Déjà présenté en vidéo à l’E3 l’an dernier, the The Witcher 3 : Wild Hunt était de retour cette année pour étaler ses plus beaux atours aux amoureux de la saga développée par CD Projekt. Et cette année, c’est Microsoft qui a eu l’occasion de montrer le jeu pendant sa conférence pré-E3, prouvant à tous qu’il n’avait pas perdu de sa superbe en un an. Nous avons eu l’occasion de voir le jeu de plus près en présence des développeurs, et le bilan devrait être plutôt concis, puisque ceux qui ont lu notre E3 2013 : The Witcher 3, nos impressions l’an passé auront déjà en tête quasiment tout ce qui sera dit céans. Pour les autres, suivez le guide.
Pas exactement WYSIWYG
Ce qui nous a marqué une fois de plus, c’est la richesse graphique du jeu. Même si cet avis est à tempérer car la démo tournait sur un PC, force était de constater que les paysages traversés et les détails qui les habitaient faisaient un ménage sacrément envoûtant et immersif. Il est à noter toutefois quelques soucis, à commencer par un effet de tearing par moments ou, plus inquiétant, des chutes de framerate dans les villes où les animations étaient plus nombreuses. Mentionnons aussi le fait que certaines collisions sont mal gérées ; rien d’inquiétant pour autant, ces soucis seront d’ailleurs probablement corrigés dans la version finale. Pour finir du côté des désagréments remarqués, les animations faciales n’étaient pas franchement réjouissantes.
L’aire de jeu a l’air immense : c’est un open world, il n’y a pas de barrières, on nous dit « what you can see, you can visit », ce qui est plutôt enthousiasmant suite à ce qu’on a pu voir en mouvement !
Les musiques sont superbes et portent parfaitement le jeu, nul doute que cet univers beau à l’oeil et à l’oreille va favoriser les explorations longue durée afin de trouver les trésors disséminés sur la carte.
Géralt dans la guerre des voisins
La présentation mettait en scène notre inévitable Géralt de Riv qui, comme vous avez pu le constater via les différents trailers, se met en recherche d’une de ses congénères sorceleurs, Ciri, traquée par la chasse sauvage. Peu de précision supplémentaires, et c’est dans cette droite lignée de pitch dans ta potch qu’on retrouve Géralt en quête d’informations.
Pour arriver à ses fins, il va aller de personnage en personnage, qui vont lui confier des quêtes qu’il va devoir compléter pour obtenir de l’aide.
Hardi petit, Géralt part -notamment- aider un village en allant se frotter à un... arbre -et non, il n’y aura pas que des ennemis impressionnants dans le jeu-, mais il pourra décider de faire confiance à cet arbre qui tente de le persuader et de l’aider ou de le détruire, ne croyant pas un traitre mot qui sort de sa... bouche ? Il s’agit de moments clés lors desquels les décisions que vous prendrez auront un effet sur la suite de l’histoire nous a-t-on annoncé. L’arbre tué, résolution de la quête, information, joie, fin de la démo.
La déception lors de cette démo aura été de retrouver une énième fois la structure RPG standard : on veut une info, il faut aider machin qui demande d’aider untel etc. Ce travers nous a paru vraiment pesant dans cette courte séquence de jeu, on aurait bien aimé un peu de renouveau de ce côté pour la nouvelle gen.
Made in CD Projekt
Le système de combat n’a l’air d’avoir que peu changé ; quelques animations supplémentaires, de jolis effets de magie, et vous voilà prêt à occire les pires créatures que vous rencontrerez. Les combats étaient plutôt agréables à regarder pendant les 30 minutes de démo, ce qui est bon signe.
On retrouve le système de crafting de la série qui demande de récolter des objets que l’on peut combiner en entrant en méditation (on peut alors améliorer ses armes ou créer des mutagènes à consommer avec modération). Nul doute que celui-ci sera agrémenté de nouveautés, mais nous n’avons pas eu l’occasion d’en voir.
Moi avec les filles j’aurai -probablement- un succès fou
The Witcher 3 : Wild Hunt pourrait bien s’inscrire dans les portes-étendards de ce début de nouvelle génération de consoles. Techniquement impressionnant, quoiqu’encore perfectible, le titre comptera aussi sur l’univers de la série de livres afin de s’attacher de nouveaux fans en plus de la base déjà convaincue. Un pari qu’il réussira probablement sans peine, d’abord parce que cet univers est bon, ensuite parce que ce que nous avons vu et entendu était largement convaincant, et finalement, parce qu’il y aura forcément du c** !
