Il était une fois, dans un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre (en 1997, 20 ans tout pile, j’viens juste de me coller une baffe arthritique derrière ma calvitie naissante, ou mourante, selon d’où on se trouve), sortait un des tout premiers vrais jeux de baston à l’épée, celui qui vient de dire « soul edge » peut sortir s’asseoir sur la balançoire au bord du précipice de la honte, j’arrive pour pousser, j’ai bien entendu, (grâce à mes prothèses Audika !) en tête, le seul et l’unique (si on ne parle pas du 2, et je vous serais reconnaissant de ne pas parler du 2, comme ça je garde un peu de crédibilité, ce qui, à mon âge avancé, est synonyme de Classe, Abitbol ne me contredira pas) Bushido Blade. Oui jeune inculte, va gougueler « bushido blade » tout de suite, voit et apprend, apprend et grandit, grandit et mûrit, devient un homme mon fils, devient une femme ma fille, oui je sais c’est dur, c’est difficile de voir que le monde est plus vaste que tu ne l’as pensé jusque là, je sais (je sais tout) je suis moi aussi passé par là, c’était un jeudi après midi, et la vie m’avait fait un clin d’oeil, il faisait beau et je passais alors devant ma boutique préféré, Azzedine Alaïa, où comme à mon habitude j’allais me prendre pour une barre de fringue, parce que moi j’les baise les ménagères, et oui, j’ai le cul qui brille, et elle était là, elle me souriait, elle m’appelait, « viens à moi » me chantait elle, telle une sirène attirant dans ses griffes l’Odisseus, et c’est là, dans les bras de la Vie que j’ai vu le vaste monde, cet empire qui s’étendait sous mes yeux et qui m’implorait « Prend moi Bastoune, emmène moi au paradis », depuis j’ai donné un sens à la Vie, la Vie est belle, je l’ai prise avec moi et lui ai fait partagé mon savoir, ma douceur, j’ai réconforté la Vie, je lui ai redonné du goût, depuis la Vie m’aime et je lui rend bien... merci la Vie.
Où en étais je ? Bushido Blade, la lame du bushido, l’opinel du bush idiot (le fils), mais je m’égare, mon humour froid et sophistiqué me fait dire n’importe quoi, toujours pour le bon mot je suis... c’est là mon grand défaut, je suis tellement drôle... remarque que ma grande beauté me pèse parfois tel un fardeau, tout comme ma trop grande intelligence qui me pousse à me poser sans cesse des questions sur le sens de la vie, et à y répondre (mais je n’ai pas de mérite puisque c’est moi qui lui ai donné), quelle douleur... heureusement que ma modestie sans borne m’aide à supporter le poids du monde...
C’est quoi la question ? Ah oui, pourquoi je le veux ce For Honnor... je vais vous l’expliquer, dans For Honnor, il y a des Vikings, et ça les vikings, ça pue la classe, moi, petit j’aurais bien voulu être un viking, parce qu’ils buvaient dans des crânes... y’a quoi de plus classe que de boire dans un crâne ? (celui qui a répondu : boire dans le crâne de Bastoune reçoit un bon point, et aussi ma méfiance éternelle...) donc petit a : Boire dans des crânes, c’est top. Pis ils ont aussi des Drakkars ! Faut être super serieux pour aller sur un drakkar (d’ailleurs à l’époque c’était les moins rigolos des vikings qui avaient le droit d’aller dessus, ne dit on pas : « toi, t’as pas ri, Drakkar »... par moi-même je suis hilarant)... parce que même si comme ça, le drakkar il a pas vraiment de gueule (on est d’accord que c’est un peu miracle si ça flotte ces trucs...) bah il a la classe... Donc : Les vikings, ils boivent dans des crânes et ils ont des bateaux pourris qui ont quand même la classe : résultat : Viking=Classe !
Les Samourais, bon bah là on parle quand même des mecs que si ils mettent une miettte de granola sur le veston de leur patron, ils s’ouvrent le bide avec un laguiole de compèt’ pour lui offrir leurs intestins... dans le genre « excuse » c’est radical... full respect ! Pis les mecs ils traversent quand même la moitié du monde à pied pour se fritter avec des mecs qui boivent dans des crânes, les mecs c’est des José en sous-pull Yohji Yamamoto, refull respect... bon, en vrai j’ai toujours pas bité ce qu’ils foutent là, ils ont du se paumé en cherchant le store à ramen... et c’est un mystère que je veux éclaircir !
Les Chevaliers... n’as tu jamais revé d’être un chevalier, de porter une armure, une épée à deux mains, et de gueuler comme un porc « Beuuuuuuaaaaaaaarrrrrrgggghhhhhhh » quand tu veux qu’on te passe le sel à table ? Moi oui... Et puis imagine un peu toute les vannes qu’on peut sortir de Kaamelott, Chevalièrisation en tête... alors si vous voulez passez un bon moment, offrez moi le jeu, et viendez rire avec moi !
Donc je résume :
Je participe, merci Xboxygen (ce post m’aurait valu 103114.29 euro si j’avais été la femme d’un parlementaire et moi j’vous l’fais gratos, vous pouvez vous fendre d’un For Honnor...)
