Quantum Redshift, développé par Curly Monsters (mais c’est quoi, ce nom ?!?), est sorti en 2002 sur Xbox dans une indifférence polie. Et pourtant, j’ai adoré ce jeu.
Dans le contenu, c’est un jeu de course futuriste classique, et on pourra incarner un des 16 pilotes proposés (pour autant de « scénarios »). Certains sont amis, d’autres rivaux. Il y a 9 circuits, ce qui est tout à fait correct, et le jeu propose d’upgrader son véhicule en fourbissant ses armes destructrices. Enfin, il y a 5 vitesses différentes, qui simulent les niveaux de difficulté.
La star du moment, c’était Wipeout, et c’est sans doute pour ça que Quantum Redshift a été méprisé. Sans doute aussi parce qu’il était dénue de jeu en ligne (c’était prévu pour le 2 qui n’a jamais vu le jour). Cette option aurait sans doute tout changé. M’en fout, j’ai adoré quand même.
Sans rien inventer de particulier, ce jeu offre un ensemble équilibré qui m’a immédiatement parlé. Ainsi, la maniabilité, point crucial pour un jeu de course futuriste, est aux petits oignons, avec de l’inertie mais pas trop, et une période d’apprentissage réduite avant qu’on réussisse à blaster les chronos. Les personnages n’ont pas beaucoup de charisme ? Oui, c’est vrai ! Mais les véhicules déboitent, et l’impression de vitesse est excellente. Qui plus est les circuits sont bien étudiés, dans la tradition du genre, offrant des raccourcis piégeux et des courbes traitres. Mais surtout, Quantum Redshift dispose de graphismes somptueux : c’est le haut du panier de la Xbox. C’est sans doute une raison pour laquelle j’ai tant aimé ce jeu. Manette en main, on n’avait aucun doute du support sur lequel on jouait, puisqu’aucune autre machine ne pouvait produire la même chose, avec de très beaux éclairages, des effets de textures (sur l’eau, sur la glace), jusqu’à des gouttelettes d’eau venant couler sur la caméra. Certes, cela peut sembler banal maintenant, mais jetez donc un œil à le vidéo, vous serez sans doute surpris du niveau technique proposé. Ensuite resituez dans le contexte de 2002. Et oui, l’air de rien, c’était très impressionnant.
Avant de rédiger ce court article, j’ai relancé une partie de Quantum Redshift, un peu méfiant, les souvenirs ayant tendance à embellir l’histoire, et je me suis retrouvé à nouveau pris au jeu. Quel dommage qu’il nait pas connu un minimum de succès, il a son caractère et aurait sans doute pu perdurer à travers le temps. Mon avis est sans doute influencé par le fait que je suis très amateur de jeux de course SF, mais bon, on doit être quelques-uns quand même, non ? Et bien bonne nouvelle, on peut le trouver pour rien, et il est rétrocompatible sur 360 !
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For recording I used a Elgato Game Capture HD
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