Edito - Vieux Con

«Chronique du temps qui passe» le 14 février 2015 @ 11:122015-02-14T11:12:21+01:00" - 49 réaction(s)

Chers lecteurs,

Mon dernier édito date d’il y a bien longtemps, et encore, il ne traitait pas d’actualité. Est-ce parce que je n’ai plus rien à dire sur le monde vidéoludique ? Au contraire, et c’est bien là tout le problème. Des choses à dire j’en ai. Plein. Sur des tas de sujets. Sur la façon dont les considérations techniques ont pris le pas sur les jeux en eux-mêmes. Sur la tournure prise par ce qui est “offert” aux joueurs suite au succès inattendu de la PS4 et des jeux au format « Playstation ». Sur le creux créatif terrible qui frappe les grands éditeurs qui se nourrissent de suites, de remakes ou de décalques. Sur le faible apport des consoles actuelles par rapport aux précédentes. Sur le formatage de l’actualité qui génère l’attente et qui fait sombrer les jeux dans l’oubli au moment même de leur sortie.

Autant de sujets qui pourraient donner autant d’éditos. Autant d’articles que j’ai ébauchés, et que je n’ai pas terminés, n’arrivant pas à trouver le ton juste pour aborder ces sujets sans passer aux yeux d’une partie des lecteurs pour un fanboy, un frustré, un blasé, et surtout pour un vieux con.

Il faut dire que j’en ai certains symptômes. J’ai commencé à jouer aux jeux vidéo en 1982, sur une borne d’arcade (Galaxian), alors que j’avais 9 ans et que je devais me mettre sur la pointe des pieds pour bien voir l’écran. Ma première machine a été un Amstrad CPC 464. J’ai vécu le retour en grâce des consoles après leur disparition post Atari 2600. J’ai constaté l’évolution, puis l’explosion de ce marché avec la Playstation. J’ai vu mourir Sega et remourir Atari. Le calcul est effrayant, ça fait maintenant 33 ans que je suis un joueur. D’un certain côté, ça veut dire que j’ai une certaine expérience de ce domaine. En d’autres termes, on ne me la fait pas. On ne peut pas me présenter des choses comme nouvelles quand elles ne sont qu’une redite de ce qui a déjà été fait par le passé. On ne peut pas m’embarquer dans les comparaisons futiles entre consoles ou bien entre consoles et PC, c’est un sujet qui tourne à vide depuis la nuit des temps. On ne peut pas me vendre des promesses de potentiel et de perspectives, j’ai déjà vu ça trop de fois. C’est cette distance que j’utilise quand je rédige mes éditos.

Comme si le passé n’existait pas pour les jeux vidéo

Mais d’un autre côté, ne suis-je pas en décalage avec une partie des lecteurs qui découvre cet univers, ou tout du moins qui n’a connu qu’un changement de génération de consoles ? Quand je parle avec des « jeunes » joueurs (cela n’a pas grand-chose à voir avec l’âge, mais plutôt avec l’expérience de joueur), je me rends compte que ce qui me laisse froid les intéresse beaucoup. Si la PS4 marche si bien en proposant si peu, c’est sans doute finalement car les jeux proposés, d’une banalité à hurler pour le vieux joueur, sont de vraies nouveautés pour le relatif novice. Comme si le passé n’existait pas pour les jeux vidéo. La Xbox One n’est pas en reste, car même si elle est distancée par la PS4, elle obtient des résultats tout à fait convenables. Son tort est sans doute, en ce qui concerne les jeux, de ne pas proposer des produits aussi simples et calibrés que ceux de sa copine. N’allez pas croire que je lui dresse des lauriers pour autant : j’ai globalement tendance à mettre les deux dans le même panier. Là où je vois de la redondance avec ce que nous connaissons déjà, bien des joueurs s’excitent sur les jeux proposés. Les update techniques qui semblent être la seule chose apportée par ces machines, et qui pour moi sont d’un intérêt entre le limité et le nul semblent être d’une importance capitale pour une partie des joueurs. Si je ne peux m’empêcher d’expliquer cela par l’inculture vidéoludique, ce raccourci est insuffisant : si le produit trouve preneur, c’est qu’il est correctement calibré pour les joueurs d’aujourd’hui, ce qui fait de moi par ricochet un joueur marginal, du passé, un vieil ours grincheux trop difficile et exigeant.

Quand on écrit pour un public, il convient de s’interroger de temps à autre sur sa propre légitimité, c’est-à-dire, pour faire simple : est-ce que ce que je raconte a un intérêt pour quelqu’un ici ? Est-ce que coucher sur le papier (bon, ok, sur un fichier Word) mes réflexions sur un sujet donné trouve un écho ? Les lecteurs, qu’ils soient d’accord ou pas avec moi important peu (je n’ai jamais cherché à convaincre, seulement à analyser), en retirent-ils quelque chose ? Ou bien est-ce que la majorité des lecteurs se fout de ce type de démarche, veut juste jouer à ce qu’il y a, et va rejeter toute analyse qui n’irait pas dans le sens de ses convictions ? Aujourd’hui je n’ai pas la réponse à ces questions, car je constate des réactions diverses qui parfois me confortent, parfois me découragent !

Pourtant, même en étant un vieux grognon, tout n’est pas noir, loin de là. Cela fait même longtemps que je n’ai pas autant joué. Sur ma console, mais aussi sur ma tablette, ainsi que sur mes vieux systèmes qui ne prennent pas la poussière. Il y a beaucoup de choses qui me plaisent actuellement. Le retour du point’n click, le retour de jeux basés sur des concepts simples et bien exploités (merci les indés), sans compter que les vieux jeux continuent d’exister. Cela fait beaucoup de matière. Ce qui m’ennuie, c’est que ces jeux n’avaient tout simplement pas besoin de nouvelles consoles. C’est plus le fait que je trouve le fun sur ces machines sur des jeux qui auraient très bien pu tourner sur ma 360 qui me pose problème : l’utilité de la PSOne continue d’être très floue en ce qui me concerne.

En préparant cet édito, je me suis rendu compte que je ne suis pas un vieux con. Bon, je sais, personne ne va admettre être un con, vous avez le droit de penser que j’en suis un, pas de souci avec ça ! C’est juste que j’ai une vision romantique des jeux vidéo. Pas spécialement nostalgique, non, romantique. D’avoir connu une époque où les joueurs étaient une minorité, où chaque jeu s’accompagnait du plaisir de la découverte et d’une notice en couleurs abondamment illustrée, où la nouveauté était une norme, fait que je ne peux m’empêcher d’avoir une certaine tendresse pour les jeux vidéo. Pour les créateurs conduits par la passion, par les idées, qui cherchent à inventer quelque chose avec un objectif unique : permettre au joueur de s’amuser, de s’évader, de vivre quelque chose de différent. La froideur de la logique de produits plus que de jeux a fait disparaitre cela, et la première chose que je vois en lançant la majorité des jeux, c’est les ficelles grosses comme des câbles qui sont utilisées. Je ne sens plus assez de passion chez les créateurs (encore une fois, sauf chez les indés), comment la ressentir en jouant ? Quand je fais découvrir à mon fils des jeux qui tournent sur Megadrive et que je vois que ça fonctionne toujours aussi bien (32 couleurs, résolution de 320x224, je ne connais pas les fps…), je me dis que je n’ai pas tort sur toute la ligne. Mais ne suis-je pas un dinosaure voué à disparaître ? C’est là toute la question que je me pose, et c’est à vous de me livrer la réponse en me disant quelle est votre conception des jeux vidéo aujourd’hui.

Après tout, je ne suis peut-être qu’un vieux con !

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49 reactions

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EriKrom83

14 fév 2015 @ 14:13

je suis « un vieux con » l’important est de s’accepter , pour mieux accepter les autres , leurs gouts , qui au final ne sont pas forcement des gouts de chiotte , même si c’est dur a admettre .

jmabate

14 fév 2015 @ 18:36

je me retrouve dans chacun des posts, mais moi ce qui me dérange, c’est de ce sentir oublié !

lors des gen de 3ème et 4ème gen (Nes, SNES, Master system, megadrive, Nec, Néo Géo), les jeux correspondaient à mes goûts, mes attentes...le top, j’avais entre 13 et 17 ans !

au passage à la gen 6 (Xbox, play 2), Microsoft à su me réconcilié (plus que sony) avec les jeux vidéos, grace à leurs d’IP (exclus plus gamer, adulte : splinter cell, star wars kotor, ghost recon, rainbow six, fable, ninja gaiden, panzer dragoon orta, halo, forza, dead or alive, remake Shenmue 2 pour la nostalgie de la dreamcats, et bien d’autres) qui correspondaient à mes attentes de joueur post adolescent (20 à 25) que je n’avais pas trouvé sur la gen 5 avec les saturn et playstation (sega c’est perdu avec ces adaptations arcade et sony trop accès sur les pré ados) !

le plaisir à sont paroxysme avec cette 360 et ces jeux comme Mass effect, Gears of war, Ninja gaiden 2, Assassin’s creed et d’autres qui annoncent une glorieuse époque vidéo ludique !

le tableaux est malheureusement obscurci par une longévité hardware jamais vue à ce jours et des pratiques financières, qui ne fait pas honneur aux jeux vidéos (DLC, annualisation et autres) ! le pire c’est que La One et la PS4 baigne dans ce mouvement en plus de prendre pour cible les nouvelles gen de joueurs, comme dit par Rone, dans un besoin qui leurs est fournis à cout de millions de nuances de pixels et qui au passages, tournent une page qui est la notre sans un clin d’œil pour dire merci ! si peut être les offres promos voir gratuites sur des jeux d’on j’ai déjà dans ma ludothèque !

quel jeux peut me donner l’envie de passé à cette gen ??? personnellement...aucun ! je suis un vieux con !!! et être vieux et con, me fait me sentir « oublié », comme une vulgaire paire de chaussettes qui a rendu de bon et glorieux services !

je reste mal grès tous ou plutôt essaye de le rester...dans le coup, pour mes enfants, pour ne pas perdre le fil et d’être une aide positive (pas que financière) à leurs évolution vidéo ludique !

Mr Moot

14 fév 2015 @ 22:53

Ben moi j’ai 25ans de jeux vidéos à mon actif et je m’éclate toujours autant !

TheBitMapBrother

15 fév 2015 @ 00:24

Ce qui est dingue dans mon cas (et je ne crois pas être le seul), c’est que je pourrai prendre à mon compte tout ce qui est dit dans cet édito (faudrait le renommer billet d’humeur) et pourtant je joue toujours autant après être passé sur la One, toujours prêt à essayer un jeu.

Ben ouais, faut se l’avouer, on est des vieux cons, des années 70, qui ont vécu « autrefois, à l’époque » comme disent mes minots, et je peux vous dire que je continuerai à jouer même en étant un très vieux con, tout simplement parce que je joue avec des mecs sympas en ligne et en plus avec mon fils aîné, et j’espère bien avec les deux autres. Go to the roots !

Tipiak

15 fév 2015 @ 03:58

Bon, je vais parler en tant que mi-jeune (19 ans, N64, GC, Wii, 360, un peu de PC et PS2 et PS3 à l’occasion chez des amis), histoire qu’il y ait un commentaire qui dénote :)

Déjà, bien que je sois pas tout à fait en phase avec l’article, je trouve la remarque « Comme si le passé n’existait pas pour les jeux vidéos » vachement intéressante. Intéressante parce que nouvelle (en tout cas pour moi, je n’ai jamais vu cette idée exposée ailleurs) mais pourtant à la fois surprenante et facilement explicable.

C’est surprenant parce que c’est vrai qu’à y réfléchir, la plupart des arts et loisirs qui me viennent en tête sont plus ou moins intemporels dans le sens ou n’importe qui peut indifféremment écouter de la vieille musique (rock des années 60, jazz du début XXe réenregistré, musique classique même) ou de la nouvelle, regarder des vieux films (de Chaplin aux westerns spaghetti) ou des récents, lire Rousseau puis Rowling ou contempler deux peintures séparées de cinq siècles. Alors que pour les jeux, on est sur tout autre chose.

Seulement voilà, pour moi y’a pas de mystères ou de complots, c’est expliqué en grande partie par les différents supports qu’il faut trouver puis acheter et par les graphismes, les musiques et le gameplay qui vieillissent parfois moins bien que Derrick et qui fâchent donc les nouveaux joueurs.

Jusque là je constate hein, je ne cautionne pas ni ne critique ^^

Par contre là où je trouve quand même pas mal à redire, c’est justement sur le côté grincheux, vieux con (j’emploie vos mots, rien de méchant) de certains qui arrivent à réunir dans le même paragraphe, voire dans la même phrase, les deux concepts « C’était mieux avant » et « Je m’éclate toujours autant ». Et souvent quand je vois ça je pense que le problème vient pas particulièrement des jeux vidéos, des développeurs, de l’argent, des actionnaires ou que sais-je. Je ne pense même qu’il vienne de ces joueurs nostalgiques ou romantiques ou d’une quelconque autre catégorie de joueurs. En fait je pense qu’il n’y a pas vraiment de problème (ou en tout cas pas celui dont vous semblez parler).

Personnellement je suis trop jeune et « inculte » pour me prononcer sur la qualité des (très) vieux jeux mais je me permets quand même de poser quelques questions aux joueurs aguerris (elles sont pas posées innocemment, j’avoue :D Mais je suis quand même curieux des réponses que je prétends pas avoir) :

- Quand vous dites encore jouer à des jeux sur des consoles dont je connais à peine le nom et la date de sortie, c’est toujours ceux que vous aviez déjà à l’époque ou vous innovez encore ?

- Quand vous dites que « les jeux à l’époques étaient plus comme ci, moins comme ça », est-ce que c’était le cas de tous les jeux ou est-ce qu’il y avait aussi des jeux pas mauvais mais franchement pas inoubliables ? Voire même des jeux dont vous vous êtes très bien passé tellement ils avaient l’air insipides ?

- À l’époque vous achetiez autant de jeux par an qu’aujourd’hui, plus, moins ?

Parce que je me trompe p-ê mais j’ai l’impression que y’a pas mal de bais cognitifs dans ce débat et auquel on est tous sujets, moi le premier :

- Personnellement j’aime bien rejouer à GoldenEye que j’avais mais quand j’ai voulu me mettre à Perfect Dark y’a pas longtemps j’ai pas du tout accrocher. Idem pour Ocarina of Time que j’ai et Majora’s Mask que j’ai voulu rattraper.

- Personnellement je me remémore souvent Donkey Kong et Banjo Kazooie sur N64 mais rarement Toy Story 2 et encore moins tous les jeux que j’ai décidé de ne pas acheter. Je repense souvent à Starfox Adventures et Super Mario Sunshine sur GC mais rarement à Asterix & Obelix XXL et encore moins à tous les jeux que je n’ai pas acheté. (Vous remarquerez ça c’est un classique : le nombre de fois que des gens dressent des listes de groupes des années 70 ou 80 pour nous dire qu’à l’époque on faisait de la vraie musique... mais sérieusement, combien de groupes tombés dans l’oubli parce qu’ils étaient nuls ?)

- Personnellement avant c’était 2 ou 3 jeux par ans, aujourd’hui c’est plutôt 10 ou 15. Et je pense pas que ce soit dû à la durée de vie du jeu, plutôt à la quantité d’offres, aux promos et aux jeux indés.

Oubli de la fréquence de base, perception sélective, biais de confirmation, effet de simple exposition ; des concepts que je trouve passionnants et auxquels on échappe difficilement. C’est principalement à ça que je pense quand je vois les « seniors » du jeu vidéo se plaindre de la tournure actuelle du marché... tout en en profitant consciemment ! Pour finir évidemment je nie pas qu’il y a des sujets fâcheux concernant les jeux vidéos aujourd’hui, que tout n’est pas forcément rose, plein d’arcs-en-ciel et de papillons mignons, mais la plupart de ces sujets là n’ont au final, il me semble, pas grand chose à voir avec l’édito.

Voilà voilà, j’espère que vous aimez ma prose sinon je vous plains. Je sais pas trop si j’ai fait avancé le schmilblick mais j’étais inspiré par le sujet :)

PS : @TheBitMapBrother J’avais pas vu ton post quand j’ai commencé à écrire, le mien fait un peu « doublon géant d’un autre point de vue » du coup ^^

Raezen

15 fév 2015 @ 09:31

Je suis de la même année donc un vieux ronchon :-P . Des jeux en coop split-screen j’en veux sur la nouvelle génération de console.

Rone

15 fév 2015 @ 11:00

Merci pour tous ces retours, vous êtes une belle communauté !!

Sur les vieux systèmes, je jouais tout autant en quantité de jeux, grâce aux prêts et échanges. Pour préciser, je ne cherche pas tant à dire que c’était mieux avant. D’ailleurs, la Xbox 360, une console récente, est dans mes machines préférées, tant j’ai trouvé qu’elle a proposé des jeux incroyablement diversifiés et dans tous les styles, n’oubliant personne en route. Là où je constate une différence depuis les nouvelles machines, c’est dans le gameplay qui passe en second plan, et surtout dans l’absence d’innovation alors que dans le même temps le surplus de puissance, en théorie, devrait nous permettre de voir quelque chose de différent. C’est la technique, le marketing, qui ont remplacé la passion. Tout grincheux que je suis, je ne veux pas dresser une statue au passé en contradiction avec le présent : je n’attends qu’une chose, c’est qu’on retrouve de la création et du gameplay. J’ai envie d’y croire quand je vois les financements parallèles et certains jeux qui s’adressent avant tout aux joueurs plus qu’au marché en misant sur leur bon sens. Mais d’un autre côté, le succès de la PS4 et sa logique de spectacle creux m’inquiète car cela définit un modèle bien limité...

C’est mon points de vue, mais l’objet d’une chronique comme celle-ci, c’est aussi de voir les autres points de vue. Ces jeux se vendent par millions, et donnent satisfaction à beaucoup de joueurs... N’est-ce pas plutôt que les jeux changent et deviennent plus basiques en terme de création car c’est ce qui convient au joueur d’aujourd’hui ? Ces joueurs là n’ont pas plus tort que moi, si c’est ce qu’ils recherchent, alors c’est parfait pour eux. Avec le marché que représente les jeux vidéo, dommage que les joueurs plus âgés, et effectivement plus exigeants et en recherche d’autre chose, soient laissés de côté.

Dan Luthar

15 fév 2015 @ 11:11

C est vrai que les notices dans les boîtes me manquent

Mattanys

15 fév 2015 @ 11:25

Je vous rejoins sur beaucoup de points et pourtant, je me rends compte que c’est la première fois que j’achète autant de jeux sur console. Et à part quelques licences que j aimerais bien voir évoluer/disparaitre, beaucoup de jeux me replongent directement en enfance :

>> Sunset overdrive me rappelle jet set radio (dreamcast)

>> Je ne pas autant aimé un jeu de course comme forza horizon 2 depuis Sega rally sur saturn

>> Ryse me rappelle des sensations trouvés sur d"anciens beat them all tel street of rage (chaque niveau un nouveau décor, de nouveaux ennemis, un nouveau boss,avec un gameplay a l’ancienne qui joue essentiellement sur le timing)

>> Sans parler des jeux offerts comme Volgarr ou Max qui me mettent quasi la larme à l’oeil de nostalgie ! :)

ET ce n’est que le début ! Les futurs Ori, Scalebound et quantum break apporteront leur lot de fraîcheur non négligeable en cette période saturée en suites de suites !

Dan Glotka

15 fév 2015 @ 12:54

@Mattanys : J’étais passé à côté de max bien qu’il eût était gratuit en GWG. Mais grâce a mon associé Dan Luthar j’ai essayé, et quelle fraîcheur quel plaisir. J’en ai 34 et je ne suis pas loin de fêter mes noces de perle avec le jeu vidéo. Cela faisait longtemps que je n’avais pas joué a un jeu en 2D. Des souvenirs me sont subitement remontés. C’est coloré, seulement 3 boutons suffisent pour jouer, un gameplay simple mais efficace et très addictif. Il y a de tout, de la recherche, des énigmes et du timing.

Quel plaisir. Et j’ai essayé Volgar, après un post de Bastoune, quel voyage dans le passé... Et quelle difficulté, mais quel plaisir. Alors je ne crache pas sur ce qui se fait aujourd’hui. Je viens de passer une excellente aventure avec Dragon age inquisition, rouler à tombeau ouvert sur Forza Horizon, mais je commence a penser que notre salut passe par les jeux indépendants.

Je trépigne d’impatience a l’idée de commencer Limbo.