L’avantage d’avoir une bêta ouverte, c’est qu’on peut se forger son propre avis sur un jeu avant d’y investir de l’argent. Les différences techniques entre une version bêta et finale sont en effet suffisamment minimes pour que chacun puisse se décider à quelques jours de la sortie, en fonction de son propre seuil de tolérance. Si la bêta vous a piqué les yeux, ce n’est pas la version finale qui devrait arranger les choses.
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Qu’on le veuille ou non, il est toujours intéressant d’examiner les performances techniques d’un jeu, surtout si ce dernier est très attendu. Pour cela, on peut compter sur les experts de Digital Foundry pour disséquer un titre dans ses moindres détails. C’est intéressant car la performance d’un jeu influe non seulement sur le confort visuel et sonore, mais aussi sur le confort de jeu (ce n’est jamais agréable de tirer sur des méchants avec un frame rate inconstant).
Sur la bêta ouverte de Ghost Recon : Wildlands, la Xbox One obtient une nouvelle fois le bonnet d’âne avec une résolution inférieure (900p contre les 1080p de la PS4), un frame rate irrégulier passant de 30 à 25 fps selon les situations et un tearing très (mais alors très) prononcé. Si les histoires de résolutions sont souvent insignifiantes pour nos yeux, ce n’est pas le cas de la fluidité et de la qualité de l’image.
Comme vous pouvez le constater dans la vidéo ci-dessous, le tearing (phénomène qui provoque des légères fragmentations de l’écran) est du genre envahissant sur la version Xbox One. Combiné aux petites chutes de frame rate, l’expérience de jeu peut s’en retrouver perturbée, surtout pour un soft d’action.
La version PS4 Pro faisait d’ailleurs du bon travail en supprimant totalement le tearing, que ce soit en 1080p ou bien en 4K, mais en gardant une fluidité en 30 fps constant.
Ghost Recon : Wildlands sortira le 7 mars sur Xbox One, PS4 et PC.