Test - Mass Effect Andromeda

«Je rêvais d’un autre monde...» , - 16 réaction(s)

Cinq ans. Cela fait 5 ans que nous avons quitté le Commandant Shepard et sa quête pour la survie de la civilisation dans la Voie Lactée. Même si son épilogue contrasté a été de nombreuses fois remis en cause, il n’en reste pas moins la conclusion d’une aventure épique. Lassé des problèmes si commun de notre bonne vieille galaxie, c’est maintenant vers Andromède que le vaisseau Mass Effect fait route. Après des années d’attente, la passion des fans, avec tous les excès qu’elle implique, a été mise à rude épreuve. Entre crainte et excitation, ce voyage vers Andromède n’a pas été avare en rebondissements. Entrée du carnet de bord : “Le verdict”.

La fin du voyage, ou juste le début

Et il est où mon mode photo ?

Pour replacer Mass Effect Andromeda dans la timeline de l’univers de la série, le jeu prend ses marques 633 longues années après les événements de Mass Effect 3. Autant dire que le sommeil cryogénique a été long et que le réveil a dû être brutal lorsque le vaisseau humain, l’Hypérion, a été stoppé net par une présence extérieure lors de l’approche du monde habitable qui était censé être destiné aux humains dans le secteur Héléus de la galaxie d’Andromède. Le rôle de l’Andromeda Initiative étant de trouver de nouveaux mondes habitables dans la galaxie d’Andromède, imaginez le choc lorsqu’on apprend, après un aller-simple de 634 ans, que les mondes censés être viables pour accueillir nos peuples sont en fait plus qu’inhospitaliers. Le choc est rude et c’est un peu le propos de l’introduction du jeu qui se révèle, comme d’habitude dans la série, plutôt linéaire et en deçà du reste du jeu.

Si ça c’est pas de la chambre 5 étoiles...

Si l’introduction, bien que mettant dans l’ambiance et expliquant clairement les enjeux du titre, invite au plus grand des scepticismes, la suite du titre se rattrape de bien belle manière. Contrairement à la trilogie originale, le jeu mise maintenant toute son expérience sur des planètes ouvertes. Ne nous mentons pas, ces dernières nous offrent tout au long du jeu quelques panoramas à couper le souffle et, bien que conscient de cette force, Bioware n’a pas jugé bon d’intégrer un mode photo au jeu. Loin de moi l’idée de vouloir jouer le rabat-joie de service, mais Mass Effect Andromeda possède un tel potentiel de background-maker qu’il est complètement improbable de voir cette feature briller par son absence.

Nomad vs. Mako

Le Tempest est très luxueux et spacieux. On s’y sent moins à l’étroit que dans le Normandy

Jouer les touristes sur des planètes voulant vous tuer est une chose, les rendre habitables en est une autre. Telle est la mission d’un pionnier de l’Initiative. Pour ce faire, il faudra explorer les planètes en question et y accomplir différentes quêtes au sein d’un monde ouvert complètement nouveau pour la série. Inutile de se mentir, on a tous craint le syndrome du monde ouvert grand et vide où il faut une éternité pour rejoindre un endroit inintéressant. Fort heureusement, il s’agit là d’une bonne surprise. Les mondes de Mass Effect Andromeda sont très agréables à parcourir notamment grâce au Nomad, l’héritier de l’unique Mako. Contrairement à son éclopé de prédécesseur, le Nomad est un régal à piloter. Dôté de deux modes de conduite (plus ou moins un pour le plat et un pour l’escalade), l’engin motorisé avale les obstacles avec une facilité déconcertante. Comme si cela ne suffisait pas, notre nouveau meilleur ami possède un système d’upgrade permettant d’encore améliorer ses performances. Définitivement une bonne trouvaille.

Le Nomad est infiniment plus agréable à conduire que le Mako en son temps

Le retour d’un véhicule taillé pour l’exploration dans la série nous renvoie directement à l’époque de Mass Effect premier du nom dans lequel les planètes possédaient des conditions climatiques difficiles. C’est aussi le cas ici. Températures extrêmes, radiations ou toxicité de l’environnement, les conditions défavorables ne manquent pas. Malheureusement, nous ne sommes pas dans Zelda Breath of the Wild et il ne convient pas d’adapter sa tenue à l’environnement. Il est juste nécessaire de surveiller les systèmes de survie de l’armure pour ne pas trépasser.

Des combats qui envoient

Mal de crâne dans 3... 2... 1...

Au contraire du premier jeu de la série justement, les combats sont ici infiniment plus dynamiques. Lorgnant du côté d’un Halo 5, ceux-ci sortent du traditionnel cover shooter en optant pour un système de propulseur dorsal permettant mille-et-une esquives et sauts. Le level design a ainsi gagné en verticalité et n’est plus une succession de blocs de couverture grossiers datant de la décennie dernière. Malheureusement, il est désormais impossible de donner des ordres à nos coéquipiers ou de changer leurs armes à l’aide d’une pause active comme cela a toujours été le cas. Non, ces derniers gèrent leurs attaques et pouvoirs à leur guise. Alors oui, il est toujours possible de donner des ordres de placement et de cible prioritaire mais ça s’arrête là. Il est fini le temps des combos biotiques et technologiques savamment orchestrés grâce aux mélanges des compétences des uns et des autres.

L’arbre de compétence de nos partenaires est bien moins fourni que celui de Ryder

C’est désormais seul qu’il faut composer ces combos. Il est nécessaire, tout d’abord, de bien choisir ses pouvoirs car la limite est de trois capacités par profil. Si on est sympa, on peut multiplier ça par les 4 profils disponibles en combat mais ça ne compte pas vraiment puisque ces derniers doivent recharger les pouvoirs avant d’être disponibles. Raté pour les combos donc. En revanche, l’absence de classes prédéfinies offre un nombre incalculable de possibilités au joueur. En effet, si l’arbre de compétences avait fondu avec Mass Effect 2 et 3, on se retrouve ici avec une infinité de pouvoirs et passifs. Je n’ai personnellement pas pu tous les essayer en 60 heures de jeu et 48 niveaux. Il y a donc de quoi faire dans l’optique d’un new game +, toujours d’actualité, si l’on veut renouveler l’expérience en tentant une approche différente grâce aux nombreuses capacités de Ryder.

Ça c’est de la grosse bestiole !

Il faut dire que ce ne sont pas les décisions importantes qui font de ce Mass Effect un titre à faire et à refaire pour voir les effets apportés par l’une ou l’autre solution. Ici, je ne vois que deux dilemmes pouvant se répercuter sur la suite du jeu (et encore, sûrement en cinématique). Le reste des choix mis en place par un tout nouveau système de dialogues moins manichéen. Dans les faits, les dialogues sont bien plus naturels et plus nuancés puisque l’on choisit une réponse en fonction du ton de celle voulue (détendu, logique, sentimental ou sérieux) ce qui influe sur l’image que les autres ont de vous comme l’avait fait Star Wars The Old Republic. Cela permet d’abord de se créer une véritable identité sans se retrouver sous la menace de la sacro-sainte barre de réputation.

Que des numéros 10 dans ma team

Le système de profil permet de passer d’une présélection de pouvoir à une autre en plein combat

Puisqu’on est dans les dialogues, comment ne pas parler des fameuses animations faciales tant décriées sur les réseaux sociaux à grands coups de gif comme un certain Assassin’s Creed Unity à l’époque. Pour faire court, les animations faciales ne sont pas à la hauteur, c’est vrai. En revanche, on remarque très vite que les deux protagonistes principaux connaissent des fortunes diverses. J’ai personnellement opté pour Sara Ryder en premier lieu mais je n’ai honnêtement pas pu tenir plus d’une heure avant d’effacer ma sauvegarde et de recommencer avec Scott. Entre la modélisation et les animations, rien n’est à sauver sur ce personnage. Quand on en est au point où un moment triste se traduit par un large sourir niait, il vaut mieux chercher une autre alternative et si jouer un personnage féminin est vraiment votre choix numéro 1, il faut savoir que les animations sont beaucoup plus naturelles et agréables avec les personnages créés de toutes pièces (les modèles asiatiques étant particulièrement réussis).

Concernant les personnages secondaires, les aliens ne posent aucun problème en termes d’animations ou de modélisation. Forcément plus habitué aux visages humain, les détails nous sautent beaucoup plus aux yeux les concernant. En dehors de “Papa Ryder”, Cora et Liam, les autres personnages sont créés avec l’éditeur et peuvent avoir des looks pour le moins grotesques mais restent globalement dans la moyenne de la série, mais sans réelles améliorations depuis Mass Effect 3.

S’il est vraiment plaisant de faire connaissance avec le nouvel équipage, nos anciens coéquipiers ont sans doute placé la barre trop haut pour les nouveaux venus
Et bien, pour un premier rendez-vous, tout est allé très vite

Pour revenir à nos coéquipiers, sans atteindre les bas fonds de la médiocrité d’un James Vega (par exemple), l’équipage du Tempest a du mal à se hisser à la hauteur d’un Garrus Vakarian, Liara T’Soni, Tali’Zorah, Miranda Lawson ou autre Wrex. Pas que les nouveaux venus soit inintéressants, au contraire, ils possèdent un vrai background qu’il n’appartient qu’au joueur de découvrir au gré des différentes conversations, encore faut-il le vouloir. Il n’est pas ici question que de charisme pur et simple car, dans le fond, s’il est vraiment plaisant de faire connaissance avec le nouvel équipage, nos anciens coéquipiers ont sans doute placé la barre trop haut pour les nouveaux venus.

Scan Effet... Non en fait, c’est vraiment très sympa

Les relations que l’on entretient avec chacun d’entre eux peuvent d’ailleurs donner lieu à certains dialogues cocasses, notamment lors des trajets en Nomad. Entre questions curieuses et conversations de chipies s’envoyant pique sur pique, notamment Peebee et Cora qui possèdent des personnalités complètement opposées. Dommage que ces trajets, comme les autres phases de jeu, souffrent de chutes de framerate assez grossières par moments. Plus regrettable encore, certaines portes ont dû mal à s’ouvrir, certaines conversations mettent un peu de temps à se déclencher, certains PNJ prennent énormément de temps à apparaître sur le Nexus.

Un gros manque de race

Qui veut une côtelette de Rylkor bien cuite ?

Comment parler de ce Mass Effect Andromeda sans parler de son scénario ? Moins militariste et épique que ce que l’on a pu connaître de la série, le récit se veut, de prime abord, basé sur la découverte. Dès les premières minutes de jeu, il se dégage d’ailleurs un étrange parfum d’ambiance scientifique, de la vraie exploration spatiale. Il ne faut cependant pas se leurrer car les ennemis, les Kerts, ne tardent pas à se montrer et il est donc nécessaire d’en découdre. Sans entrer dans les détails des motivations des Kerts, qu’il est préférable de découvrir soi-même, celles-ci, en plus de ne pas être originales, font directement du copier/coller d’autres jeux en changeant quelques détails tel un élève peu scrupuleux manquant cruellement d’inspiration. Le mimétisme est parfois tellement prononcé que même la mission en cours est copiée du titre ayant servi de modèle. Si notre opposition avec les Kerts se laisse suivre sans problème, bien que l’ouverture des mondes rende la narration moins intense que par le passé, ce sentiment de “déjà vu” et “déjà joué” où les questions restées sans réponses sonnent comme des fausses notes dans un univers pourtant bien agréable.

Ils ont même leur propre variante de Sudoku en Andromède !

Comme à son habitude, et même s’il s’agit du premier vrai jeu en solo de Bioware Montréal, il y a eu un vrai soin apporté à l’univers. Que ce soit au travers de conversations, de missions secondaires ou même du scanner, nous permettant d’en apprendre plus sur tout ce qu’on trouve, l’encyclopédie Mass Effect ne fait encore que s’enrichir. Certaines révélations sont d’ailleurs tellement lourdes de sens qu’il est difficilement compréhensible qu’elles ne soient disponibles que via des missions annexes. Il est d’ailleurs assez difficile de faire le tri parmis ces dernières tant elles sont nombreuses. D’une vingtaine d’heures pour terminer le jeu en ligne droite, il en faut minimum le triple pour s’approcher des 100%.

Il y a donc beaucoup de choses à voir et à faire dans ce Mass Effect Andromeda, en revanche, pourquoi donc seule cinq races (Humains, Asaris, Turiens, Galariens et Krogans) ont fait le voyage depuis la Voie Lactée ? Où sont donc passés les Quariens, les Volus, les Elcors, les Hanaris ou encore les Drells ? Même avec l’arrivée des Angaras, le Nexus souffre d’un cruel manque de diversité pour le puriste que je suis.

Alerte de Tempest

Si le Nexus fait office de remplaçant de la Citadelle, en plus des autres villes à explorer, le Normandy trouve son héritier avec le Tempest. Plus moderne et plus grand, il ne serait guère étonnant s’il arrivait à déloger le Normandy dans le coeur de certains fans. Il y a d’ailleurs une tonne de choses à faire dans le Tempest. Pour commencer, Mass Effect Andromeda offre un système de craft très plaisant permettant de découvrir de nouvelles armes et armures mais aussi d’améliorer celles déjà présentes.

Comme dans Mass Effect 3, les caisses de ravitaillements sont de la partie

Ensuite, Bioware nous avait promis que le solo et le multijoueur ne feraient qu’un et qu’on passerait de l’un à l’autre de manière presque invisible. Il faut savoir qu’il est bien possible d’accéder au multijoueur depuis le Tempest ou depuis le Nexus depuis la console des Opérations APEX. Ces dernières sont similaires à ce qu’on pouvait trouver dans Assassin’s Creed Brotherhood, c’est à dire des missions à faire exécuter par des escouades que l’on recrute. Ces missions permettent de récolter ressources et des points de recherche utiles pour le craft, des crédits ou encore des armes et équipements.

En revanche, si vous êtes un adepte du mode multijoueur de Mass Effect 3, il est possible de remplir certaines de ces missions soi-même. Ce mode multijoueur consiste en une succession de 7 vagues (au contraire de 10 par le passé), incluant ou non des objectifs, à remplir en coopération avec 3 autres joueurs. Les différentes classes et armes sont toujours à débloquer via des caisses de ravitaillement. La différence avec le mode multijoueur de Mass Effect 3 ? Tout simplement les excellents nouveaux gunfights et les 7 vagues au lieu 10 qui raccourcissent les parties pour encore plus d’intensité.

Bilan

On a aimé :
  • L’univers toujours aussi riche
  • Les combats très dynamiques
  • L’exploration au centre du jeu
  • Les personnages secondaires plus intéressants que prévu
  • Le Nomad et le Tempest au top
  • Le système de craft
  • Le multijoueur encore plus plaisant
  • Du contenu à la pelle
On n’a pas aimé :
  • Où sont donc les autres espèces ?
  • Pas mal de soucis techniques
  • Certaines parties de scénario complètement copiées/collées d’un autre jeu
  • Plus de pause active pour les équipiers en combat
  • La Sara Ryder d’origine… juste ratée
  • Pas de mode photo
Oui mais…

Même si j’ai beaucoup apprécié mon séjour dans la galaxie d’Andromède, Mass Effect Andromeda souffre quand même beaucoup de points noirs assez gênants. Oui, l’univers est toujours aussi riche et plaisant mais le scénario est pénalisé par un gros manque d’originalité par moments et il manque la moitié des races conciliennes. Oui, le jeu est parfois extrêmement beau, mais il souffre de trop de problèmes techniques. Oui, le nouveau système de dialogues est convaincant, mais on a du mal à percevoir l’impact de nos choix. Oui, les combats sont excellents, mais où est donc passée la gestion des équipiers avec la pause active ? Bref, vous l’aurez sûrement compris, ce Mass Effect est un vrai bon jeu mais il manque certains éléments qui ont fait la force de la trilogie originale pour se hisser à la hauteur de cette dernière. Ce n’est pas avec Andromeda que les sceptiques vont renouer avec la série.

Accueil > Tests > Tests Xbox One

Mass Effect Andromeda

PEGI 0

Genre : Action RPG

Editeur : Electronic Arts

Développeur : Bioware

Date de sortie : 23/03/2017

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows

16 reactions

avatar

bangy78

05 avr 2017 @ 18:51

Moi aussi c’est un coup de cœur, dommage de ne pas attendre la maj qui arrive, cela aurait été cool pour le test

Xcéces

05 avr 2017 @ 19:18

Concernant les autres races, il est dit je ne sais plus ou ni quand dans l’histoire que ces dernières sont toutes dans une autre arche... si j’ai bien compris hein. :o) Futur DLC ?

annihilplus

05 avr 2017 @ 19:48

Merci pour ce test.

avatar

neuf72 boy

05 avr 2017 @ 19:50

Pour avoir joué quelques heures le jeu est pas mal techniquement pas parfait vu qu ils ont fait patch pour demain les personnages manque le petit truc mais encore une fois je n ai que quelques heures a mon actif enfin bref les devs ont dit qu il n y aurait aucun rappel a trilogie ce qui reste compliqué quand on a la connaissance des moissonneurs ... il va etre compliqué de me faire oublier l équipage du normandy ils me manquent tous :’-( ... tellement nostalgique je vais me recoltiner la trilogie avec ses connerie

kalud

05 avr 2017 @ 19:58

Merci pour ce test bien plus complet que la plupart de vos confrères. Le coup de Coeur tranche radicalement avec beaucoup avec la plupart des avis et pourtant tu décris tout aussi bien les défauts. Je vais attendre que la pluparts des MAJ soient faite avant de le prendre.

avatar

davspider

05 avr 2017 @ 20:52

Je rajouterai que oui la pause active...mais les nouveaux joueurs de la première trilogie eux ne connaisse pas...

Donc je ne mâche pas mes mots ces touristes on mis la barre trés haute après la trilogie originel et on attendais énormément au virage...du coup on est déçu, mais pas que moi je dis bravo

avatar

davspider

05 avr 2017 @ 20:54

Erreur de Français qui veut rien dire désolé Je rajouterai que oui la pause active...mais les nouveaux joueurs,ne connaisse pas...la trilogie...donc...

_-Donc je ne mâche pas mes mots ces touristes ont mis la barre très haute après la trilogie originel et on attendais énormément au virage...du coup on est déçu, mais pas que moi je dis bravo quand m^me

Suis fatigué vais aller jouer ca vau mieux

Dudediklenbias

05 avr 2017 @ 20:58

Super test que je partage complètement !

Dudediklenbias

05 avr 2017 @ 21:05

Et pour ceux qui se pose la question, « la révolte du Nexus » paru chez Milady est vraiment sympa ! Ça donne un bonne idée de l’arrivée du Nexus dans Andromeda et surtout ça apporte un bon point de vu sur Sloane Kelly et les exilés. Et en plus c’est pas mal écrit, parole de libraire !

jm ysb

05 avr 2017 @ 21:27

je me retrouve dans ce test, malgré n’avoir fait que les 10H proposé par l’EA access.

une question ce pose tout de même. comment peut on réaliser des personnages principaux aussi mauvais ?

12