Quel suspense insoutenable ! Quels rebondissements à peine croyables avons nous dû endurer avant d’arriver à ce dernier épisode de Resident Evil Revelation 2 ! On reste exsangue, lessivé, essoré par ce grand huit de la peur et de l’horreur qui nous a tenus en haleine jusqu’à ce final que l’on espère à la hauteur ! ... Bon d’accord, je ne suis pas crédible deux secondes. Mais bon, voyons quand même ensemble si ce dernier épisode clôt convenablement une histoire plan-plan, sans génie mais qui aura eu le mérite d’être suffisamment rythmée pour nous faire tenir jusque là.
Dernière ligne droite !
Une ligne droite plutôt courte pour le duo Claire/Moira que l’on retrouve pour leur ultime confrontation avec “La Sentinelle” ! Le temps d’un petit coucou et d’une fuite éperdue suite à une séquence d’autodestruction de la base secrète. On ne nous l’avait jamais faite celle-là, mis à part dans presque tous les autres Resident Evil, la surprise est donc totale jusqu’au final terriblement poignant. Loupé certes, mais poignant. L’occasion est saisie au vol par Capcom qui nous explique alors pourquoi Barry Burton arrive seul sur l’île 6 mois plus tard ! Un grand moment de rire. Cette première partie, très courte, n’est en fait qu’un simple épilogue au dernier gros chapitre du jeu dans lequel on retrouve Barry et Natalia, bien décidés à mettre un terme à ce cauchemar.
Ce dernier segment va s’évertuer à reprendre les derniers clichés de la saga Resident Evil qui n’avaient pas été abordés jusque là. Le jeu suivait déjà un sentier bien balisé, sans aucune prise de risque, allant même jusqu’à s’auto-parodier. Outre le passage dans une mine lugubre marqué par des séquences originales où l’on doit presser le pas pour éviter l’asphyxie, Resident Evil Revelation 2 nous offre un final dans un… manoir. Un manoir souterrain certes, mais un manoir quand même dont l’ambiance fera certainement couler quelques larmes (pas beaucoup) aux fans pas regardants de la première heure. Le boss de fin, assez hideux, joue la carte du cache-cache avant de finir d’une bien explosive façon. Mr Capcom aura quand même eu l’obligeance de torpiller un peu plus le final de la première partie rendant encore un peu plus risible un scénario qui n’en demandait pas tant.