Alors que nous avions pu prendre en main une première fois le titre en septembre dernier, Capcom nous a une fois de plus invités dans ses locaux pour nous en dévoiler encore un peu plus sur Dragon’s Dogma 2. Nous étions clairement emballés à l’issue de notre première session, malgré quelques réserves sur des points techniques, et avions hâte de confirmer cette bonne impression.
Un gameplay exigeant, mais grisant
Pour cette deuxième session, nous avons pu prendre le jeu en main pendant deux heures et demie. Deux sauvegardes étaient proposées, toutes deux à peu près au milieu de l’histoire avec pour l’une un guerrier-mage et pour l’autre un archer-mage. Évidemment très différentes dans leur prise en main respective, ces deux classes restent très plaisantes à jouer. D’un côté, le guerrier-mage nous oblige à être au cœur de la mêlée avec des compétences principalement axée au corps-à-corps (dans le build qui nous était proposé), de l’autre en revanche, l’archer-mage avait tout intérêt à mettre de la distance entre lui et ses adversaires. En effet, bien que ce dernier puisse lancer rapidement une salve de flèches devant lui, c’est avant tout ses compétences qui font le plus de dégâts notamment, dans le build dont nous disposions, une flèche enflammée que l’on pouvait diriger et qui provoquait une explosion de flammes à l’impact.
Il est cependant difficile d’appréhender en aussi peu de temps les plus et les moins de chacune de ces classes, les compétences disponibles, etc. Nul doute que cette méconnaissance a été la cause d’un bon nombre de nos morts durant cette session. En effet, le jeu ne pardonne pas, les ennemis tapent fort et peuvent vite nous submerger par leur nombre, d’autant que des créatures plus imposantes et encore plus dangereuses peuvent également s’inviter à la fête. Le griffon notamment nous aura fait vivre un enfer lors de notre session. Une première fois, ce dernier a décidé de s’envoler alors que nous étions accrochés à son plumage pour nous lâcher une centaine de mètres plus loin vers une chute fatale. Non content de cela, ce dernier est également revenu nous rendre visite alors que nous étions en train de parcourir les hauteurs d’une région dans une sorte de téléphérique en bois. Il ne lui a suffi que d’une charge pour faire voler notre transport en éclats et nous précipiter vers le sol et une mort certaine.
Malgré cette difficulté, les combats restent grisants. Les pions sont loin d’être inutiles et participent intelligemment aux affrontements. Avec les nombreux effets visuels des sorts, l’action peut encore être parfois assez confuse, mais en comparaison de notre première découverte, nous avons eu l’impression que la caméra était moins proche du personnage, ce qui a rendu la lecture du jeu tout de même plus agréable. En revanche, il n’est toujours pas possible de verrouiller soi-même ses ennemis. Le jeu garde en place le système de visée assistée dont nous parlions en septembre dernier, ce qui demandera toujours ce petit temps d’adaptation pour s’en sortir en combat.
Un monde à explorer
Déjà conquis par la direction artistique du jeu lors de notre première session, le plaisir était toujours aussi présent. Nous avons cette fois pu explorer une zone un peu plus ouverte, dans un environnement plus désertique où se trouvaient de nombreux canyons propices à des embuscades de monstres.
L’ensemble est très joli et offre, à de nombreuses occasions, de superbes panoramas à contempler. Les soucis de clipping et de distance d’affichage semblent également avoir été corrigés depuis la dernière fois et rien n’est venu troubler notre expérience de jeu lors de cette session.
L’exploration, quant à elle, reste un véritable plaisir. Le jeu nous guide finalement très peu, l’ATH est très discret, sans afficher un nombre incalculable de marqueur à l’écran et le suivi des quêtes ne va pas plus loin qu’un simple marqueur sur le lieu à atteindre (voire aucun selon la quête). Pas question ici d’avoir un chemin balisé à suivre, c’est bien au joueur de se créer sa propre route, la carte ne se dévoilant qu’en explorant. Le tout se fait d’ailleurs sans chargement, même lorsque l’on rentre dans un bâtiment par exemple.
C’est une nouvelle fois très emballés que nous sommes sortis de cette deuxième session manette en main. Les combats et l’exploration fonctionnent toujours aussi bien, les soucis techniques que nous avions remarqués ne semblent plus d’actualité et il ne reste maintenant plus qu’à découvrir si la qualité de la narration sera également de la partie. Plus que quelques semaines à attendre !
