Fanday - Bulletstorm

«Petit meurtre entre amis» , - 3 réaction(s)

C’est par cette frissonnante fin de journée d’hiver que nous avons été conviés au Bulletstorm Fanday. Disponible au moment où je vous parle chez nos voisins d’outre-Atlantique et sur le point de rejoindre les étals assermentées de nos revendeurs préférés, ce défouloir prometteur nous laisse prévoir une soirée agitée.

Sans piton, ni piolet

A l’assault

L’ascension est brutale, mais la mise en condition immédiate, sur le grand écran à l’entrée du « loft » les remarques pas piquées des vers du personnage principal fusent aussi vite que les balles et pour accompagner le tout un décor à décrocher la mâchoire. On se rassemble et on ne perd pas de temps, direction la présentation où un membre de l’équipe du studio « People can fly » (également papa de Painkiller) nous attend. Pour préambule, un bref récapitulatif de l’histoire : un groupe de mercenaires sur-armés s’écrase sur la planète la plus dangereuse de l’univers... Et ça c’est la bonne nouvelle ! Ok, même si le slogan n’a rien d’innovant, cela a le mérite d’être prometteur. Pas de classique début de jeu, on attaque dans le vif du sujet avec un chapitre intermédiaire. Petit aparté, l’histoire est découpée en actes eux-mêmes coupés en chapitre, les fins d’actes sont des plus spectaculaires !

Whip, Kick, Boom !

Ca donne le ton

Première remarque, le principe fondamental du jeu n’est plus de simplement tuer son adversaire, mais il faut le dessouder avec classe ! On entre alors rapidement dans l’univers du dégât pensé où le joueur cogite à la manière dont il va tuer le prochain ennemi, histoire de soutirer le plus de points et jouir des appellations de techniques les plus saugrenues, mais ô combien poétiques ! Ainsi, le premier des adversaires est brutalement attrapé avec le fouet puis ramené à portée pour tranquillement le cribler de balles histoire de l’alléger de quelques membres, le tout avec un rictus sadique le temps que le « bullet time » (ralentissement) se dissipe. Les armes sont aussi variées que meurtrières, le choix s’étend de la mitraillette au pompe pourvoyeur de démembrement en passant par quelques petites trouvailles bien pensées comme un lanceur de foreuse. La finalité des combos se résumant souvent à une explosion des plus artistiques. Par exemple, un coup de pied dans une lampe au sol provoquera la combustion de la créature de chair qui courait gaiement vers nous. Les points pleuvent et permettent de développer son équipement grâce à des ravitaillements tout le long du parcours. L’upgrade permet de débloquer plus de munitions, une vitesse d’arme accrue ou encore plus de coups spéciaux, un atout non négligeable pour une bonne progression.

Attention, les murs ont des dents

Quel athlète !

Non ce n’est pas une métaphore, les décors sont somptueux, on a l’impression d’être tout petit, les couleurs sont vives et le terrain travaillé. De nombreux effets lumineux sont présents et la physique est irréprochable. On remarque rapidement que tout a été pensé pour que le terrain participe à notre folie meurtrière. Des plantes carnivores s’empressent de se débarrasser des éventuels restes, sans parler des nombreux accessoires pointus qui ornent chaque pan de mur ou de porte et qui permet la création d’ornements supplémentaires à grand coups de pied.

Mettons la main à l’ouvrage

Fin de présentation, nous nous jetons sur les manettes disponibles et nous lançons dans l’aventure. Première remarque, pas de mode coopératif pour le solo (dommage). La prise en main est classique mais frustrante ; en effet, il n’est pas possible de sauter et le décor, malgré ses nombreux atouts, nous donne un chemin unique à suivre. Il arrive même de rester bloqué sans comprendre pourquoi, avant de finalement remarquer la rambarde à enjamber. Le système de mise à couvert est du coup lui aussi compliqué par ce manque de liberté. Le soft est ponctué d’interruptions où des vagues d’ennemis affluent, jusqu’à l’accalmie qui « relance » la progression. Nous n’avons pas pu nous intéresser à l’histoire, mais comme dit précédemment, les personnages font état de leur présence via des remarques piquantes. Il est regrettable que leur intelligence reste une option non fournie à l’achat. Le lasso, le kick et la charge deviennent vite des réflexes nous tirant de bien des situations critiques.

L’équipe gagnante

Changement de salle, nous allons tester le mode « horde » (jouable uniquement en Gold). La différence majeure de celui-ci avec tous les autres jeux que je ne citerai pas est la présence d’un vrai système de coopération et l’absence totale de barre de vie. Pour marquer des points, pas de secret, restez groupés. On attrape et on lance avec une facilité déconcertante tout ce qui passe sous la main, appuyé par nos collègues qui s’occupent de finir le travail. Si le principe est globalement respecté, les vagues s’enchaînent bien plus facilement et les points s’accumulent. Là encore, le décor est notre plus grand allié, certaines maps sont peut-être trop grandes pour le peu d’adversaires présents, mais nous n’avions pas la main sur les options. Une fois la dernière cible au sol, les scores s’affichent et s’ensuit un petit break pour améliorer ses armes et/ou en acheter d’autres.

Les bons comptes font les bons amis !

Du scoring

Cette présentation de Bulletstorm a laissé un agréable goût de meurtre organisé. Le jeu flatte le côté sadique qui sommeille en chacun de nous. Toutefois, le mystère reste entier sur les autres modes de jeu multijoueurs. La campagne se déroule en sept actes de trois chapitres environ, pour une dizaine d’heures au total. Excepté quelques passages de la campagne qui nécessitent de trouver rapidement un abri, le concept de mort reste globalement étranger. En revanche, la difficulté à se mouvoir rend les combats fouillis au point de perdre de vue l’adversaire, pas bien pratique. S’il ne faut retenir qu’une chose, ce serait cette ambiance prenante qui transforme le plus doux des agneaux en un joueur frénétique en manque de sang. Plein les yeux, les mains tremblantes, c’est apaisé que l’on quitte les locaux Microsoft et qu’on se prépare à tester plus en avant la bête. On attend le verdict final dans notre test complet très prochainement !

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Bulletstorm

Genre : FPS

Éditeur : Electronic Arts

Développeur : People Can Fly

Date de sortie : 24/02/2011

Prévu sur :

PC Windows

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3 reactions

PhilouZ

01 mar 2011 @ 12:37

Cet article colle bien avec ce que j’ai ressenti en testant la démo sur ma Xbox. Et c’est vrai que pouvoir casser du mutant avec autant de style, j’ai trouvé ça bien fun.

Il ne me reste plus qu’à mettre la main au portefeuille si j’ai bien compris ? :P

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Shomine

29 mar 2011 @ 14:51

Bah ouais , on dirait bien !!:-)) Hey , vous ne seriez pas si il y a des jeux comme G.T.A ou DRIVER en Kinect ??!

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Shomine

29 mar 2011 @ 14:53

sur kinect plutôt , désolée