A moins d’un mois de la sortie du jeu, EA intensifie sa communication avec des vidéos nombreuses et variées pour allécher encore plus les fans ou attiser la curiosité du chaland, et ce peu de temps avant la mise à disposition de la démo sur le Xbox Live. Il en aura fallu de la volonté à tous ceux qui ne voulaient pas se spoiler ce 3ème et dernier opus de la saga Shepard. Fi de ces efforts, la démo sera-t-elle la cerise sur le gâteau de la tentation pour ces braves gladiateurs ?
Shepard, sauveur de la galaxie
Installez-vous confortablement dans votre fauteuil, sortez les popcorns, montez le son du home cinéma, la démo est lancée ! Et là, déception en demi-teinte pour le joueur, puisqu’aucune cinématique n’amène le sujet en douceur. Qu’à cela ne tienne, c’est ça de spoil en moins, l’idée étant de tâter les mécanismes du jeu sans avoir le moindre indice sur le déroulement de l’histoire qui nous sera proposée le 9 mars en version complète.
La démo propose le choix entre les 3 types de jeu dont il a été question depuis tant de temps dans nos colonnes : tout d’abord, le mode Action, orienté sur les combats avec les dialogues qui passent alors en mode automatique en empruntant des chemins “par défaut” de l’histoire. Ce dernier semble l’opposé du mode Histoire où l’on prend le contrôle d’un personnage dans une histoire interactive et une difficulté minimale. Reste le mode Jeu de rôle qui est l’expérience traditionnelle Mass Effect, un mélange des deux modes précédents, et évidemment celle qui intéressera les fans de la première heure.
Dans la démo, cette différence se manifeste avec l’absence de création de personnage, de gestion des points de compétence ou encore d’option pour répondre en mode Action, ce qui est un peu dommage quand on connaît l’importance des choix et du background du personnage dans la série. Pour ce qui est du mode Histoire, vous prenez part aux dialogues, mais les ennemis meurent plus facilement, ils sont moins nombreux et votre armure est largement plus conséquente. En gros, la description faite par Bioware est fidèle à ce qu’on rencontre : Action pour ceux qui privilégient le combat aux dépens du côté RPG, Histoire pour ceux qui, à l’inverse, favorisent le film qui se déroule devant leurs yeux et préfèrent des affrontements anodins, et enfin RPG pour ceux qui veulent tout à la fois.
Une fois le mode de jeu choisi, vous pourrez, selon votre choix, créer un personnage mais en aucun cas importer votre ancien avatar. Cela étant, vous aurez tout le loisir de le nommer, de personnaliser son aspect, sa classe (parmi soldat, franc-tireur, porte-étendard, sentinelle, adepte et ingénieur), son profil psychologique (stellaire, colon ou terrien puis rescapé, héros de guerre ou impitoyable) avant de faire le choix des pertes importantes des épisodes antérieurs : multiples (dans le cas où plusieurs membres de l’équipage sont morts, vraisemblablement durant la mission suicide), Kaidan Alenko ou Ashley Williams. Cela fait, vous aurez enfin droit à la cinématique que l’intro de la démo ne vous avait pas octroyée. Ce n’est une surprise qu’à moitié, le titre est en anglais sous-titré français, une très bonne chose !
Petit résumé des épisodes précédents sur fond étoilé, et c’est parti !
Confessions intimes
Vous débutez sur Terre, alors que James vient vous quémander de la part du Conseil ; le mystère plane autour de cette requête alors que vous croisez ce bon vieil Anderson qui n’en sait pas beaucoup plus, si ce n’est que les vaisseaux sont en train d’être réunis... vraisemblablement pour affronter les Moissonneurs. Quelques pas plus tard, vous croisez un ancien compagnon (pour ma part, j’ai tué une énième fois Alenko sans vergogne, et ai ainsi pu croiser Ashley, fraîchement sortie d’un brushing qui lui a rendu le cheveu si soyeux). On admire au passage le détail sur les visages, caractéristique de la série. Arrivé devant le Conseil, Shepard entame un speech faisant l’apologie de la puissance sans limite de la menace qui pèse sur toute forme de vie dans l’Univers et rappelant combien les fonctionnaires auraient dû se bouger le cul lors de ses premiers avertissements ; l’occasion de tester le système de dialogues -si vous n’avez pas choisi le mode Action- qui n’a pas changé. Combattre ou mourir, telle est la question, jusqu’à ce que la simple théorie devienne subitement la pratique. En selle Commandant, WE ARE UNDER ATTACK !