Blizzard n’a jamais pour habitude de décevoir les joueurs, et ce quelle que soit l’IP mise en avant. De WoW à Diablo en passant par Starcraft et plus récemment Hearthstone, l’addiction est à chaque fois complète, fulgurante. Nouveauté chez l’éditeur-développeur, le FPS multijoueur par équipes Overwatch suscite interrogations légitimes aussi bien que brefs doutes sur le bien-fondé de la licence. Répondre à ces interrogations et éclaircir les doutes est notre mission et nous l’acceptons.
Jouable à 6 contre 6 sur des zones assez vastes correspondant à différents pays (nous avons joué au Japon comme dans un décor de western) Overwatch propose quatre types de personnages jouables : des attaquants, des tanks, des soutiens et des défenseurs. Nous avons pu nous essayer aux quatre genres, notre préférence s’étant portée (et largement) sur l’attaquant Soldat 76.
Et ce pour diverses raisons : sa capacité à sprinter, extrêmement pratique, permet de parcourir le champ de bataille rapidement afin de défourailler l’équipe adverse à l’aide d’un fusil d’assaut ou de roquettes réellement meurtrières. Il peut par ailleurs déployer un champ d’énergie régénérant dont les autres joueurs peuvent profiter. Personnage le plus plaisant qu’il nous ait été donné de jouer, Soldat 76 remporte la première place sur le podium du héros de FPS classique mais efficace à tout point de vue. Sa spécialité (une jauge se remplissant au cours des joutes permet de lancer cette capacité) étant le tir à tête chercheuse l’espace de quelques secondes.
Winston le tank et Ange le heal ont également retenu notre attention. Winston, pour son côté « Planète des Singes » en terme de design et ses capacités sympa lui permettant de lancer un bouclier pour protéger ses acolytes, de sauter à l’aide du jump pack ou de passer en mode berserk. Par contre, niveau offensif, il ne peut que projeter un rayon électrique à très courte portée. Pas trop glop ! Ange a pour principale fonction de suivre les autres personnages dans leur sillage pour les soigner en temps réel (et être une cible facile pour l’équipe adverse).
Les modes de jeu auxquels nous avons pu nous essayer sont vraiment agréables. Que ce soit la prise de position ou l’escorte de convoi dans un décor de western, il y a vraiment de quoi enchaîner les parties avec plaisir. En termes de réalisation, Overwatch se présente comme un exemple de fluidité et de simplicité. La direction artistique est l’énorme plus du jeu par rapport à la concurrence (Battleborn, pour ne citer que celui-ci). Le mecha design est particulièrement soigné.
Overwatch nous aura réellement séduits de par son aspect pêchu, tactique et coopératif. Il présente dans cette version preview une copie plus que propre, et ce tant au niveau du gameplay que de la direction artistique. La concurrence – rude – aura sans doute du souci à se faire…