Après la Seconde Guerre mondiale, la guerre du Vietnam, la guerre moderne, la guerre dans le futur… EA nous revient avec un énième opus de sa saga de FPS culte, j’ai nommé Battlefield. Le dernier épisode ayant divisé la communauté quant à sa qualité, il n’en aura pas fallu plus aux développeurs de DICE pour effectuer un retour aux sources avoué, avec un Battlefield 1943 censé être le portage de Battlefield 1942 et de ses meilleures maps sur les consoles actuelles, en ciblant le conflit sur les Américains et les Japonais. Alors, depuis le temps, comment se portent le soldat Ryan et son groupe de tricot ?
Band of Brothers
Une entrée dans le jeu qui ne dépaysera pas les habitués, avec le traditionnel thème musical de la série qui met déjà dans l’ambiance très efficacement. Vous savez, celle qui fait « tin-tin-tin-tin tin, tin-tin-tin-tin-tin tin, ta-ta-taaaaaa, ta-ta-taaaaa… ». Dès le menu principal du jeu, on comprend vite, si on ne le savait pas encore, que ce Battlefield 1943 ne se jouera pas à la maison seul ou avec des potes. Ici, il n’y aura de place que pour les combattants prêts à en découdre avec les assaillants du monde entier.
Vous aurez néanmoins la possibilité de créer une partie privée, si d’aventure vous veniez à avoir deux douzaines d’amis pour remplir les 2 équipes. Autrement, direction les parties classées, en capture de drapeau ou en « maitre des airs » pour les affrontements en avions.
Deuxième constat favorable, en naviguant dans le menu on se rend compte que la création d’escouades et l’invitation d’amis à une partie a été facilitée avec une outrageuse réussite, vous permettant alors de créer des équipes publiques ou privées (uniquement avec vos acolytes) pour vous retrouver facilement sur la carte et avoir la possibilité de renaitre au même endroit que vos partenaires plutôt que sur un drapeau. Pratique quand il s’agira d’élaborer une stratégie un peu plus avancée que les 9/10èmes des joueurs présents, comme par exemple regarder qui est en face avant de tirer.
Lord of War
Une fois entré dans la partie, on se rend compte que DICE a voulu simplifier le jeu à son paroxysme, peut-être un peu trop, en ne proposant notamment que 3 classes qui couvriront chacune une distance différente : le fusiller, le fantassin et le sniper. Ce premier est spécialisé dans la longue portée, avec un fusil au coup par coup (type M1 Garand) et un lance-grenade, ce qui le rend particulièrement efficace contre l’infanterie et pour tirer d’assez loin avec précision. Le fantassin, quant à lui, est meilleur dans les combats rapprochés avec sa mitraillette, mais aussi contre les tanks grâce à son lance-roquette. Enfin, le sniper, qui sera évidemment qualifié pour le tir de précision, et plutôt mauvais au corps à corps, mais disposera de charges explosives pour la démolition, quand ses congénères auront droit à des grenades pour faire de la place près des points critiques.
En plus de ces armes spécifiques à chaque classe, chaque combattant disposera d’un couteau/katana/baïonnette afin de couvrir sa victime d’une honte suprême en lui prouvant l’inattention dont elle a fait preuve (ou l’efficacité qui vous a habité quelques instants).
Trois classes donc, deux spécialisées et une plus équilibrée ; on l’a dit, DICE a voulu simplifier au maximum le jeu, là c’est réussi. Ça fait un peu léger cela dit. Léger toujours, le nombre de cartes disponibles pour l’instant : 3 + 1 rajoutée par DICE récemment pour les dogfights en avion. DICE a ici favorisé la qualité à la quantité, même si celles-ci ne sont au final que des rééditions de maps de Battlefield 1942…