Renégats a amené le troisième Âge de Triomphe. Et qui dit ge de Triomphe, dit t-shirt. C’est donc dans en quête de ce si précieux sésame que je me suis encore plus investi dans Destiny. Les objectifs étaient corsés pour qui ne faisait pas de raid ou de PVP compétitif. On peut donc dire que j’ai passé quelques soirées à en baver pour obtenir le Révocateur puis la Claymore de Reddrix (je n’en avais plus besoin pour le t-shirt mais ça aurait été dommage de ne pas profiter de mon farm intensif de PVP sur cette saison pour réinitialiser, enfin, 5 fois le rang de Courage en une seule saison). À l’heure où ces lignes sont écrites, j’attends que ce fameux t-shirt me soit livré, en attendant la prochaine extension.

Chapitre 7 : Et maintenant ?

La prochaine extension de Destiny 2, Shadowkeep (ou le Bastion des Ombres en français), semble marquer un tournant pour la franchise et son studio. Pour Bungie, c’est tout simplement la première extension délivrée en totale autonomie après s’être séparé d’Activision en début d’année. Pour le jeu, on s’oriente davantage vers une expérience plus personnalisable que jamais. En effet, le jeu s’affranchira de certaines contraintes comme les mods d’armures et d’armes consommables, proposera une sorte de battlepass (gratuit et premium) pour déverrouiller des récompenses en tout temps quelque soit notre façon de jouer ou encore une narration plus poussée à l’instar de ce que propose un Fortnite dans sa transition entre les saisons. Destiny 2 semble donc s’orienter, comme le souligne Bungie, vers un Action MMO prévu pour durer encore 5 ans et voulant répondre, avant tout, aux souhaits de sa fan base. Sur le papier, le programme est très alléchant mais l’histoire nous a appris à toujours nous méfier, surtout avec Destiny.

Concernant le scénario, Shadowkeep nous fait revenir sur la Lune et semble remettre les Ténèbres au premier plan. Certaines séquences de Renégats teasaient une arrivée de Savathûn, la sœur d’Oryx ? Shadowkeep semble le confirmer. Pour le coup, on a hâte de s’y plonger pour enfin voir ce qui se trame et pour enfin, peut-être, faire avancer le Schmilblick qu’est l’univers de Destiny. Au bout de 5 ans, on aimerait bien y voir un peu plus clair concernant ce que l’on doit affronter. Qu’est-ce que peuvent être bien être les Ténèbres ?

Il n’en reste pas moins que, malgré son univers tortueux et opaque, Destiny est un jeu comme on en fait peu. Capable de délivrer des moments d’extrême félicité comme d’intense frustration, on y revient encore et toujours. Comme si le contenu et la fibre nostalgique des premières heures ne suffisaient pas, on a ici affaire à un monstre social. Le genre de phénomènes pouvant animer des discussions pendant des heures, juste en se ressassant les moments de gloire passés, les accomplissements présents ou les perspectives futures. C’est un peu tout ça Destiny, et quoi qu’on en dise, il est entré dans bon nombre de vies de joueurs.

Pour finir, une vidéo récapitulative de la première année du jeu. Nostalgie garantie !
Destiny

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Destiny

PEGI 16

Genre : FPS

Editeur : Activision

Développeur : Bungie

Date de sortie : 09/09/2014

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4

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14 reactions

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Slappyslap

24 sep 2019 @ 17:53

@Rhaganazielle

Ce n’est pas tellement ce que l’on me propose pour combien je paye mais plutôt « est ce qu’on veut me faire passer un bon moment ou juste mon argent ? »

Niveau monétisation Destiny coche toutes les cases (sauf celle des lootboxes) (sauf si changement que j’ai oublié)

Sinon DLC, Season Pass, Microtransactions, Monnaie premium, Battlepass et j’en passe tout est là. Je voulais bien croire que ça vienne d’actipognon mais j’ai l’impression que supprimer tout ça n’est pas non plus la priorité Bungie :’-))

Bref je ne ferme pas la porte et j’espère que ce jeu saura me faire revenir. Pour le moment je passe mon tour, beaucoup d’autres jeux sont et vont sortir !

ch4rlSF

24 sep 2019 @ 19:06

Destiny... un jeu au départ prometteur mais il a un développement historique relativement ambitieux et triste... triste parce que la première mouture de son histoire était génial (la photo ou l’on voit un gardien assis, adossé à un mur le casque couvert de sang était à la base raspoutine). Génial donc, mais sur papier uniquement. Les producteurs étaient divisés par les cinématiques proposées. Autre chose, lors du développement sur machine, les développeurs avaient des machines à la ramasses... obligé d’attendre 8h de chargement pour ajouter un correctif Bénin.

Mais ça n’excuse pas tout... car les dlc sortis quelques mois après devaient être inclus dans le jeu final. Et ce qui fut triste était de passer à la caisse pour 8h de jeu. Destiny premier du nom fut haché et rendait l’histoire encore plus incompréhensible (comme les grimoires). Activision amena sa pompe à fric... certes mais quand on aime, on ne compte pas...

Destiny 2 rehaussa le niveau. Une vraie histoire. Mais loin de répondre à nos attente des questions sur le premier. On remet du raspoutine, du oryx, du VIP quoi.

Personnellement, j’adore ce jeu. J’y joue très peu mais quand je retourne dessus, j’y reste des plombes.

Je comprends que certains d’entre vous, qui n’ont peut-être pas testé puissent être critique voir divisés vis à vis du jeu car c’est bien le point de départ de destiny, un jeu qui, déjà au développement scénaristique, divisait le personnel.

Mephisto7fr7

24 sep 2019 @ 19:25

Le premier n’était pas parfait mais j’y ai passé énormément de temps. Peut être un des jeux les plus rentables en durée de vie chez moi. Et que dire des soirées passées sur les raids avec des explorations et des combats épiques. Les raids c’est vraiment ce qui fait l’esprit de destiny. Le deuxième opus lui n’a pas apporté le progrès que l’on aurait pu espérer, il a même été une régression à mes yeux. Le potentiel de cette franchise est extraordinaire, niveau Star Wars a mes yeux..... mais cela reste hypothétique tant que le studio ne tiendra pas les promesses qu’ils ont vendu aux joueurs lors de la présentation de la franchise. J’ai l’espoir que bungie aura la liberté nécessaire dorénavant pour réorienter le jeu dans le bon sens. Microsoft serait bien inspiré d’en faire une exclusivité.

Cpt Haddock

24 sep 2019 @ 19:57

@Rhaganazielle : oui suis un français expatrié au Québec ! Add moi, mon GT est CYRIUS 39

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