A jeu spécial, article spécial. L’E3 fini et la sortie de Gears of War 2 n’étant désormais plus qu’à quelques encablures, Xboxygen vous propose un dossier en commun avec Xbox-Mag rassemblant les informations principales sur le jeu événement d’Epic Games depuis son annonce en février dernier, à la GDC. Que peut-on attendre du mode solo ? Du multijoueur ? Du scénario annoncé beaucoup plus ambitieux ? Des réponses qui sont toutes à découvrir dans ce dossier spécial.
Dès le début, les objectifs de Gears of War 2 ont été clairement annoncés et le très médiatique Cliff Bleszinski (Design Director chez Epic Games) l’a toujours fièrement revendiqué : ce deuxième épisode sera « bigger, better and more badass ». Sur quoi le designer s’appuie-t-il pour l’affirmer ? Nous allons le voir en plusieurs points essentiels.
Le scénario
Annoncé plus profond que celui de Gears of War 1, le scénario de GoW 2 avait de toute façon fortement intérêt à viser plus haut étant donné la pauvreté du premier épisode, qui, sans être particulièrement mauvais pour un jeu du genre, aurait pu être plus poussé encore. Le background de Gears of War est plus profond qu’on ne le croit, il suffit de lire le livret offert avec l’édition collector pour s’en rendre compte. Malheureusement, les cut-scenes faisaient plus souvent penser à un mauvais film de série B. Preuve en est de l’intention d’améliorer ce secteur, l’arrivée de Joshua Ortega, un écrivain américain (il a notamment publié nombre de comics et a déjà travaillé sur Star Wars Knights of the Old Republic) qui place tout de suite la barre très haut en annonçant un script final de 300 pages sans compter les détails. Pour donner une échelle, certains films en font juste la moitié !
L’histoire commencera 6 mois après la fin du premier épisode et la quête de Dominic Santiago pour retrouver sa femme représentera à peu près la moitié du jeu (on ne sait rien sur l’autre moitié mais Marcus sera évidemment beaucoup impliqué, en tant que principal protagoniste). Les Locustes ont lancé une offensive sans précédent contre les dernières villes de l’humanité et surtout la capitale des humains, Jacinto (construite sur un terrain où, en théorie, aucun tunnel ne peut être creusé), considérée comme le dernier bastion de l’humanité. Pour la faire tomber, ils tentent de détruire toutes les villes environnantes pour mieux tout faire s’effondrer ensuite. La chute de Jacinto porterait un coup fatal aux humains. Pour les contrer, les soldats CGU ont construit des espèces d’ascenseurs appelés « express vers l’enfer » où des marines prennent place dans un module qui les envoie dans les profondeurs de la Terre d’où ils peuvent lancer des raids fulgurants contre les Locustes.
