Call of Duty Modern Warfare 2 est le deuxième épisode de la série qui se passe, comme son nom l’indique, dans une époque moderne. Infinity Ward, créateur de la série, reprend ici le flambeau après l’incroyable Modern Warfare qui avait surpris tout le monde il y a deux ans et forcément, on attendait énormément de ce nouvel épisode de la série. Est-ce que ce Modern Warfare 2 parviendra à faire encore mieux que son prédécesseur ? Réponse ci-dessous.
Dans le feu de l’action
Le ton est donné dès les premières minutes de jeu. Après une introduction rapide qui nous indique qu’il faudra encore éliminer une menace mondiale, on entre dans le feu de l’action et ça ne rigole pas. Chacun le sait, la force de la série réside dans sa mise en scène. Et ce Modern Warefare 2 ne déroge pas à la règle et nous en met une nouvelle fois plein les yeux et les oreilles, et ce pendant la petite dizaine d’heures qu’il faudra pour en venir à bout.
Commençons par les choses qui fâchent, le jeu est très court et se termine en 5/6 heures, 8 ou 9 maxi avec le mode de difficulté le plus élevé. De ce côté là donc, pas de changement par rapport à ce qu’on connaissait et le mode vétéran (le plus haut niveau de difficulté) semble même plus facile que celui du premier.
Pas de changement non plus au niveau du rythme mais ça, c’est une sacrée bonne nouvelle. C’est très simple, on commence une partie et on n’a jamais envie d’arrêter tant le jeu est diversifié, bien pensé et addictif. Il n’y a aucun doute, Infinity Ward reste le maitre du FPS scripté en termes d’action. On incarnera à tour de rôle deux personnages pour découvrir l’intrigue de ce nouvel opus : James Ramirez et Gary « Roach » Sanderson. Tous les deux se retrouveront dans des endroits aussi divers que propices à toutes sortes de missions spéciales et on en prend clairement plein la tronche pendant tout le jeu. De Rio à une plate-forme pétrolière en passant par des courses en moto-neige ou de l’infiltration en plein blizzard, le dépaysement est total, l’action omniprésente et les scènes hollywoodiennes s’enchainent à un rythme hallucinant. A tel point qu’on a quand même envie de recommencer certaines missions bien sympathiques dès la fin du jeu mais qui resteront exactement les mêmes, pratiquement à l’explosion près.
En effet, qui dit Call of Duty dit scripts et même si dans cet épisode, les ennemis n’apparaissent plus à l’infini sans qu’on ait franchi un certain endroit sur la carte (ce qui est vraiment plaisant), toutes les missions suivent un déroulement préétabli et les mêmes moments forts reviendront toujours. Ca aurait pu être un handicap mais c’est au contraire une force car sans tous ces scripts, les missions proposées seraient bien plus fades.