Alors que fin novembre approche, les joueurs du monde entier attendent fébrilement de pouvoir mettre la main sur leur nouvelle console. Et la machine à la mode depuis la communication suicidaire de Microsoft autour de sa Xbox One, c’est la PS4, sur laquelle on pourra jouer dès le lancement à des tas d’exclusivités de haut niveau, comme Killzone Shadow Fall ou Killzone Shadow Fall, à moins qu’on ne préfère Killzone Shadow Fall (certains disent même que Killzone Shadow Fall vaut le coup). Heureusement que DriveClub, comme tout bon jeu de bagnoles sur console Sony, est repoussé, sinon le choix aurait rendu la situation impossible pour tous les vrais gamers, ceux pour qui les jeux sont la chose la plus importante au monde et qui choisissent donc logiquement leur console en fonction de ça. Oups, je m’égare.
Bref, la France a peur, car il est question que toutes les commandes de PS4 ne se transforment pas en livraison, faute d’une production suffisante. En d’autres termes, le spectre habituel de la rupture-de-stock-ça marche tellement bien-qu’on avait pas-vu le truc venir devient tangible, et les amateurs de PS4 commencent à trembler. Heureusement, la dictature chinoise est là pour nous aider, comme relevé par le site rue89. Grâce à l’aide gratuite d’étudiants dévoués soucieux de faire plaisir aux petits consommateurs européens, américains et japonais, plein de PS4 vont pouvoir sortir des usines. Un excellent moyen de ne pas gonfler le prix de la console, car on dira ce qu’on voudra, un travailleur qui n’est pas payé permet une bien meilleure compétitivité. Monsieur Montebourg ne sera peut-être pas d’accord, mais la compétitivité française ferait bien de s’inspirer de ce superbe exemple pour tirer son épingle du jeu : rien de tel qu’un bon vieux chantage pour bénéficier d’une main d’œuvre pas chère !
Pour le coup, Microsoft fait preuve d’une déontologie bien plus poussée. On a longtemps considéré que leur communication calamiteuse était une succession de maladresses. Pas du tout. La firme a un niveau d’éthique très élevé, et ils se sont vite rendu compte qu’en cas de trop grand succès, ils pourraient être amenés à avoir recours à l’esclavage ou à des enfants pour répondre à la demande. Grâce à leurs cafouillages, le nombre d’acheteurs va être plus raisonnable et les usines pourront suivre dans le respect des ouvriers qui méritent largement leur gros salaire.
Si on ne peut que saluer ce comportement de Microsoft, prenons également un moment pour remercier Sony et la Chine, qui démontrent que l’esclavage avait quand même du bon.