Destruction Derby, édité par Psygnosis, est sorti en 1995 sur Playstation et PC avant d’être décliné l’année suivante sur Saturn. Une suite est sortie en 1996, techniquement légèrement meilleure, mais étrangement sans retrouver toute la saveur du titre original. Enfin, une vague tentative a été faite plus tard sur PS2 avec Destruction Derby : arenas.
Ce jeu, c’est une célébration des instincts les plus primaires ! Dans des circuits encourageant largement les croisements, il faut tenter de terminer premier (enfin, terminer, parfois, c’est déjà bien !) en envoyant dans le décor les autres concurrents, et bien entendu en évitant de se faire exploser. Il y a plusieurs ligues à la difficulté croissante (je n’ai jamais réussi à gagner le dernier niveau), et surtout une ambiance géniale de bordel généralisé dans la bonne humeur. Impossible de ne pas citer également les arènes, dans lesquelles le but est juste d’être la dernière voiture en état de marche.
L’alchimie trouvée par ce jeu est un petit miracle. Cela vient en partie des adversaires, personnalisés, dont on voit la tête entre chaque course lors du classement, et dont on reconnait parfaitement les voitures : leur comportement n’est pas un décalque, et on cherchera bien entendu en priorité à détruire la voiture du pilote avec qui on se dispute la première place du championnat. C’est surtout le délire sur la piste qui a fait la renommée du jeu. Dès le deuxième tour, il faut à la fois faire attention à ne pas se faire défoncer sous peine de ne pas finir la course, chercher à coincer les autres, et éviter les épaves encore fumantes qui encombrent la route. Le gameplay est une autre clé de voute du succès du jeu : pas prise de tête pour un rond, vraiment très simple, et donc immédiatement accessible même si très peu réaliste. Il y a juste la petite touche technique nécessaire à lui donner de la richesse, demandant à apprendre comment bien percuter ses adversaires pour un maximum d’effet pour eux tout en limitant la perte de contrôle et les dégâts sur notre voiture.
Ce jeu est un énorme concentré de fun, et quand on y a joué, on est obligé de se poser la question : MAIS POURQUOI UN JEU SIMILAIRE NE SORT-IL PAS SUR LES CONSOLES D’AUJOURDHUI ?
It is hard to believe nowadays, but this was super hot game when it came out...real time 3D destructible models were pretty much unheard of prior to this in console games.