Il y a des jeux qui accrochent le regard au premier coup d’œil et Forest of Liars en fait partie. Le jeu est créé par le studio Umeshu Lovers, fondé par Sylvain Sarrailh et Arnaud Mollé, deux Toulousains souhaitant créer un jeu basé sur la narration, les dialogues et rencontres.
[Mise à Jour 30/04] Deux semaines après cette première actualité, le studio a donc lancé sur projet sur Kickstarter comme prévu. Les développeurs souhaitent sortir le jeu sur PC et MAC, mais aussi sur Xbox One, PS4 et Switch quelque part entre fin 2019 et début 2020.
Couleurs chaudes et nuances de vert sont au programme pour une patte graphique qui rappelle les plus beaux jeux 2D qu’on ait pu voir ces dernières années comme Ori and the Blind Forest. La forêt est inspirée de l’environnement des artistes, c’est à dire du sud de la France, mais ne sera pas de toute repos pour autant puisque la femme que l’on incarne devra la traverser, et rencontrera une quarantaine de personnages pour avancer.
Les jeux vidéo à succès exploitent très peu l’univers de la foret et le thème de la balade, c’est ce qu’on a souhaité mettre en avant. Un compagnon peut très bien se repérer mais être menteur donc il faut analyser cela et s’adapter. J’ai choisi d’exploiter les couleurs chaudes et j’ai essayé de lui donner un aspect mystérieux. Je veux que les joueurs puissent s’imaginer partout dans le monde donc j’ai des influences diverses.
La particularité du jeu, c’est que Sylvain Sarrailh le directeur créatif du studio qui l’explique : « l’histoire est la même mais on utilise la technique de l’aléatoire pour que les différents compagnons et les intrigues arrivent dans un ordre différent pour chaque partie. Le joueur peut, par exemple, rencontrer un compagnon très bon pour la chasse, mais qui ronfle la nuit et l’empêche de dormir et lui fait donc perdre de l’énergie ».
La sortie de Forest of Liars est prévue pour 2019 sur consoles, PC et Mac et alors que le jeu est pour l’instant financé sur les fonds propres des développeurs, il est prévu de rencontrer les banques et éditeurs pour discuter de l’avenir du titre même si une campagne de financement participatif est également envisagée. On leur souhaite bonne chance !
