Jeudi dernier, nous avons pu voir une présentation de Deus Ex : Human Revolution à la capitale en compagnie de Jonathan Jacques-Belletête, directeur artistique sur le jeu et celui qui tenait la manette durant la présentation. Il s’agissait apparemment d’une mission encore jamais vue auparavant dans laquelle on infiltre un camp Fema.
- L’air pensif...
Histoire de situer à nouveau le contexte, Deus Ex : Human Revolution se passe quelques années avant les événements du premier jeu, en 2027, et à l’aube d’une vaste conspiration. Le monde est alors dominé par la technologie et on dirigera rapidement Adam Jensen, chef de la sécurité chez Sarif Industries, une entreprise spécialisée dans la biotechnologie et plus particulièrement dans la fabrication de prothèses bio-mécaniques.
- La cagoule est à la mode
La démo qui nous a été présentée nous amène dans un camp Fema qu’Adam doit infiltrer. On ne sait pas vraiment ce qu’on doit y trouver, mais une puce électronique retrouvée dans le cerveau d’un hacker à la morgue envoie un signal à cet endroit, dans un quartier textile de Detroit. Adam est alors envoyé pour investiguer suite à une attaque subie par sa société.
- Le ménage est fait
Adam arrive d’abord à l’entrée d’un complexe, et Jonathan choisit d’acheter une augmentation pour son arme qu’il sait utile pour plus tard dans la démo. S’engage alors une conversation (avec choix de questions/réponses multiples à la Mass Effect) avec un PNJ qui nous explique que des troupes sont entrées dans le quartier. C’est une mission qui est plutôt basée sur la furtivité, et Jonathan nous montre d’abord quelques augmentations d’Adam qui lui permettent d’être beaucoup plus efficace. On a eu droit à la fonction d’invisibilité qui permet de passer plus facilement devant les gardes, mais aussi à la vision X qui permet de voir les gardes à travers les murs.
- On s’infiltre
Forcément, Jonathan connaît son jeu sur le bout des doigts et ouvre une porte en la hackant rapidement alors qu’on aurait aussi pu trouver le code de la porte en parlant éventuellement avec des personnages par exemple. L’exploration a toujours été l’une des forces de la série, et on apprend par la même occasion que ce sont des centaines d’emails qui ont été créés pour le jeu Deus Ex : Human Revolution. Oui, il y aura de quoi lire si on le souhaite ! Mission furtive oblige, Adam met hors d’état de nuire quelques gardes grâce à quelques coups non létaux, et met à l’abri les corps pour ne pas éveiller les soupçons. C’est aussi à ce moment là qu’il utilise son augmentation achetée au début de la mission pour son arme, ce qui se voit aussi visuellement sur l’arme. Ça lui permet de tuer 3 gardes rapidement et sans trop de bruit.
- En couverture
Vient ensuite l’utilisation d’une autre augmentation appelée Mark & Track, dans sa version 3.0. Elle permet à Adam de marquer jusqu’à 7 cibles en même temps, et de les voir bouger en temps réel dans le jeu, et même à travers les murs. On y voit même la distance en mètres qui nous sépare d’elles. Adam monte alors des escaliers tout en veillant à désactiver les caméras avec un pistolet spécifique et arrive dans une grande salle où sont présentes ses cibles. Cette fois, il n’est pas question de se la jouer cool, Adam va y aller franco et tirer sur ses cibles. Petite particularité, il utilise une version améliorée de son fusil qui lui permet de rester caché derrière une planque tout en tirant au-dessus en atteignant ses cibles plus loin. En fait, les balles sont tirées en suivant une courbe, ce qui est quand même très pratique pour ne pas se faire toucher parce que la vie descend assez rapidement (même si on ne connaît pas le mode de difficulté avec lequel la partie a été lancée). De son propre aveu, Jonathan n’est pas forcément un gros joueur, et le personnage mourra sous les balles à un moment donné. Il est alors possible de reprendre une sauvegarde manuelle ou une sauvegarde automatique du jeu. A noter qu’il n’y a pas de limite en sauvegardes dans le jeu, on peut en faire autant qu’on veut et la seule limite sera celle du disque dur de la console.
- Ce n’est pas Wall-E
Une fois les gardes éliminés, on découvre qu’il reste en fait un ennemi de taille. Une espèce de robots à 4 pattes bien plus grand qu’un humain qui s’agite, et Jonathan tombe “par hasard” sur un lance roquette dans une salle du complexe, ce qui permet de vaincre assez facilement la bête. C’est là que s’achève la présentation, et on n’en saura pas plus sur ce signal qu’était venu chercher Adam. Pour ça, il faudra attendre d’avoir le jeu en main, et on devrait vous en reparler prochainement.
