Battleborn : Preview du Story Mode

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Battleborn, comme nous l’avions déjà expliqué dans notre preview du mode Incursion, s’annonce comme le digne héritier de Borderlands, ce qui n’est pas étonnant au vu de l’équipe de développement qui est peu ou prou identique à celle qui créa les deux premiers épisodes de la série aux slags (si, si, souvenez-vous, ces bestiaux velus et hargneux qu’il faisait bon écraser sous les roues de son buggy). Et ce, surtout pour son mode Histoire, jouable en coop jusqu’à 5, qui se caractérise également par un background ultra-fouillé, une action frénétique ainsi qu’un design général réellement original. Aperçu du soft après une heure de prise en main.

MAIS QU’EST-CE QUI FAIT MARCHER GEARBOX ?

La question est parfaitement légitime : Battleborn propose un univers déjanté frôlant le nawak organisé. Sur une étoile mourante (la dernière de l’univers) s’affrontent les héros Battleborn et la race Valersi, le but de ces héros étant bien sûr de préserver la survie de cette étoile. Le mode de diffusion de style série TV (par épisodes) et l’univers étendu bien sympathique (comics animé) rendent Battleborn vraiment alléchant. Qu’est-ce qui fait germer autant d’idées originales chez les créatifs du studio ? Côté visuel, on est conquis par l’aspect cartoon, même si techniquement le jeu laisse à désirer : textures légères, mais fluidité de qualité, histoire d’assurer une action affichant un maximum d’adversaires.

Très coloré, Battleborn révèle également un chara design des plus alléchant. Lors des deux runs qu’il nous a été donné d’effectuer, on a pu s’approprier deux des personnages parmi les 25 proposés. Notre premier choix s’est porté sur Caldarius, dont l’armure d’assaut n’est pas sans rappeler un mecha design des plus nippons. Sa rafale gravitique lui permet de se propulser pour infliger des dommages aux adversaires, tout comme sa grenade aveuglante. Il possède une attaque ultime (comme tous les autres personnages du jeu), l’assaut aérien, le faisant s’élever dans les airs pour mieux effectuer une attaque de zone une fois retombé au sol. Ses “manipulateurs gravitiques’’ lui permettent de faire un double saut.

ANARCHY ON A DYING STAR WITH RAFAEL NADAL

C’est donc dans l’anarchie et la frénésie générale que nous nous sommes déplacés dans les premières zones de la mission, tant l’assaut donné sur les Valersi a pu nous sembler confus au premier abord. L’expérience venant, on prend un malin plaisir à dégommer les adversaires en usant et abusant de la rafale gravitique de façon plus adéquate. Lors du second run, on a pu se familiariser avec un autre personnage : Attikus, sorte de mix entre Rafael Nadal, Wolverine et Brick du premier jeu Borderlands. Rafa pour le bras disproportionné, Wolvie pour les griffes et Brick pour le gameplay.

En effet, Attikus peut grâce à l’arc hédronique s’électrifier et foncer dans le tas au corps à corps, maintenant les ennemeis en état de choc pendant une courte période. Il peut également bondir à un endroit et effectuer des dégâts de zone. Son attaque ultime consiste en une succession de vagues d’énergie. Pas tellement charismatique (surtout à côté de Thorn ou Caldarius), Attikus est pourtant plus efficace, nous a-t-il semblé, que son compagnon en armure.

Pour conclure, on a vraiment apprécié le côté défouloir tactique de nos deux parties : défouloir parce que l’action est d’emblée frénétique, que l’on soit au corps-à-corps à jouer Attikus ou à distance en contrôlant Galdarus, et tactique, puisque bien évidemment il est nécessaire de composer une équipe équilibrée et complémentaire avant de déambuler dans les environnements du soft. Le positionnement de chaque personnage lors d’une joute dépend d’ailleurs de ses capacités et compétences. Le background de Battleborn est extrêmement séduisant, tout comme sa forme. Cependant on aura été un peu déçu par l’aspect technique du jeu, en-deçà de nos espérances sur cette génération de consoles, et ce plus particulièrement au niveau des textures. Mais l’auteur de cet article étant inconditionnel du cel-shading, peut-être regrette-t-il l’excellent aspect visuel des Borderlands... Toujours est-il que Battleborn possède de nombreuses cordes à son arc pour séduire et convaincre. Sortie le 3 mai de la première saison.

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Battleborn

PEGI 0 Violence

Genre : FPS

Éditeur : 2K Games

Développeur : Gearbox Software

Date de sortie : 03/05/2016

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows