Quelque 2 mois avant sa sortie dans nos contrées, Microsoft a présenté l’une des principales exclus de sa console pour la fin d’année, et une série qui peuple désormais le paysage des hits de la console, j’ai nommé Gears of War 3. Et nous avons eu l’honneur d’y jouer ! Fort de 2 épisodes plébiscités par la critique, le célèbre jeu de shoot à la troisième personne débarque dans la même ambiance apocalyptique. Rappelez-vous, le deuxième épisode se terminait sur une note évoquant des découvertes intéressantes à faire dans ce Gears troisième du nom, et tirait les traits d’une histoire un peu plus touffue pour justifier ce dégommage de Locustes massif. Et ce constat semble se vérifier dès les premiers instants de jeu : on a l’agréable impression que la volonté des développeurs a été de mettre en avant la narration d’une histoire qui manquait parfois de finesse, avec en ouverture du premier acte une phase de souvenir de Marcus jouée dans une ambiance rappelant vaguement un Max Payne (un côté sombre, un personnage un peu groggy). Un détail encourageant pour ceux que l’absence de finesse dans ce monde de brutes gênait (cela dit, j’imagine qu’ils n’ont pas dû jouer suffisamment pour avoir envie de voir la couleur de ce 3ème épisode).
Premier constat en lançant le jeu, les graphismes n’ont que peu évolué, et restent de premier choix ; bien sûr, il y a de petites touches çà et là, mais dans l’ensemble, on n’a pas de quoi se dire que le 2ème opus est si loin que ça, et ça reste franchement agréable à regarder. Toutefois, si on veut chercher la petite bête, on pourra regretter à certains (rarissimes) moments le manque de finesse par rapport à la concurrence, mais ça reste anecdotique. Hormis ce pinaillage, les décors de l’extrait auquel nous avons joué bénéficiaient d’une distance de vision assez conséquente et d’une richesse bluffante, une habitude de la série. De nouveaux ennemis font leur apparition dans ces décors dévastés, et ils étaient plutôt nombreux étant donné en ce début de partie ; une variété agréable qui contraste néanmoins avec un arsenal quasi-identique à l’opus précédent pour le joueur.
Pas à pas
Le début de l’aventure se situe sur une infrastructure maritime ; vous incarnez de nouveau Marcus Fenix, sur ce qui semble un peu le bastion de l’humanité en pleine mer, et vous sentez plus que jamais que la situation est vraiment grave pour l’espèce humaine. Rapidement, vous allez former votre équipe qui sera composée de 4 personnes dès le début afin de parer à une attaque du bâtiment sur lequel vous vous trouvez par des ennemis nombreux, parfois énormes, parfois gigantesques, et on est vite à fond dans l’ambiance à tenter de sauver ce qui peut l’être, à commencer par soi-même.
Les affrontements n’en sont que plus impressionnants, d’autant plus que vous pourrez utiliser des (au moins 1 en tout cas) véhicules, en l’occurrence un mécha d’assaut très pataud afin de bien retranscrire la puissante artillerie en votre possession. Côté équipiers, bien que l’IA soit en général très cohérente (elle attend que la zone adjacente soit clean avant de vous relever par exemple), on n’a toujours pas la possibilité de donner d’ordres autres que « intensifiez vos tirs sur cet ennemi » ; on aurait apprécié de demander à 2 de ses acolytes de créer une diversion pour faire le tour avec un autre par exemple. Pour cela, il faudra compenser cette limite via le mode coopération, jouable jusqu’à 4 joueurs, promettant un joyeux bordel en ligne !