Plus tôt ce mois-ci, Unity a fait polémique dans la communauté des joueurs et des développeurs en raison d’un changement de politique tarifaire à partir du 1ᵉʳ janvier 2024. Vous pouvez retrouver tous les détails de cette tarification ici.
Unity fait marche arrière
Cette affaire est malheureusement allée trop loin et aurait même poussé un individu à proférer une menace de mort « crédible ». Unity n’ayant évidemment pas pu passer à côté du déferlement d’indignation, la société a finalement opté pour un remaniement de sa politique tarifaire.
Marc Whitten, à la tête de Unity Create, a ainsi délivré un billet dans lequel il s’excuse auprès de toute la communauté.
Nous aurions dû parler avec un plus grand nombre d’entre vous et nous aurions dû intégrer plus de vos commentaires avant d’annoncer notre nouvelle politique de frais d’exécution. Notre objectif avec cette politique est de nous assurer que nous pouvons continuer à vous soutenir aujourd’hui et demain, et continuer à investir profondément dans notre moteur de jeu.
Au-delà de ça, il a apporté de nouvelles précisions quant à la nouvelle politique tarifaire à venir.
- Unity Personal restera gratuit et il n’y aura pas de frais en cas d’installation d’un jeu.
- L’obligation d’utiliser l’écran d’accueil « Made with Unity » va être supprimée.
- Aucun jeu dont le chiffre d’affaires sur 12 mois est inférieur à 1 million de dollars ne sera soumis à cette redevance.
- Pour Unity Pro et Enterprise, la politique s’appliquera qu’à partir de la prochaine version de LTS d’Unity livrée en 2024 et au-delà. Les jeux déjà sortis et sur lesquels les développeurs travaillent actuellement ne seront pas concernés par la nouvelle politique, à moins de les mettre à jour vers la nouvelle version d’Unity.
- Pour les jeux éligibles aux frais, les développeurs auront le choix entre une part de revenus de 2,5% ou un montant calculé sur la base du nombre de nouvelles personnes qui s’engagent dans le jeu chaque mois.
Cette solution semble bien mieux convenir, c’est du moins ce que l’on peut constater sur Twitter d’après de nombreux commentaires.