Sega Worldwide Soccer 97, développé et édité par Sega, est sorti sur Saturn en 1996. C’est la suite Spirituelle de la série Victory goal, mais en améliorant tellement le jeu que ça méritait bien de changer de nom. Il y aura une suite l’année suivante, et quelques déclinaisons liées à l’actu foot uniquement à destination de l’Europe (c’est assez rare sur Saturn pour être souligné !). Enfin, la série reviendra sur Dreamcast, mais le jeu n’est pas développé par Sega et l’impact sera moindre.
Le titre propose des actions classiques, et qui semblent bien maigrelettes à côté du FIFA d’aujourd’hui. Matchs d’exhibitions, ou différentes sortes de tournois, et c’est tout. Les joueurs, de diverses sélections nationales, ne sont pas les vrais, absence de licence oblige, mais la mémoire interne de la Saturn permet d’en changer les noms. Personnellement je préfère les noms inventés, souvent très drôles tellement ils sont caricaturaux. Avant de lancer une partie, on peut agir sur quelques paramètres comme la disposition de l’équipe, avec ce bon vieux 4-3-3 et ses copains.
La première impression est excellente, tant la réalisation est haut de gamme pour l’époque, renvoyant tout ce qui existait aux oubliettes. Avant cela, il y avait les ISS et FIFA sur 16bits, et la dernière claque en date était pour la version 3DO de FIFA (un très chouette jeu sur lequel j’ai passé du temps dans un magasin du boulevard Voltaire à Paris). La fluidité est frappante, les animations des joueurs sont décomposées avec finesse (même si ce sont toujours les mêmes), et la caméra zoom avec fluidité pour suivre l’action. Mais l’essentiel, Sega oblige, c’est le gameplay proposé. S’il est d’un premier abord très simple, il se révèle bien plus fin qu’on ne le pense en première intention. La balle colle au pied quand on dribble, mais c’est la seule facilité que s’autorise le titre. Pour le reste, tout demande doigté et sens du timing, que ce soit pour dribbler un adversaire, ajuster ses passes pour un jeu rapide, intercepter un ballon ou planter une tête. Ce mélange entre facilité d’accès et skill recommandé vient bien entendu directement de la science de l’arcade, et on se rend vite compte qu’il est juste impossible de battre un joueur confirmé sans un sérieux entrainement.
On oublie vite l’IA, qui suit des schémas de jeu très stéréotypés, et qui est de ce fait facile à museler dès qu’on les a identifiés. Par contre, en 1 contre 1, le jeu a une durée de vie pratiquement infinie. Quand deux bons joueurs s’affrontent, les scores sont très serrés avec peu de buts, et c’est une véritable explosion de joie quand on plante. On lance la manette en l’air et on se met à courir partout dans le salon, alors que notre adversaire se prend la tête à deux mains, se demandant encore comment il a pu manquer ce tacle glissé.
Certes, on a fait bien plus pointu (le bon vieux pointu, toujours aussi efficace celui-là !) depuis, mais ça reste un plaisir de relancer ce titre, ce qui reste possible, celui-ci ayant été adapté sur PC.
As grandes novidades foram a grande quantidade de clubes disponíveis se comparados ao primeiro jogo (que trazia apenas 16 seleções) e o nível de detalhes estava bem maior que o anterior também. A jogabilidade é bem simples e intuitiva e o jogo trás 3 estádios proprios com detalhes muito bonitos para a época.
Os comentários do jogo são feitos por Gary Bloom.