Preview - Max Payne 3

«En vacances au Brésil» , - 1 réaction(s)

Invité par Rockstar à découvrir le très attendu Max Payne 3, nous nous sommes rendus avec précipitation au cœur de Paris. Hâte, mais aussi inquiétude ; quand on parle d’une série aussi marquante, les suites ont parfois beaucoup de mal à satisfaire les fans. Chaleureusement accueilli et confortablement installés, la démonstration peut commencer.

New York, appartement de Max

New York, appartement de Max

De tradition, notre bon vieux personnage principal, Max, est un homme torturé, que dis-je, malmené par la vie. Accro aux anti-douleurs et porté sur la bouteille, il traîne sa vieille carcasse d’aventure en aventure dans diverses villes. Pour ce début de présentation, on a le droit à un lieu bien connu des aficionados, vu qu’il s’agit de New York. Après une petite cinématique réalisée via le moteur du jeu où l’on peut admirer le travail sur cet homme bien coiffé et bien rasé, les ennuis commencent ! Grosse nouveauté, notre héros peut maintenant bénéficier d’un système de couverture (cover pour les intimes) et ce n’est pas de trop, vu le nombre de balles qui tenteront de vous atteindre. Sans perdre de temps Max se cache derrière un battant de la porte de son appartement, puis se débarrasse de quelques fauteurs de trouble qui occupent le couloir. Arrivé à l’angle de celui-ci, passage en mode cinématique, la porte de droite explose littéralement et un voisin en colère vient apporter son aide à coups de fusil à pompe. Pas de doutes il y a de l’ambiance, le décor est détaillé, les personnages sont très bien réalisés, mais les textures manquent un peu de finesse, la console n’est plus toute jeune... Bon, notre voisin prend un peu d’avance et se fait malheureusement encercler, mais comme tout bon personnage loufoque, sa ceinture de TNT se charge de nettoyer le passage (et le mur par la même occasion). Les dégâts sur l’environnement sont très réussis, Max profite d’une fenêtre pour dégager les intrus sur les toits et détruit les vitres, mais aussi les montants de fenêtre pour plus de visibilité. Après avoir emprunté l’escalier découvert par la précédente explosion, nous arrivons donc dehors en haut de l’immeuble ; au loin la ville est magnifique et c’est là que le premier passage va s’arrêter.

Max la menace

Sortez couverts !

Laissons de côté la description de la présentation pour revenir sur le gameplay. Outre le Bullet Time (je vais en parler par la suite) et le système de cover, on reste dans un TPS d’action soutenue qui demandera une réaction rapide à la plupart des agressions. Max peut porter trois armes, deux à une main qu’il peut combiner pour les utiliser ensemble et une à deux mains qui l’empêchera d’utiliser les deux autres. Ces armes apparaissent sur le personnage et persistent lors des cinématiques ce qui peut paraître futile, mais participe à l’immersion. L’interface est dans son plus simple apparat avec une réplique de Max en blanc transparent qui se remplit de rouge au fur et à mesure des dégâts. D’ailleurs, la transpiration et les dégâts apparaissent et persistent sur votre personnage, sans pour autant être encombrants. Au centre de ce détourage un numéro qui indique le nombre d’anti-douleurs restants, seul moyen de se soigner puisque la santé ne remonte pas toute seule. Il est donc primordial de fouiller les environs pour s’en procurer le plus possible. Le bullet time, indispensable pour avancer, se recharge en fonction des morts que vous laissez derrière vous. Une jauge blanche sur le côté de votre santé est donc présente, et lorsque vous déclenchez le BT l’écran se teinte en jaunâtre et tous les mouvements se voient exagérément ralentis. Vous pouvez d’ailleurs slalomer entre les balles à la Matrix, enfin presque. L’effet est très bien réalisé et toujours aussi efficace sans rendre votre personnage invincible. D’ailleurs, le dernier ennemi tué donne droit à un slow motion dont la vitesse est contrôlable et qui dans 90 % des cas vous fait passer pour un tireur d’élite (chose somme toute discutable en réalité).

Downtwon São Paulo, dépôt de Bus

São Paulo, dépôt de Bus

Les choses se corsent, la lumière est plus abrupte, on ressent presque le soleil brûlant du Brésil et notre Max adopte un nouveau look. Cheveux rasés, tenue bien plus négligée, barbe, on ressent bien plus le poids des années. Lors de la présentation, on nous explique que les équipes de développement veillent à ce que la ville soit la plus réaliste possible et photo à l’appui ça semble être un pari prometteur. Le passage commence par une réflexion de notre cher Max sous forme de cases de BD comme à son habitude, mais ce coup-ci avec le moteur graphique du jeu, l’effet est intéressant. En compagnie d’une demoiselle qui vient tout juste de terminer une conversation téléphonique, nous pénétrons dans une sorte de décharge pour bus en fin de vie. L’endroit est sale et parsemé de carcasses et nos deux protagonistes se lancent dans une discussion finalement interrompue par un groupuscule paramilitaire brésilien, les Crachá Preto. Lourdement armés et merveilleusement animés (NDLR : des heures de captures pour rendre chaque personnage unique, dans sa démarche autant que dans ses réactions, nous a-t-on expliqué), ils s’empressent de trouer les restes de taule derrière lesquels nous saluons le nouveau système de couverture. Quelques morts plus tard, Max se permet un brusque saut vers l’avant au ralenti, achevant au passage les derniers rescapés de la fusillade, magnifique plongeon qui se finira sur le ventre offrant au personnage un panel impressionnant de mouvements.

Au sol tout est possible

Profitant de l’accalmie pour nous le démontrer et faisant se retourner Max simplement en bougeant le viseur, sans perdre la position allongée. Récupérant une mitraillette lourde et quelques armes sur les corps, vous poursuivez votre avancée devant une pompe à essence où d’autres Guérilleros se sont amassés. Ni une ni deux, une rafale dans la pompe qui prend immédiatement feu et explose emportant bon nombre d’indésirables. Même chose une fois à l’intérieur, certains malveillants s’étant cachés sous un bus surélevé que Monsieur Payne ne tarde pas à faire tomber en détruisant les commandes de l’élévateur. Du classique me direz-vous, mais ô combien jouissif, puisqu’à mon grand étonnement pour se débarrasser des miliciens sur un parcours d’échafauds, notre Max vise simplement les jointures et provoque ainsi l’écroulement de la moitié de celui-ci. Après une courte cinématique, un bullet time automatique, qui ne consomme pas votre jauge s’enclenche. En effet, notre personnage se projette en avant et s’accroche au crochet d’une grue se laissant descendre dans un grand mouvement d’avant en arrière, tout en arrosant en face de lui. Notre présentation finit par un passage qui place votre acolyte aux commandes d’un bus et Max à la portière de celui-ci, usant et abusant de toutes les techniques pour dégager le passage. Stressant, sans parler du fait que le véhicule possède une jauge de dégâts, vous obligeant à tirer le premier.

Il est libre Max

Mieux vaut tirer le premier

Pas tellement en fait, mais c’est classique dans la franchise, vous suivez beaucoup et les cinématiques vous mènent tout au long de l’histoire, mais contrairement aux précédents opus, l’impression de liberté est accentuée, même si quoi qu’il arrive, on ne cherche pas vraiment à quitter le chemin. La pression est bien dosée et les deux passages présentés ici ne nous ont pas permis de nous ennuyer. Impossible d’ailleurs de savoir si le premier extrait était un flashback ou le début du jeu, Rockstar semble préserver la surprise. Difficile de juger l’histoire sur cette présentation, trop peu d’éléments sont en notre possession. Toutefois, la caméra et les nombreux Slow Motion offrent au jeu un caractère cinématographique fort agréable. Pas de gros défauts apparents, peut-être quelques petits couacs graphiques ou encore idioties de la part de l’IA, mais rien de dramatique, sachant qu’il reste encore plusieurs mois de développement. Ce troisième épisode de la série Max Payne est prévu pour le mois de mars 2012. Il ne reste plus qu’à prier le saint patron des jeux vidéo pour que tout se déroule sans encombres, en espérant que nous aurons bientôt la possibilité d’en découvrir davantage.

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Max Payne 3

PEGI 18 Drogue Langage grossier Langage osé Sexe Violence

Genre : TPS

Editeur : Rockstar Games

Développeur : Rockstar Vancouver

Date de sortie : 18/05/2012

Prévu sur :

PC Windows

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1 reactions

pieur

15 oct 2011 @ 09:35

Cool cool cool, merci pour cette preview. Rockstar semble vouloir garder l’esprit de Max intacte et c’est tant mieux. Vivement !