Alors que Forza Motorsport 4 s’est confortablement installé dans le fauteuil de meilleure simulation automobile sur consoles, l’annonce de ce Forza Horizon a créé une forte attente et nourrit bien des fantasmes. Et il y avait de quoi ! On se voyait déjà bénéficier de la précision de la conduite de la saga dans un monde ouvert où on ferait ce qu’on voudrait. Puis les doutes sont arrivés. Comment une console de cette génération pourrait gérer à la fois un niveau graphique élevé, une animation parfaite et un univers ouvert ? C’est l’heure du verdict, avec un jeu qui n’est pas forcément celui qu’on attendait.
Coucou DiRT 2
On commence le jeu en arrivant à toute allure dans le Colorado. Il ne faut pas traîner, il n’y a plus beaucoup de places disponibles pour participer au festival Horizon, et vous voulez absolument en être. Et pour cause : les plus grands pilotes du monde sont là, prêts à en découdre. Au volant de votre petite Volkswagen, vous êtes persuadé que vous pourrez être celui qui montera sur la plus haute marche du podium.
Bon, même s’il y a une vague tentative pour scénariser la progression dans le jeu, autant dire qu’elle n’est qu’un prétexte et que l’histoire se résume à quelques cinématiques très ponctuelles quand vous passerez d’une série de courses à une autre. Ce n’est rien d’autre que l’occasion de croiser l’organisatrice qu’on devine vaguement amourachée par notre petite gueule d’amour. Difficile pourtant de critiquer ce point, car l’air de rien, cela donne un certain lien à l’ensemble qui nous change du banal et triste enchainement habituel des courses. Cela permet également d’installer une vraie ambiance de festival très réussie : il y a des stands partout, des gens qui dansent, de la musique, des stations de radio qui ne parlent que de bagnoles…On s’y croirait vraiment. Que ce soit par les commentaires après les courses ou bien avec les stands, on pense forcément un peu à Colin McRae : DiRT 2, mais peu importe, puisque cette atmosphère festive participe réellement à donner du peps à l’ensemble. Les épreuves sont très variées, avec des courses sur circuits, bien entendu, mais aussi des courses de rue au milieu de la circulation, des courses par étapes, des affrontements en 1 contre 1, ou encore des épreuves improbables où l’on affrontera un avion ou des montgolfières ! Si on ajoute que les pistes alternent le bitume et la terre, les longues lignes droites où les courbes rapides, on arrive à une palette étendue qui permet de ne jamais avoir la sensation de faire toujours la même chose. La qualité des tracés étant évidente, et les circuits et parcours étant très nombreux, c’est un véritable point fort du jeu. En général, dans les jeux de voitures on connait assez vite les circuits, et ce n’est pas demain la veille que ce sera le cas pour ce Forza Horizon.
Comme si cela ne suffisait pas, les options sont multiples sur la carte, laissant le joueur libre de participer à des épreuves pour rendre gratuits les voyages instantanés d’un point à un autre ou de battre des records de vitesse en passant devant les très nombreux radars disséminés un peu partout. Vous en voulez encore ? On pourra également défier à tout moment les autres concurrents qu’on croise (concurrents virtuels, pas de vrais joueurs…nous y reviendrons plus loin), chercher des voitures bien cachées, dégommer des panneaux qui permettent de bénéficier de réductions au garage, ou bien juste s’appliquer à réaliser ce que les sponsors attendent d’un vrai pilote.