En début de semaine, nous avons publié une première preview du nouveau jeu officiel F1 22. Elle s’attardait principalement sur le nouveau tracé de Miami et le feeling des voitures après la mise en place du nouveau règlement de 2022. Aujourd’hui, c’est avec un second aperçu que nous avons l’occasion de reparler du titre. Cette fois-ci nous nous concentrons sur les nouveautés de cet opus, le premier jeu de la franchise développé par Codemasters depuis son rachat par Electronic Arts.
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La F1 pour tous
Comme nous l’avons vu récemment, la F1 devient plus populaire que jamais et continue d’attirer de nouveaux spectateurs au fil des dernières années. La saison 2021 et le dénouement du championnat à Abu Dhabi ont notamment réuni plus de 100 millions de téléspectateurs à travers le monde.
Cet engouement est principalement dû aux différents diffuseurs qui mettent un point d’honneur à nous faire vivre la course dans ses moindres détails. F1 22 n’échappe pas à la règle et continue, lui aussi, de proposer un broadcast authentique, comme si vous étiez devant votre téléviseur. Plusieurs nouveautés permettent de renforcer encore un peu plus l’immersion cette année avec par exemple de nouvelles cutscenes animant les Grands Prix.
Pour la France, c’est bien évidemment Julien Fébreau qui s’occupe des commentaires tandis que Natalie Pinkham, Sascha Roos ainsi que Alex Jacques rejoignent également le cast international. Durant la présentation du jeu à laquelle nous avons pu assister, on a aussi remarqué que Jacques Villeneuve avait été ajouté au jeu, mais il ne semble pas destiné au marché français.
Tout est une nouvelle fois fait pour renforcer l’immersion pendant les courses et aider les néophytes à profiter de toute l’excitation d’un week-end de GP. Par exemple, il est désormais possible de profiter du tour de formation comme s’il était diffusé à la télé, sans avoir à toucher la manette. Cette option s’étend aux phases de Safety Car ainsi qu’aux arrêts au stand.
Toujours dans le but d’accompagner au mieux les nouveaux joueurs, on note cette année l’arrivée d’une IA adaptative qui s’ajuste en temps réel sur nos performances. Globalement, si on est largué, elle verra son rythme s’ajuster pour nous permettre de recoller au paquet et inversement. Il s’agit évidemment d’une option qu’il est possible de désactiver pour profiter d’adversaires au comportement classique. Ces derniers sont d’ailleurs très agressifs pour le moment.
Mais aussi (et surtout) pour les aficionados
Que les puristes se rassurent, si le studio a travaillé à rendre les courses plus enthousiasmantes pour les nouveaux arrivants, plusieurs ajouts visant à renforcer le contrôle du joueur sont également présents. À la fin du tour de formation, qu’on peut toujours compléter en intégralité, il est maintenant possible de positionner soi-même sa voiture sur la grille. Cela permet par exemple d’adopter une posture offensive ou défensive au départ.
Des pit stops manuels sont aussi introduits dans lesquels il faut soigner son entrée au stand. En pratique, il est simplement demandé d’appuyer sur une touche au moment de l’entrée au garage ; une bonne réactivité aura une incidence sur le temps de votre arrêt. C’est plutôt sympa, mais cela aurait pu être approfondi et étendu, notamment jusqu’à la phase de freinage.
Les plus attentifs remarqueront la mise à jour des circuits de Melbourne, Catalunya et Abu Dhabi qui ont subi quelques changements cette année. Les quelques pistes à disposition de notre build étaient plutôt réussies et relativement fidèles aux tracés réels. Le Grand Prix de Miami, qui vient de s’achever, nous a permis de voir que le travail avait été soigné. Les nouvelles règles de la saison 2022 sont accessibles avec notamment les courses Sprint qui rythment les Grands Prix d’Imola, Spielberg et Sao Paulo.
Enfin, il a été annoncé qu’un nouvel ingénieur de course ferait son apparition en remplacement du fameux Jeff. C’est Marc Priestley, ingénieur chez McLaren, qui a mis sa voix et ses compétences au service du jeu. Ce nouvel ingénieur paraît en revanche réservé aux marchés anglo-saxons, puisque nous n’avons remarqué aucun changement en français, que ce soit dans les dialogues ou la voix.
Vivez la vie de pilote
La grosse nouveauté de cet opus est l’introduction du mode F1 Life. Exit l’aventure narrative Breaking Point de F1 21, ce nouveau mode de jeu inédit doit permettre de se plonger dans la vie de pilote et offrir la possibilité de conduire des supercars ou personnaliser son avatar avec des vêtements et divers accessoires, tels que des montres ou lunettes de luxe.
F1 Life prend place dans un hub central pour le multijoueur qu’il est aussi possible de personnaliser à son goût. Les supercars s’accompagnent quant à elles de nouveaux événements et autres challenges associés au mode carrière ; on parle par exemple de drift ou de duels. Il sera néanmoins aussi possible de les conduire en contre-la-montre.
La personnalisation s’étend aussi au mode My Team qui accueille un éditeur de livrée ainsi que de nouvelles options. Il est maintenant aussi possible de choisir la place hiérarchique de son équipe (fond de grille, milieu de peloton ou tête d’affiche), ce qui influe notamment sur le budget. Le mode carrière subit également quelques changements, mais nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion de nous y essayer.
Nos impressions sur My Team et le mode F1 Life, devront d’ailleurs aussi attendre le test final. Notre crainte principale est évidemment que ce dernier ne serve de prétexte pour vendre des cosmétiques et autres joyeusetés du genre à gogo.
Globalement, il semblerait que nous nous dirigions vers un opus une nouvelle fois solide, mais assez sage. Les changements énormes au niveau du règlement et des voitures ne sont pour le moment pas flagrants manette en main. Gardons en tête que nous avons eu l’occasion d’essayer un titre encore en cours de développement et que la sortie du jeu final est prévue pour le 1er juillet prochain.
