Vous souvenez-vous de l’annonce de Battleborn ce mois de juillet 2014 ? Alors que beaucoup attendaient avidement l’annonce d’un nouveau Borderlands, Gearbox nous gratifiait d’une nouvelle licence du genre MOBA, à une époque où tout le monde s’y essayait.
Nous connaissons tous la suite, le jeu n’a pas su trouver son public et malgré un changement de modèle économique a fini par tomber dans les oubliettes de l’histoire du jeu vidéo. S’il parait tentant de qualifier cette mauvaise expérience de perte de temps et d’argent pour Gearbox, le studio voit les choses différemment. Selon Scott Kester, directeur artistique sur Borderlands 3, l’équipe avait besoin d’un break après les deux premiers épisodes de la série. Ayant lui aussi œuvré sur ces deux opus, il explique au site métro lors d’une interview qu’ils étaient fatigués et qu’enchaîner sur un troisième épisode n’aurait pas abouti à un résultat satisfaisant.
Alors nous avons fait Borderlands 1 et 2 quasiment l’un derrière l’autre. J’étais sur les deux jeux et nous étions fatigués. Et nous étions comme : « devrions-nous en faire un autre ? ». Et nous n’en avions pas envie, nous avions besoin d’une pause. Parce que si nous n’avions pas eu de pause, je pense que nous n’aurions pas fait quelque chose d’aussi bon.
Gearbox annonce Borderlands 3 comme leur jeu le plus ambitieux jamais réalisé, et comme le plus gros, dans tous les sens du terme. Faire cette pause en développant Battleborn leur a permis de prendre du recul avec la franchise, et d’y revenir avec un regard différent. Le studio a pris son temps, plus de 4 ans, pour accoucher de cette dernière itération de la franchise, son développement ayant démarré tout juste avant le lancement de Battleborn. Le moins que l’on puisse dire, c’est que 2K semble avoir les moyens des ambitions de Gearbox, au vu de la taille du stand consacré à Borderlands à l’E3, juste énorme.
En attendant sa sortie dans deux mois et demi, vous pouvez toujours relire notre preview ou revoir nos impressions de l’E3 :