Test de la Nintendo Switch par Xboxygen : nos avis

«On a testé la console et ses différents jeux» le 16 janvier 2017 @ 13:402017-01-16T16:09:37+01:00" - 22 réaction(s)

Nintendo n’étant pas sectaire, plusieurs membres de l’équipe ont pu aller tester la Switch ce vendredi. L’occasion pour nous de voir si la console tient ses promesses et d’envisager si elle pouvait se positionner en deuxième console à côté de vos Xbox One.

Car, non, la console ne sera pas en concurrence directe avec Sony et Microsoft et encore moins lorsque la Scorpio sera disponible. Si beaucoup espéraient voir débarquer une portable ayant la puissance d’une console de salon - le concept de la Switch permettant de jouer dans les deux conditions - les désillusions furent grandes pour ces personnes. Nintendo n’ayant pas l’habitude de faire comme tout le monde, les revoici donc avec une console techniquement à la traîne qu’ils essayent de vendre avec du motion gaming et des licences habituelles. Finalement rien de bien neuf sous le sunshine de Mario.

Voici le retour de chacun ayant pu prendre la bête en main pour s’essayer à quelques jeux.

L’avis d’Eboux

Comme dit dans notre podcast de fin octobre, je suis un bon client des produits Nintendo. Alors que physiquement la Wii U m’avait bien déçu, ici j’ai retrouvé le feeling des bonnes consoles de la marque avec une finition propre et des matériaux agréables. L’écran est vraiment qualitatif et même avec les éclairages du salon, il faisait parfaitement honneur aux couleurs chatoyantes des jeux proposés.

Au niveau de la prise en main, je n’ai pas eu de soucis particulier du fait que je n’ai pas de grandes mains. Les Joy-Con tenaient bien en main en mode détachés de la console et se sont avérés plus confortables que des Wii-mote. Certes, les boutons peuvent paraître petit mais rien de dramatique par rapport à une Vita ou autre console portable. Non vraiment, techniquement, j’ai trouvé ça plutôt chouette.

Zelda m’a clairement donné envie avec un vrai changement de direction par rapport à d’habitude et les promesses d’un gameplay riche et varié semblent de mises. Splatoon 2, jouable qu’en gyroscopie ce qui le rendait peu praticable, s’avérait aussi fun que son prédécesseur même si les grosses nouveautés étaient discrètes. La gyroscopie sur le jeu de boxe, ARMS, fonctionnait au poil mais ce sont surtout les vibrations HD qui m’ont scotché sur les mini-jeux de 1-2 Switch. On peut clairement ressentir des choses aussi précises que des billes se déplaçant dans la manette.

Donc dans l’ensemble, je ne suis pas trop déçu par rapport à ce qu’elle semblait vouloir proposer, les promesses sont tenues. Reste à voir dans une utilisation courante avec sa batterie, la qualité du service en ligne, son interface et bien d’autres choses. Cependant, le line-up, lui, me déçoit quand même pas mal.

L’avis de Sanju

Dire que je ne suis pas client des produits Nintendo est un euphémisme. J’apprécie à l’occasion un petit Mario Kart ou un Smash Bros, mais j’ai l’impression depuis le début des années 2000 d’avoir droit aux sempiternels mêmes jeux. C’est donc avec un œil mêlé de curiosité et de scepticisme que je suis passé voir la Switch.

Niveau matériel, j’ai trouvé l’écran de la tablette de bonne qualité, la taille suffisante, mais les sticks de chaque Joycon trop petits et trop sensibles. La taille des boutons n’est pas gênante quand on tient un contrôleur dans chaque main mais c’est une autre paire de manches quand on joue avec un seul en mode manette. La gyroscopie fonctionne vraiment bien, les vibrations sont d’une précision remarquable, et ils tiennent plutôt bien en main (que j’ai plutôt grandes), encore une fois quand on n’est pas en mode manette où ils se révèlent un peu petits.

Côté jeux, je suis rapidement allé voir les “ateliers” 1-2 Switch qui pour moi faisaient office de démonstration de ce que le matériel permet de faire : les jeux sont inintéressants après les 30 premières secondes, mais ce lapse de temps de découverte est plutôt agréable. Le jeu de boxe, ARMS, qui m’avait ennuyé à mourir lors des vidéos, s’est avéré plus fun et technique que prévu, et assez précis dans sa retranscription des mouvements. Pas sûr par contre qu’il déchaîne les passions plus d’une demi heure… Zelda, que j’ai beaucoup regardé sans y jouer, a eu l’air d’avoir pris une direction plus mature que les dernières itérations, et c’est très appréciable. Techniquement, les textures m’ont paru aliasées et un peu simples, mais ce dernier point était moins gênant car il s’inscrit dans le design cartoonesque du jeu qui était très agréable à l’œil. Par ailleurs, j’ai pu jouer 2 fois à Mario Kart sur la tablette, une fois seul avec les contrôles de la tablette, et une fois à 2 avec un Joycon encastré dans un volant (utilisant la gyroscopie). Le jeu m’est apparu comme une copie conforme de la version Wii U, et la jouabilité était plus facile à la tablette qu’au volant, la taille des boutons sur le Joycon étant handicapante pour la taille de mes mains.

Enfin, j’ai pu tester la manette pro sur Ultra Street Fighter 2 ; sur la courte expérience que j’ai eue, la croix m’a semblé rigide et peu précise, rendant les coups spéciaux difficiles à sortir, mais la prise en main était standard : nippone ni mauvaise.

Pour résumer, je ne suis pas plus convaincu après cette présentation, mais j’apprécie la prise de risque et j’espère qu’elle paiera pour Nintendo et que le géant japonais proposera plus que des jeux familiaux pour mettre en avant la potentielle qualité de son matériel, et vu le line-up, ce n’est pas gagné…

L’avis de Dragou

Pendant très longtemps, Nintendo était pour moi l’incarnation de la bonne humeur et du confort de jeu, essayant sans cesse de se différencier des autres (de façons plus ou moins louables). Rester sur cartouche avec la N64, le support mini-CD avec la Gamecube et la démocratisation du motion gaming avec la Wii et la Wii U.

Du coup, qu’est-ce-que nous avons avec la Switch ? Une console à la puissance toute modeste, une fonction hybride qui permet de jouer à la fois en nomade et dans un salon et du motion gaming plus précis. Après avoir tâté Splatoon 2, Zelda : Breath of the Wild, Arms et la curiosité “1-2 Switch” le résultat visuel est sans appel : on a du mal à les différencier d’un titre Wii U. L’envie de tout réduire dans une petite boite aux allures de tablette tactile n’aurait, de toute manière, jamais apporté un gain de puissance significatif. Est-ce un problème pour les jeux Nintendo ? Non. Un problème pour les éditeurs tiers ? Assurément. N’imaginez pas trop voir des AAA portés sur Switch sans que d’immenses sacrifices n’aient été faits. Même Zelda : Breath of the Wild donne l’impression d’être revenu 5 ans en arrière.

Passons au côté hybride et nomade de la Switch. L’architecture semble extrêmement précise tout comme la modularité. Retirer les Joycon pour les regrouper en une seule et même manette est enfantin, bref c’est du Nintendo comme on l’a toujours connu. En revanche, la prise en mains souffre bien trop de son côté nomade à cause des boutons et d’une paire de sticks ridicules. C’est simple, si vous ne comptez pas investir dans un Gamepad à 80€, les jeux plus traditionnels deviendront infectes, sauf si vous avez des mains vraiment petites. Pour tout vous dire, j’ai testé pendant 20 minutes le nouveau Zelda avec le duo Joycon et je n’ai pas vraiment pris de plaisir à me balader dans les vastes plaines du jeu et encore moins pendant les combats. L’écran est tout de même de très bonne qualité mais risque de faire comme la Game Gear en son temps : vider la batterie comme un mexicain viderait une bouteille de Tequila.

Le dernier point important est le motion gaming. Pour présenter l’étendu des nouveautés de la machine, Nintendo a conçu 1-2 Switch, sorte de Wii Sports au lancement de la Wii pour démontrer le potentiel du gameplay en mouvement. Les mini-jeux de 1-2 Switch sont des espèces d’ateliers qu’il est impossible de faire plus cheap visuellement. Ces petites activités se font exclusivement à deux, avec un Joycon pour l’un et pour l’autre, et se jouent avec le strict minimum de bouton (et heureusement vu le format liliputien des engins). La précision de détection est plutôt remarquable, de même que les vibrations localisées qui donnaient vraiment l’impression de tenir un objet particulier dans la main. Seulement voila, le confort que l’on trouvait avec le duo Wiimote / Nunchuck de la Wii a presque complètement disparu. Et encore une fois, avoir de grandes mains n’aide pas du tout. Mais même pour de petites mains, la forme trop simple des Joycon est assez désagréable et il vaut mieux avoir les dragonnes bien fixées. Nintendo a tout de même poussé le concept de motion gaming très loin, et les éditeurs tiers auront bien du mal à créer des jeux (ou des fonctionnalité) exploitant à 100% la console, comme ce fut le cas à l’époque pour la Wii et la Wii U. Ah oui, 1-2 Switch ne sera pas offert avec la console et coûtera la bagatelle de 50€ !

Je suis ressorti de cette soirée avec beaucoup d’interrogations sur la stratégie de Nintendo, qui donnait l’impression de ne pas savoir où aller exactement. Entre console portable et console de salon, la machine semble un peu trop imposante et peu endurante pour exceller dans l’un et pas assez puissante et confortable dans l’autre. Surtout vu le prix des accessoires et le Gamepad à 80€ qui n’est même pas à la hauteur d’une manette Xbox 360, avec une fonction gyroscopique qui fait plus office de gadget qu’autre chose.

L’avis de Rhagan

Je suis généralement bon client des produits Nintendo, hormis la Wii dont le concept m’a complètement repoussé.

J’ai pu tester la Switch dans presque toutes les configurations (la seule laissée de côté étant l’écran splitté sur la console en mode « nomade »). Le mode « salon » classique, c’est à dire sur la télé et avec les Joycons fixés sur leur support fourni avec la console m’a, d’emblée, semblé plus petit qu’il ne le laissait présager au travers des vidéos. Si la prise en main est correcte, j’ai remarqué directement deux gros point faibles : tout d’abord les sticks sont très courts, ultra sensibles et on se retrouve très vite en bout de course. Le deuxième point, qui est aussi valable pour la manette dite « pro », est le manque de gâchettes analogiques. Ce ne sont que de simples boutons comme sur Wi iU et c’est une vraie déception pour moi. Étant un habitué de la 3DS, la taille des différents boutons ne m’a, en revanche, pas dérangé le moins du monde malgré mes grandes mains.

Le controleur pro, de son côté, offre une prise en main se rapprochant bien plus de ce que l’on connaît avec nos consoles de salon « traditionnelle ». La tenue est plutôt bonne comparée à la version Wii U et les sticks sont clairement plus agréables que sur les Joycons. Dommage que cette manette soit vendue au tarif exorbitant de 79€…

En mode nomade, les Joycons sont fixés de part et d’autre de l’écran. J’ai été très surpris par la finesse de l’ensemble et par la qualité des matériaux utilisés. En effet, les Joycons nous gratifient d’un toucher très agréable proche de ce que l’on retrouve sur la manette Xbox One Elite. L’écran de la console est quant à lui de très bonne qualité et donne encore un peu plus de panache aux jeux déjà très colorés de la firme de Kyoto.

Pour finir la partie « prise en main », avec un Joycon dans chaque main, la tenue de chaque périphérique est plutôt agréable une fois la dragonne fixée (en plus d’attacher une sécurité au poignet, elle permet de donner un bon centimètre d’épaisseur supplémentaire), je ne donne pas cher de leur peau s’ils sont utilisés nus tellement leur taille est minuscule. En dehors de ça, le motion design de l’ensemble fonction extrêmement bien, que ce soit la reconnaissance de mouvement (sans Sensor Bar cette fois ci) ou les vibrations dites « HD » bluffantes sur certains mini-jeu de 1-2 Switch.

Concernant les jeux, l’évènement du salon était bien évidemment Zelda Breath of the Wild qui se dévoilait pour la première fois dans sa version Switch. Dès le début du jeu, on est lancé dans un open world très vaste sans réelles indications comme aurait pu le faire un Elder Scrolls. Pour une série prenant soin d’accompagner le joueur pendant un bon moment dans un environnement cloisonné en attendant qu’il prenne ses marques, le contrepied est saisissant. En dehors de ça le jeu se laisse relativement bien jouer et explorer car l’accent semble plus que jamais mis sur la capacité du joueur à fouiner un peu partout et profiter des panoramas qu’offre le jeu. Dommage que ce dernier soit techniquement plus que limite. Entre chutes de framerate et textures indignes d’un jeu de lancement. Le monde paraît désespérément lisse et vide ce qui est d’autant plus dommage car il est artistiquement très réussi, même si le parti pris graphique sert plus de cache-misère qu’autre chose (regardez la vidéo de 2014 présentant le jeu sur Wii U pour vous en rendre compte), et la magie s’élève de chaque brin d’herbe de la pleine que nous avons pu fouler. De son côté Splatoon 2, ressemble à s’y méprendre à son grand frère agrémenté de quelques nouveautés. La visée hybride mêlant gyroscope et stick analogique fonctionne toujours aussi peu et demande un bon paquet de temps avant de s’y faire.

Jouable uniquement en motion control, Arms est jeu de boxe où l’on incarne ce que l’on peut penser être des descendant d’Inspecteur Gadget. Très joli et original, le jeu laisse transparaître un gameplay plutôt profond et fun. Le motion control répond au doigt et à l’oeil mais pas sûr que l’on s’y amuse plus que le temps de quelques soirées entre potes ou en famille. À surveiller tout de même.

Mario kart 8 Deluxe, de son côté n’est que la version « définitive » de Mario Kart 8. Il faut tout de même noter que la blague servant de mode Bataille se déroulant sur des portions de circuits imposée sur Wii U a enfin pris fin et laisse désormais place à un vrai mode Bataille en arène. Ouf ! Mario Kart 8 Deluxe ne fait pas dans l’originalité mais reste la valeur sûre des jeux Nintendo.

La démo technique 1-2 Switch permet de faire étalage de toutes les possibilités des Joycons, les mini-jeux se révèle lassants une fois la première minute de jeu passée. Autant on peut un peu s’amuser avec Samurai Training et Quick Draw nous mettant respectivement dans la peau de Samouraï et de Cowboys, le mini-jeu Milk n’étant pas moins qu’un « Traite de vache simulator » s’avère juste dénué d’intérêt. De son côté en revanche, Ball Count met en avant les fameuses vibrations HD en simulant un certains nombre de billes dans une boîte. Le résultat est bluffant d’authenticité même si on ne s’amusera pas plus de quelques très courtes parties avec pour frimer avec sa nouvelle console devant ses vieux parents ébahis devant le résultat. Finalement, ce qui devrait être une compilation de mini-jeux fournies avec la console se révèle être un bel attrape-couillon à 50€. On nage en plein délire…

Ce constat sur le prix est d’ailleurs applicable à toute la gamme Nintendo Switch. Une paire additionnelle de Joycons est tout simplement vendue 90 € ! Une sacrée somme pour qui veut jouer à Arms en multijoueur local. Sans parler de la manette pro, quant à elle disponible au prix exorbitant de... 80€, des adaptateurs Ethernet (la console ne proposant qu’un mode Wifi) vendus à 30 €. Le prix de la console (330 €) chez nous ne me choque pas énormément. En revanche, le prix des accessoires fait l’effet d’un coup de pied dans les roustes méritant purement et simplement le carton rouge.

L’avis de Tomchoucrew

Depuis l’annonce de la Switch, je gardais régulièrement un oeil sur cette nouvelle console Nintendo en me disant qu’elle pourrait bien atterrir dans mon salon en 2017. C’est donc très curieux que je suis allé à cette présentation de la console.

Autant y aller franchement : ce ne sera pas day one pour moi, et certainement même pas pour cette année non plus. Aucun des jeux présentés ne m’a scotché, même s’il faut avouer que passer à côté de Zelda qui tourne sur une grande TV avec ses grandes plaines d’herbe fraîche reste assez plaisant. ARMS n’est pas amusant plus de 5 minutes (il faut dire aussi que je me faisais défoncer par Sanju…), Mario Kart reste fidèle à lui-même et sans surprise, tous les jeux 1, 2 Switch sont sympa 2 minutes également et Splatoon 2 ne semble pas (encore) se positionner en réelle suite du premier opus. C’est bien ce dernier que j’avais le plus envie de tester mais Nintendo avait eu la bonne idée de nous forcer à jouer en gyroscopie uniquement, ce qui est clairement injouable pour moi.

Il y a pourtant du potentiel dans cette console qui se veut à mi-chemin entre la console de salon et la console nomade. L’écran est plutôt de bonne qualité et même si les gros bords noirs sont assez disgracieux, on voit plutôt bien ce qu’on fait à l’écran et je m’imaginais parfaitement détacher la tablette de son socle et finir ma partie sur le canapé pendant que madame regarde la TV. Il était en revanche difficile de se rendre compte de ce que ça donnerait en conditions réelles puisque l’écran paraissait vraiment très lourd, étant attaché à un dispositif de sécurité en métal. Ce qui m’a assez impressionné, c’est les vibrations des Joy-Con qui sont assez bluffantes dans le jeu d’1,2 Switch dans lequel on doit deviner combien de billes il y a dans une boite ; la boite étant représentée par un Joy-Con. On a vraiment l’impression qu’il y avait des billes qui roulent dans le Joy-Con ! En dehors de ça, je dois dire que ces “manettes” sont clairement désagréables à utiliser la plupart du temps. Vraiment riquiquis, avec des boutons trop petits, des joysticks pas forcément agréables et placés à l’endroit idéal… Bref, utiliser un Joy-Con seul dans un jeu est clairement une expérience spéciale et pas adaptée aux grandes mains, voire même ni aux mains de taille classique. Quand on voit le prix qu’il faudra débourser pour s’en offrir un autre ou même pour acheter le pro controller (qui fait vraiment très plastique, tout léger et peu qualitatif), on a quand même bien l’impression d’être pris pour des vaches à lait.

Bref, je n’ai pas été convaincu ni par les expériences de jeu proposées ici, ni par les Joy-Con, ces manettes de 50 grammes qui semblent vouloir tout faire en même temps mais qui en pratique se révèlent souvent peu agréables en main. Le fait que les boutons et sticks soient placés de façon asymétrique sur chacun d’eux n’aide pas non plus dans l’ergonomie et à une prise en main aisée des appareils. Le lineup bien faible de la sortie n’aidant pas, ce sera assurément un non pour moi en mars, et probablement un non pour les mois qui suivront au moins.

L’avis de HawkZ

Nintendo et son cours en bourse étant aussi important pour l’économie japonaise que le cours d’Airbus pour les diverses bourses européennes (rappelez-vous la présence du très conservateur Premier Ministre japonais Shinzo Abe à la cérémonie d’ouverture des JO l’année dernière cosplayé en Super Mario), il va sans dire à quel point la sortie d’une nouvelle console de la marque au plombier est un événement à la fois pour les joueurs invétérés et pour le grand public que pour l’industrie de l’entertainment nippone. Toujours à part, toujours dans l’originalité et l’innovation, Nintendo table cette fois sur une console hybride sur plusieurs plans : tablette, console portable et console de salon destinée à la fois à un public familial (classique pour la firme) ainsi qu’à une base de fanboys plus que conséquente.

Ainsi, la gamme de jeux proposés lors de la présentation était on ne peut plus variée, allant du conceptuel 1 2 Switch (divers jeux apéro rapides assez sympathiques, (aux gameplays aussi simples que les essentiels Game & Watch), surtout ‘’Ball Count’’, où il s’agit de dénombrer les billes virtuellement contenues dans un Joycon) au classique (mais pas tant que ça) Zelda ou Mario Kart un chouïa relifté.

Premier problème, le line-up n’est pas conséquent et sa killer app (Zelda) pourrait déplaire (quand bien même il est délicat de s’en faire une idée sur quelques minutes de prise en main) de par les nouveautés assignées à son game design et son gigantisme (trop de grands espaces effraieraient-ils le chaland ?). Second souci, le jeu est disponible dès sa sortie sur Wii U, et gageons que les acheteurs réfléchiront à deux fois avant d’investir dans une switch pour un jeu malgré tout si attendu.

En termes de nouveauté, il y a du bon, du très bon même dans le concept mis en place, quand bien même la batterie de la tablette a une autonomie qui peut sembler faiblarde. On est un peu plus inquiet quant au lancement dans son ensemble (Arms ou Splatoon 2 étant loin d’être mes références) de par les jeux proposés. L’alléchant Mario Odyssey ainsi qu’un bon soutien des éditeurs tiers sur la durée pourraient changer cette impression.

Le Plus

Accueil > News

Le Plus

Chez Xboxygen, nous aimions le jeu vidéo avant l’arrivée de la Xbox. Si une actualité mérité d’être en dehors de l’univers Xbox, nous ne nous privons pas ! Que ce soit chez Sony, Nintendo, le PC ou encore les portables, le jeu vidéo est en mutation et mérite qu’on s’y attarde.

Rejoignez la communauté Xboxygen sur le Forum Autres Supports !

22 reactions

Mr Moot

16 jan 2017 @ 21:35

Jeanster92 ton commentaire semble laisser entendre qu’ils n’ont pas toujours été comme ça. Si c’est le cas tu te trompes, il y avait même beaucoup plus d’articles divers il y a deux trois ans. Pour la switch, il y a du bon et du moins bon, je passerai à côté, bien que Zelda donne vraiment envie.

texazranger

16 jan 2017 @ 22:06

@mr moot : bah je trouve que le commentaire de jeanster est explicite, il manque peut être « que d’autres sites ». Sinon, bon courage la switch, pour l’instant c’est pas gagné..... HS : la team ninja parle d’un retour de ninja gaiden !!!

123