Ici le Commandant Dragou, journal de bord sur Elite Dangerous

«Paumé dans l’espace» le 16 août 2015 @ 15:102017-01-02T18:56:05+01:00" - 14 réaction(s)

elite-dangerous-10-2.jpg

Mon affectation remonte à plusieurs années maintenant. A l’époque, je sillonnais l’espace sur Playstation dans Colony Wars, ma meilleure expérience en tant que pilote intersidéral. Bien entendu je me souviens, non sans une certaine nostalgie, de Starwing et de mes équipiers manchots qui étaient là uniquement pour que je leur sauve les fesses. Ensuite est venu Star Wars : Rogue Squadron puis finalement Rogue Leader qui a sonné l’heure de ma retraite au manche d’un vaisseau. J’ai même eu droit à une courte sortie dans l’espace dans Halo Reach, qui a ravivé l’étincelle dans mon cœur.

En me lançant dans Elite Dangerous, je me suis retrouvé à la fois en territoire inconnu, n’ayant jamais mis les mains sur les précédents épisodes, et à la fois dans un univers familier grâce à mon expérience en zéro gravité et avec la magie d’Internet. Il me fallait reprendre le rythme car la technologie avait évolué et mes mains n’étaient plus habituées aux manœuvres dans l’espace. C’était l’heure de l’entraînement, avec à la clé quelques souvenirs et réflexes revenus me rappeler les sensations d’antan. Ma petite heure d’essai n’aura pas été de trop pour me familiariser avec les commandes de mon Sidewinder. Après quelques tirs réussis sur les barils nageant au milieu des astéroïdes, mes sensations reviennent. Essayons de désactiver l’assistance au pilot… Whoo bon sang ! Oublions ça pour l’instant, des années de pilotage avec un ordinateur de bord n’ont pas arrangé les choses. Les dernières étapes de mon entraînement ont été un vrai bonheur, me replongeant dans mes rêves d’enfants. Il fallait que j’apponte manuellement dans une station orbitale, en n’omettant pas de demander l’autorisation au préalable et en prenant garde de bien respecter le numéro de la piste. J’avais déjà eu l’occasion de voir ces fameux appontages dans des vidéos car à mon époque, tout se faisait automatiquement. C’est un moment à la fois d’une extrême simplicité, mais qui provoque également une montée d’adrénaline et une certaine sensation d’accomplissement lors des premières fois. Jamais je n’avais eu de tels frémissements pendant ma jeunesse. Je n’osais pas encore imaginer ce qu’allait me procurer un combat aux abords d’une géante gazeuse au milieux d’une vingtaine de vaisseaux sur-armés.

La galaxie m’ouvre ses portes

La nuit tombe sur ce monde habité

Après cette séance enrichissante, je me suis retrouvé seul dans une station avec pour seul objectif ce que j’aurais décidé d’accomplir. Exploration ? Commerce ? Minage ? Chasse à la prime ? Mes choix étaient nombreux. Et comme il fallait bien commencer par quelque chose, j’ai décidé de réaliser quelques contrats pour le compte de différentes factions au sein du système. La plupart du temps il s’agissait de porter un message pour une station dans un système voisin, ou bien de les approvisionner en marchandises. Il m’est également arrivé d’accepter un contrat d’assassinat, avec plus ou moins de succès. J’ai du lever le pied sur les combats dans un premier temps, car la destruction de mon vaisseau me coûtait de l’argent et il me fallait économiser pour pouvoir acheter un meilleur modèle que ma brique volante. Très vite, j’ai eu les fonds nécessaires pour investir dans un Adder, surnommé le camping car de l’espace. Ce vaisseau très polyvalent m’a permis d’effectuer quelques missions commerciales bien payées et d’aller trouver de la nourriture pour lutter contre la famine locale. Cela m’a valu d’améliorer ma réputation auprès de certaines sous factions et également auprès de la Fédération.

L’aventure c’est extra

La géante Betelgeuse

J’ai finalement revendu mon Adder pour un Cobra Mk III car je ne supportais plus la visibilité du cockpit conçu visiblement par Lamborghini. C’est alors que j’ai découvert le Power Play : un réseau politique qui divise la galaxie civilisée en plusieurs “clans”. Dix clans pour être exact, avec chacun son chef et sa propre politique. Je m’y suis intéressé en prêtant allégeance à Felicia Winters et en me disant que j’allais pouvoir effectuer des missions intéressantes avec des rebondissements. Au final, j’ai plutôt eu le sentiment de travailler à La Poste aux côtés de Jean Moulin, j’ai donc vite laissé tomber.

La planète Malabar ?

C’est alors que mon amour pour l’astronomie a resurgi de nulle part. Pourquoi est-ce que je ne quitterai pas les système civilisés pour aller explorer et cartographier les régions aux alentours ? N’écoutant que mon courage, je me suis arrêté dans une station pour équiper mon vaisseau comme il convient et me suis lancé en direction de la nébuleuse d’Orion. Comme je n’avais pas assez d’argent pour un scanner de zone dernier cri, il me fallait parfois naviguer à l’aveugle dans un système et repérer le moindre mouvement dans cet océan d’étoiles. Le voyage fut long et laborieux, mais au bout de plusieurs jours j’ai enfin atteint ma destination. La région d’Orion recèle de merveilles toutes plus stupéfiantes les unes que les autres. Il m’est également arrivé de tomber sur des trous noirs et également sur une étoile à neutron extrêmement rare.

Toujours plus loin

Ma première planète habitable

Une fois rentré dans le monde des vivants, mes découvertes m’ont rapporté la bagatelle de 4 millions de crédits. Ce qui m’a donné l’envie de pousser davantage l’exploration en achetant un Diamondback Explorer et de l’équiper avec toute la panoplie du parfait aventurier. Cette fois j’avais dans les poches un scanner avancé longue portée, un analyseur de planètes détaillé et un moteur FSD bien plus puissant que sur mon Cobra. Je suis donc reparti explorer la région d’Orion et cela m’a pris quatre fois moins de temps que la première fois. Sur ma route, je suis tombé sur mon premier monde similaire à la Terre qui n’avait pas encore été répertorié, ce qui m’a valu un joli bonus lors de la vente de mes données. Plus loin, beaucoup plus loin, j’ai découvert un système solaire abritant pas moins de deux trous noirs et, chose plus rare encore, une étoile à neutron. Il s’agit en fait d’un astre ayant consumé tout son carburant et même à 0,13 seconde-lumière (un dixième de la distance Lune - Terre), les radiations dégagées m’empêchaient de voir autre chose qu’un minuscule point blanc dans l’espace.

Impossible de me rapprocher de cette étoile à neutron

C’est alors qu’une pensée m’est venu à l’esprit : Ce Diamondback a vraiment été un choix judicieux. La visibilité est excellente et sa solidité exemplaire. Certains mondes sont tout simplement stupéfiants, sans parler de la diversité des systèmes et de cette sensation d’avoir été le premier pilote à les avoir découvert. Je suis rentré de mes explorations avec des étoiles pleins les yeux, mais aussi avec une certaine lassitude. Il me fallait renouer avec les combats spatiaux.

Place à l’action

Celui-là est à moi !

La revente de mes données cartographiques et de mon vaisseau m’ont permis d’être l’heureux propriétaire d’un Vulture. Ce chasseur destiné exclusivement aux combats est un véritable bijou de technologie. Le ronronnement de son moteur est une merveille pour les oreilles et sa vivacité dans l’espace en fait un engin redoutable pour n’importe quel adversaire. C’est dans cet engin que j’ai retrouvé mes sensations de pilote. Très vite, je me suis mis à traquer du brigand dans des zones d’extraction de minerais et après plusieurs combats, mon compte en banque a commencé à prendre quelque kilos. Cet argent a immédiatement été utilisé pour renforcer un peu plus mon armement et mon système de défense. Il me fallait bien ça pour participer à une bataille d’envergure regroupant pas moins d’une vingtaine de vaisseaux dans une guerre civile sans merci opposant deux factions. Dans la plupart des cas, j’étais un allié d’une d’elles grâce à mes missions passées, il me fallait donc honorer cette allégeance en combattant l’ennemi. Ces affrontements étaient bien plus stratégiques et exigeants que la simple traque de pirate. Mais cela pouvait parfois rapporter gros, sans parler de l’adrénaline procurée.

Saturne et ses anneaux

Toute cette violence derrière moi et avec mes permis spéciaux en poche, je pouvais enfin m’adonner à la découverte de notre bon vieux système solaire et constater les progrès de la terraformation sur la planète Mars, en pensant à l’avenir où je pourrai peut-être voler dans ce ciel si particulier et faire du rase-mottes sur le mont Olympe. C’était le Commandant Dragou et je vous donne rendez vous bientôt pour un nouveau chapitre de mon journal de bord. Le prochaine fois, nous irons peut-être explorer une planète...

Bon voyage.

Elite Dangerous - La Terre, Mars, Jupiter & Saturne (Xbox One)
Toute l’info Xbox One et Xbox 360 sur http://xboxygen.com https://twitter.com/FENDR4GOU
Lever de soleil dans les anneaux Un trou noir déviant la lumière de la Voie Lactée Une étoile de classe O, les plus brillantes de toutes Des anneaux autour d'une étoile ? Deux classes B bien trop proches Les merveilles autour de la nébuleuse Orion Mars après terraformation
Elite Dangerous

Accueil > Médias > Vidéos

Elite Dangerous

PEGI 0

Genre : Gestion

Éditeur : Microsoft

Développeur : Frontier Developments

Date de sortie : 6/10/2015

Prévu sur :

Xbox One, PC Windows

14 reactions

brontoz

17 aoû 2015 @ 20:22

oui storm en anglais en plus ca n aide pas pour un cancre comme moi sinon je viens de trouver un bon didacticiel sur youtube ca va m aider

avatar

storm41

17 aoû 2015 @ 21:48

B-) ok cool je regarde !!!

nico3D

18 aoû 2015 @ 09:10

Du coup j’avais zappé que le jeu était en game preview alors Hop ! téléchargé dans la bécane pour 30€, c’est quand même intéressant à savoir qu’il est à 50€ sur PC.

Alors oui il est assez frustrant au début car il faut passer pas mal de temps dans les menus et interfaces du vaisseau et des station pour pouvoir arriver à quelque-chose d’à peu près constructif, mais heureusement il y a des tutos sympa qui aident beaucoup sur le net !

Le jeu 100% en Anglais, à quand une Màj de la langue alors qu’elle existe déjà sur PC ?, mais ouf j’étais pas mauvais en anglais à l’école (comme quoi ça sert de bosser pendant les cours...;-)

Mais sinon c’est que du bonheur, beau jeu..., très beau jeu, calme et paisible, ça me change des FPS et autres jeux de zombis que pourtant j’affectionne.

Avis aux amateur d’exploration !!!B-)

r0m1n3t

19 aoû 2015 @ 09:46

Salut tlm !! Etant Francais et n’ayant personne dans ma liste d’amis jouant a elite dangeroux, je cherche des joueurs francais debutant comme moi ou expert.

Gamertag : r0m1n3t

Vivement qu’il soit en FR comme sur PC. ;-)

12