Après un premier épisode en HD se déroulant dans un monde ouvert et mettant en avant un gameplay de guérilla, la Red Faction revient en prenant le pari risqué de retourner dans un monde beaucoup plus dirigiste et les conséquences que cela implique. Ce changement radical de direction ludique sera-t-il le début de la fin de la planète Mars ? Et bien évidemment, les titres de paragraphes seront tout comme pour son prédécesseur, aussi débiles et peu inspirés par l’originalité.
Un Mars, et ça repart
- Recette pour des bestioles grillées : Tirez un coup de fusil magnétique sur eux, et le deuxième tir droit dans la lave
Vous êtes Darius Mason, un descendant d’Alec Mason, héros de la libération de la planète Mars. Malheureusement, les temps sont toujours aussi troubles avec un groupe de fanatiques qui veulent remettre Mars dans son état sauvage. Et ils vont y arriver les bougres, libérant par la même occasion des créatures endormies depuis des siècles dans la croûte martienne et qui n’ont qu’une seule envie, buter tous les humains, rien que ça ! Devinez qui va devoir s’en occuper ? Donc, comme c’est votre lourde tâche un peu forcée d’arranger les choses, vous arpenterez les souterrains de Mars en long, en large et en travers pour mettre fin à ces nuisances de voisinage, et accessoirement redorer le blason des Mason, héros de génération martienne en génération martienne. Comme indiqué en introduction, le jeu perd son monde ouvert pour se contenter d’un déroulement beaucoup plus linéaire. Cela aurait pu être anodin si le reste du jeu ne suivait pas également la voie du changement, à commencer par la destruction, qui même si elle est toujours présente, voit son importance largement diminuée, pour finir par être reléguée comme outil stratégique (plus ou moins) afin de défaire les adversaires, en s’en servant de projectiles, ou encore d’abri.
Mais si les éléments sont détruits, comment servent-il d’abri ? Et bien vois-tu, cher lecteur, les petits gars de chez Volition ont enfin terminé leurs cours d’alchimie et ont donc acquis le concept de la transmutation dans sa totalité. C’est ainsi que la destruction est toujours assumée, mais grâce à la nanoforge qui se trouve autour de votre poignet, vous pourrez également réparer tout ce qui a été détruit. Les effets physiques sont toujours aussi efficaces, et les différentes armes aussi originales que destructrices rappelleront qu’on n’est pas là pour plaisanter (sauf peut être la mortelle M. Toots). Côté changement, on comptera également la jouabilité et le gameplay qui ont été revus de manière drastique afin de mieux coller au nouveau genre. Ainsi, finie la customisation des armes et bienvenue à la customisation des aptitudes. En échange de métal, vous pourrez donc augmenter les capacités de votre nanoforge, l’efficacité de vos attaques, obtenir de nouvelles techniques de nanoforge, booster votre santé...