Doom 3 est sorti sur PC, Mac, et donc Xbox en 2004. Et c’est une balle. Fin de l’article.
Bon, OK, je vous en dis plus. Dans Doom 3, on joue un jeune bidasse qui arrive sur une base de Mars. Sa première mission est de retrouver un scientifique disparu, et très vite tout part en vrilles. Le personnel de la base se transforme en ce qui semble être des zombies, et des monstres démoniaques débarquent d’on ne sait où. Très vite, il n’y a plus qu’une seule véritable mission : survivre. Un scénario ? Oui, il y en a un. Comme dans Doom 1 et 2. Autant dire qu’on s’en fiche un peu, même si cet épisode, par l’apport d’un véritable background, donne une impression de réalité bien plus poussée que les deux jeux fondateurs.
L’exploit de Doom 3 à sa sortie, c’est d’avoir réussi à conserver les principes de ses prédécesseurs tout en les parant d’un habillage moderne. A côté des FPS du moment (à commencer par Halo et Halo 2), Doom faisait figure d’ancêtre poussiéreux, et pourtant, fondamentalement, ce troisième opus fonctionne exactement comme les vieux jeux. On déambule dans des couloirs qui s’apparentent à un labyrinthe, et il faut chercher des leviers pour ouvrir les portes. Certes cela est largement enrichi, mais pas tant que ça ! Par ailleurs, le cœur du jeu reste le même : de la baston, de la baston, et encore une petite louche de baston. Ne faisons pas semblant de croire autre chose, Doom est une série de bourrins, et c’est très bien comme ça !
Alors pourquoi un FPS bourrin mériterait-il qu’on s’y arrête ? Simple ! Parce que c’est fantastiquement bien fait ! Sur Xbox, Doom 3 est l’illustration de l’axiome qui pourrait être « ma console peut faire quelque chose que les autres consoles ne peuvent pas faire ». Jetez un œil sur la vidéo… Oui, oui, on parle bien de la Xbox originale ! Ce jeu fait partie des plus beaux sortis sur Xbox, et donc à plus forte raison des plus beaux jeux de cette époque sur console. La question est de savoir si un beau jeu en 2004 peut encore utiliser cet argument en 2016, et la réponse est bien entendu non, quoique. En effet, si on ne peut plus être admiratif des graphismes proposés, au moins, on peut toujours jouer à Doom 3 sans être critiques, et surtout ils permettent à l’ambiance anxiogène du jeu de se développer. Et cette ambiance, elle, traverse le temps sans problème, soutenue par une bande son stressante qui tirait joliement partie du 5.1 balancé par la Xbox.
Espérons que Doom 4 soit de la même trempe !
Anyway, this is fantastic shooter, with weapons that feel fun to use, a decent variety of enemies, original design features (like the PDA) and presentation that holds up remarkably well for a ten year old game.
Ofcourse I am neither the first, nor the last, to attempt to upload an entire playthrough on Youtube so to spice things up I decided to play the original Xbox port, as emulated through Xbox 360. The port was handled by Vicarious Visions, who rather impressively, maintained Doom 3’s look by keeping the aesthetic feel in tact. While they scaled back the quality of the textures and lighting, as well as the levels themselves, the stencil shadows and animation appear as fluid as on PC. It kind of sucks that the controls were never quite as hot though, as you might discover in my videos.
Anyway, I’ll be sure to upload the rest of this in due time.
Doom 3 was developed by id Software, a subsidiary of Zenimax Studios, all rights reserved. This audio/visual capture was produced on an Xbox 360 using a Roxio HD Capture Pro in component settings, 1080i. All subsequent encoding was made possible through Handbrake. Thank you for watching.