L’E3 ce n’est pas que des jeux ultra attendus du grand public et des blockbusters à budgets indécents, c’est aussi l’occasion pour les éditeurs de mettre en avant des projets plus originaux, possédant parfois beaucoup de charme. C’est le cas de Bee Simulator, du studio Varsav, qui faisait partie des 11 jeux présentés par BigBen cette année. Il s’agit comme son nom l’indique d’un « simulateur d’abeilles », et nous avons eu l’occasion de l’essayer.
To Bee or not to Bee
Selon le studio, il s’agit en fait d’un jeu arcade s’inspirant de la vie réelle des abeilles, et créé pour sensibiliser sur la protection de cette espèce. Leur volonté a été de s’approcher le plus possible du quotidien d’une ruche, mais en le rendant amusant à vivre manette en main. Par exemple, la récolte de pollen représente près de 90% de la vie d’une abeille. Si cette activité est centrale dans Bee Simulator, elle a été simplifiée dans son mécanisme et diminuée en termes de temps par rapport aux autres activités proposées.
Après une rapide présentation orale nous expliquant la genèse du jeu ainsi que la participation de grands noms comme l’un des compositeurs de The Witcher 3 : Wild Hunt, vient le temps de se faire un avis manette en main. La séquence qui nous était proposée mettait en avant le vol, la récolte de pollen et le système de combat du jeu. Seule une petite portion de la carte était accessible. Dans sa version finale, nous aurons droit à une carte de 12Km2, ce qui est non négligeable quand on sait qu’une abeille mesure en moyenne 2,5cm ! Le jeu prend place en plein Central Park, nous laissant profiter d’une faune et d’une flore assez riches, avec les gratte-ciels de Manhattan pour horizon.
Let it Bee
Le jeu est assez sympa visuellement, c’est très coloré, et relativement agréable à regarder sans pour autant nous en mettre plein la vue. Quand on sait que seulement dix personnes ont travaillé sur l’aspect visuel du jeu, le résultat semble plus que propre.
Côté gameplay, la prise en main est assez simple, le joystick gauche pour la direction, les bumpers pour l’altitude, et la gâchette droite pour accélérer. La récolte du pollen se fait elle en passant dans des cercles de couleurs.
Vient un affrontement, et là aussi les mécaniques sont assez simples. Tout se fait à l’aide d’une direction via le joystick gauche et la touche A. Il faut à la fois éviter les coups de l’adversaire et porter les siens. Un bon timing permet de contrer, et il est aussi possible d’assommer temporairement son opposant. Je dois avouer que je n’ai pas vraiment pris de plaisir sur cette phase de gameplay, celle-ci manquant clairement de dynamisme.
Après 20 mn manette en main, mes impressions sont mitigées. D’un côté sa présentation n’est pas dénuée de charme et sa portée pédagogique est attrayante, mais de l’autre je me demande si le contenu proposé sera suffisant pour nous maintenir sur ses 8h de durée de vie en solo. Quand je demande à mon interlocuteur si les mécaniques de vol évoluent au fil de la progression dans l’histoire, celui-ci m’indique que non.
Cependant, le solo proposera des éléments de RPG, comme 6 classes d’abeilles, des quêtes principales et secondaires. En plus du vol et du combat, il y aura aussi des phases de danse des abeilles.
Le jeu cible aussi bien les enfants que les adultes, et proposera en ce sens deux modes de difficulté pour que chacun s’y retrouve. En plus de la campagne sera proposé un mode de vol libre, et du multijoueur en coopération ou non, qui proposera d’autres cartes que celle de la partie solo. Espérons que la version finale tienne ses promesses de bons moments à partager en famille.
