Le site SuperData a posté trois diapos sur les chiffres du Battle Royale. On y apprend quelques trucs assez intéressants sur ce tout nouveau phénomène.
On y apprend notamment que le Battle Royale est devenu incontournable, presque obligatoire pour les éditeurs en l’espace d’un an (+625% de recettes entre 2017 et 2018). La décision d’Activision de troquer le solo de Black Ops 4 contre un mode Battle Royale ne pose donc plus de question !
Le mobile a également sa carte à jouer sur ce marché puisqu’il a apporté 29% de recettes supplémentaires en 2018 ; donc rien qu’en l’espace de 6 mois. C’est tout simplement énorme. Fortnite et PUBG sur mobile auraient rapporté 65 millions de dollars à eux deux sur une fanbase essentiellement jeune et ayant principalement évolué sur cet écosystème mobile.
Le site précise également que le genre ne se limite pas aux FPS et peut tout à fait être porté sur d’autres styles de jeux tels que le MOBA. Dota 2 et Battlerite auraient effectivement introduit un mode Battle Royale. Autre précision importante, 36% des jeux qui étaient joués avant l’apparition du genre étaient des shooters. Une statistique qui permet, en partie, d’expliquer le succès (l’explosion ?) des deux frères ennemis, Fortnite et PUBG.
SuperData explique aussi que le Battle Royale ne se contente pas de monopoliser Twitch, mais qu’il est en plus capable de s’alimenter en nouveaux viewers plutôt que d’en “voler” à d’autres styles de jeu. Les audiences de League of Legends, CS : GO, Hearthstone et Overwatch sont effectivement restés à un chiffre stable de 54 millions de viewers alors que Fortnite et PUBG étaient en plein essor jusqu’à atteindre 42 millions de viewers. C’est tout simplement vertigineux.
Enfin, on apprend que les jeux aux audiences plus jeunes tels que Minecraft, souffriraient de l’explosion du Battle Royale. 57% à 66% des joueurs y passeraient désormais moins de temps selon les tranches d’âge.
Maintenant, reste à savoir si le Battle Royale ne sera finalement qu’une étoile filante ou, bien au contraire, s’il est ici pour rester et s’inscrire dans le paysage vidéoludique sur le long terme.
On a pas fini d’en bouffer.
