Absent de nos écrans depuis pas mal de temps, Red Faction revient et abandonne le format FPS pour nous proposer un Red Faction Guerrilla à la troisième personne et dans un univers plus ouvert que jamais. Place à l’action, au rouge, et aux titres de test tous plus débiles que prévisibles.
Nous vous devons plus que la lumière
L’histoire commence avec votre arrivée dans la peau d’Alec Mason sur une planète Mars contrôlée par l’EDF, les anciens gentils qui ont pris un peu la grosse tête et agissent en tyrans. Qui dit tyrannie, dit résistance qui a pris le nom symbolique de Red Faction, qui était celui des méchants sur les précédents opus. Votre frère en fait partie et vous allez rapidement rejoindre la Red Faction pour tenter de libérer la planète, en pleine terraformation, du joug de l’EDF. Le jeu vous propose donc, armé de votre masse, d’effectuer diverses tâches pour fragiliser et renverser l’EDF. Vous aurez, en plus de votre arme contondante, accès à une douzaine d’autres armes upgradables, telles que des lance-roquettes, mines, fusil à nanites, fusil à pompe... Et cela ne sera pas de trop pour saboter les diverses installations de l’ennemi. Saboter est le mot d’ordre du jeu, puisque l’essentiel du gameplay s’articule autour du système de destruction du décor.
Malheureusement, même si la gestion de la destruction de bâtiments est bluffante, les décors sont trop peu nombreux et trop pauvres pour ressentir une vraie euphorie dans cet argument plus commercial que ludique. En effet, les décors environnementaux, eux non destructibles, sont très vides et très peu variés à base de montagnes. Seule la couleur de celles-ci varie un peu. Même si le champ de vision est très important, on constate du clipping, bien qu’il ne soit pas gênant pour le joueur.
Tu veux pas 100 balles et 1 Mars aussi ?
Le gameplay du jeu tient bien la route, puisqu’il propose des actions classiques pour le genre : sauter, tirer, charger, piloter des véhicules, se plaquer contre des surfaces, s’accroupir… Seule la partie véhicule sur roues est un peu bancale avec des véhicules très lourds et très peu maniables pour la plupart. Et comme le terrain de jeu est vaste et découpé en 6 zones, ils sont nécessaires pour se déplacer. Mais avec un peu d’expérience, on arrive à combler une partie du défaut, même s’il aurait été préférable que les phases en véhicule soient aussi soignées que celles à pied. Vous contrôlerez également des mechas pour vous adonner à de la destruction sauvage. Et dans ce cas, ne vous attendez pas à faire dans la dentelle, puisque ces joujoux sont équipés soit de missiles, soit de bras mecanisés puissants, soit de jetpacks. Les ennemis sont très coriaces et ne vous feront aucun cadeau, et ce même au niveau d’alerte minimal (sur 3 niveaux d’alerte : jaune, orange et rouge). De plus, ils essaieront de vous contourner et feront tout pour vous avoir.
Le changement d’arme, parmi les 4 disponibles simultanément, se fait par le biais du bouton RB combiné avec un bouton de couleur. Une pression rapide sur RB vous permettra de switcher entre les deux dernières armes utilisées.