Autant le dire tout de suite c’est la première fois que je voyais un Wolfenstein, les impressions sont donc vierges de toute idée préconçue.
L’histoire prend place dans un monde où les nazis ont gagné la guerre et dominent le monde et le héros est à la recherche de mouvements de résistance. La présentation s’est déroulée en deux parties. La première sur une séquence plutôt narrative et la deuxième sur une phase de combat.
La première scène se déroulait dans un train où le joueur incarne un serveur qui se retrouve devant une responsable nazi particulièrement antipathique et accompagnée par un mécha balaise ! L’ambiance, la mise en scène et la narration sont de très haut niveau. Le ton est mature et les dialogues assez cru, je ne m’attendais pas à ça dans un FPS ce genre. Graphiquement, cette scène en intérieur n’était pas impressionnante, avec même pas mal d’aliasing. Les personnages faisaient penser à Bioshock Infinite (il y a pire comme référence).
Ensuite, comme nous le rappelle le développeur qui présente la session, Wolfentsein reste un Ass Kicking Action Hero... En français, un jeu de gros bourrin où on botte le cul de tout ce qui bouge à coups d’armes de malade. Qui veut trucider du nazi en masse ? C’est un jeu dans lequel Wolfenstein excelle. L’action s’est déplacée sur un immense pont en ruine, avec un soleil levant en fond rendant le niveau très coloré, ce qui là aussi était une agréable surprise. L’aliasing de l’intérieur a d’ailleurs disparu et les décors bénéficiaient d’une définition et d’une finesse impressionnante, à laquelle il va falloir s’habituer avec la next-gen !
Les armes sont multifonctions et, par exemple, un gros pistolet se transforme aussi en chalumeau pour découper un grillage qui bloquait la progression. Les combats sont bien dynamiques, avec des armes qui offrent des bruits très percutants, limite jouissifs. La variété des armes semble également très intéressante. Il sera aussi possible d’arracher une tourelle avec une gatling pour la transporter ensuite, à la manière d’un Gears. Les décors sont destructibles et la visée semble très précise. Le HUD est très discret avec juste de très légères informations. L’immersion n’en est que renforcée !
Au final on ressort vraiment emballé par ce nouveau FPS qui sortira en fin d’année sur Xbox One.