Lors de sa conférence, EA a annoncé la création d’une nouvelle division, SEED (ce qui veut dire « graine » en anglais). Nous en apprenons plus à travers les propos de Andrew Wilson, patron de cette entité.
L’objectif de cette division est de faire des recherche sur le neural network afin d’étudier ses applications potentielles dans des jeux vidéo. Le principe est celui d’une IA qui peut apprendre, et les perspectives évoquées sont infinies.
Les exemples donnés sont qu’aujourd’hui, on peut nourrir une machine avec toutes les œuvres de Dickinson, ou tous les tableaux de Monet, et la machine pourra rédiger de nouveaux poèmes dans le style de Dickinson, ou bien reproduire le style de Monet. L’idée est d’appliquer cette logique à des franchises de jeux. On pourrait par exemple entrer dans cette IA toutes les données liées à toutes les guerres, et voir ce qu’elle en ferait dans un univers comme celui de Battlefield, en temps réel et à chaque partie lancée.
Bien qu’il n’en parle pas, on pourrait également imaginer des interactions poussées et forcément inédites puisque propres à chaque joueur si l’IA s’adapte à la façon de jouer ou au comportement du joueur…
Effrayant, ou bien excitant ? Impossible à dire aujourd’hui, mais EA est confiant, travaille sur la question, et Wilson espère bien que dans les cinq années à venir on pourra en voir les effets dans nos licences favorites.