Nous avons pu assister à la présentation du tant attendu Bioshock Infinite en présence du président d’Irrationnal Games au cours d’une rencontre organisée pour la presse. Le rendez-vous était donné dans un magnifique hôtel parisien et le début de la présentation s’est tenu dans une salle de cinéma privée avec la projection d’un premier trailer du jeu.
Le héros de cette aventure inédite a participé aux dernier conflit en date sur le territoire américain et après avoir certainement mené les mauvais combats avec les mauvaises personnes, se retrouve endetté : c’est le point de départ de l’histoire. Afin de liquider ses dettes, notre héros devra aller chercher une très mystérieuse fille à Columbia, une cité dans les nuages, et la ramener à New York. « Tout ce qui monte… finit toujours par redescendre. » Les phases de gameplay à l’écran nous font vraiment envie, et il nous tarde d’essayer tout ça manette en main !
Que les choses soient dites
Entre deux projections, le « creative director » du jeu et président d’Irrationnal Games nous fait part des envies et attentes que l’équipe de développement a essayé de concrétiser. Ainsi, si l’on part du principe que les joueurs d’aujourd’hui veulent voir le futur (de la technologie), il faut être capable de réellement l’intégrer au jeu, lui faisant vivre une véritable « expérience de l’esprit », à l’opposé des titres phares du genre, qui alternent phases d’action/phases narratives, etc… Ce Bioshock Infinite serait donc en quelque sorte un précurseur en matière « d’innovation narrative ».
Lorsque pour le premier Bioshock l’histoire s’articulait autour d’un lieu, la fameuse ville de Rapture, le scénario de ce nouvel épisode s’articule autour d’une jeune fille, Elizabeth, dont l’histoire est comparable à celle de la princesse Raiponce : enfermée dans un immense monument à l’âge de 15 ans, la petite semble dotée de pouvoirs très étranges... Et forcément, les interactions seront plus nombreuses avec ce personnage d’autant plus que le héros que nous incarnons est particulièrement loquace, un fait majeur de ce Bioshock Infinite.
S’en suit une phase de jeu au cours de laquelle nous avons pu essayer une nouvelle partie manette en main, du début de l’histoire. Inutile de vous mettre en garde contre quelques révélations sur le scénario, sachez qu’à l’instar des premiers Bioshock, l’ignorance est de mise : plongé dès le début au cœur de l’action, on ne sait que trop peu ce que l’on fait ici. Après tout, l’important c’est d’y être : Columbia, magnifique cité flottant dans les airs, se trouve être un havre de paix pour tous ceux y ayant trouvé refuge.
Visuellement bluffant, les graphismes font évidemment écho à Bioshock et on pourra bien sûr compter sur une quantité de détails à l’écran, avec pas mal de recoins à fouiller. On a toujours cette agréable envie de regarder partout, d’autant plus que cette fois on se trouve en plein air ; le soleil et le ciel par exemple sautent littéralement aux yeux et ont très certainement bénéficié d’un traitement tout particulier, tout comme il avait été nécessaire de soigner les profondeurs sous-marines, à l’époque des deux premiers Bioshock. On se sent dès le début en terrain familier car le gameplay reste inchangé. On retrouve toujours cette fluidité de l’animation et des déplacements propres aux épisodes précédents et certains sons et bruitages semblent même tout droit resurgir de Rapture, comme ce petit bruit de bouteille qui roule…
On regrettera tout de même de ne plus avoir les traductions des différents écrits du jeu qui, dans Bioshock 1 et 2, ont toujours su rester discrètes mais instructives à l’écran.
A vos rangs !
Ce qui est sûr, c’est que ce nouvel épisode de la saga Bioshock, complètement inédit et indépendant des deux premiers épisodes, nous a véritablement impressionnés. Le 26 mars se fait vivement attendre, tant il nous tarde de lever le voile sur ces nouveaux mystères qui se dessinent dans la lumineuse ville de Columbia, servie par des graphismes vraiment impressionnants et aux couleurs « vivantes » cette fois, si l’on fait la comparaison avec l’angoissante Rapture. Et oui, les personnages sont bien vivants pour le coup mais cela n’empêchera guère le déluge d’hémoglobine à l’écran lorsque le besoin s’en fait sentir et pour tout dire... cela reste très plaisant.
Rapture vous manque ? Vraiment ? Alors vous pourrez vous tourner vers ce Bioshock Infinite dès sa sortie et risquer d’être très agréablement surpris... Véritable bombe en vue.
