Se replonger dans un jeux Xbox 360 sur sa Xbox One apporte parfois des résultats assez inattendus, qu’ils soient bons ou mauvais. Mass Effect, par exemple, profitait d’une fluidité un poil plus constante et d’un tearing réduit. Une optimisation totalement absente en revanche de Halo Reach lors de sa rétrocompatibilité.
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La série des Bioshock possédait une chose particulière sur Xbox 360, une option qui permettait de désactiver la synchronisation verticale. Et cela se montre particulièrement efficace depuis que la trilogie est jouable sur Xbox One. Explication.
En désactivant la synchronisation verticale, on influait sur la qualité de l’image tout en déverrouillant la limite des 30 fps. La fluidité s’en trouvait donc grandement améliorée mais l’image devenait envahie par un tearing omniprésent. Mais grâce à la magie de la rétrocompatibilité, le résultat devient tout autre.
Comme le démontrent les experts de Digital Foundry, l’émulation de Bioshock et Bioshock 2 (ils n’ont pas encore testé Bioshock : Infinite) améliore largement la qualité visuelle lorsque la synchronisation verticale est désactivée. Un tearing qui disparait et une fluidité atteignant parfois les 60 fps, avec tout de même de nombreuses chutes pendant les combats ou lors d’utilisation de plasmides. Preuve une fois de plus que la rétrocompatibilité peut apporter une seconde jeunesse à un titre de plusieurs années.
Attention toutefois, ces versions rétrocompatibles ne rivalisent tout de même pas avec Bioshock : The Collection, qui propose une fluidité en 60 fps quasi constante et des textures améliorées.